Georges Pompidou (Histoire)
Publié le 22/02/2012
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490 sièges).
Mais de Gaulle, ému sans doute par son indépendance, le remplace par Maurice Couve de Murville.Simple député du Cantal, il se contente d'annoncer en janvier 1969 qu'en cas de vacance, il sera candidat à laPrésidence.
Le Général démissionne le 27 avril.
Pompidou est élu le 15 juin 1969.
Dans l'ensemble, Pompidou suivit la même politique extérieure que son prédécesseur, mais de façon moinsfracassante : "l'indépendance nationale", le maintien de l'embargo des armes contre Israël, une attitude méfiante àl'égard des États-Unis, un certain rapprochement avec les pays de l'Est, et notamment avec la Chine où il fit enseptembre 1973 un voyage spectaculaire.
Cette attitude se durcit lorsque, au Premier ministre Chaban-Delmas quiavait mené une politique sociale hardie, il substitue Pierre Messmer avec un "inconnu", Michel Jobert, jusque-là soncollaborateur personnel, aux Affaires étrangères.
Par contre, malgré la présence silencieuse du Général (mort le 9novembre 1969) et la continuation de son influence, il se montre plus européen.
Il organise en novembre 1969 àParis un "sommet européen" qui fut un demi-succès.
Il admet contrairement au Général l'entrée de l'Angleterre dansle Marché commun.
Mais le référendum sur l'Europe, auquel il fit procéder en avril 1970, fut un échec.
Sur le plan intérieur, il est l'homme de la prospérité.
Jamais l'expansion française ne fut plus forte que de 1969 à1973.
Pourtant, les mutations que cela entraînait se superposant à une crise de civilisation, les mécontentementss'organisèrent.
La gauche, jusque-là divisée, s'unit derrière le paravent d'un "programme commun".
Elle obtint unsuccès relatif aux élections générales de mars 1973 ou les "Gaullistes" perdirent quatre-vingts sièges tout enconservant une nette majorité.
L'œuvre de Pompidou était esquissée.
Elle ne put s'achever.
Dès la fin de 1972 et surtout en 1973, les Françaisfurent stupéfaits de voir apparaître à la télévision un Président bouffi, les yeux demi clos, qui cachait sous dessourires et par une inflexible énergie, le cancer qui le rongeait.
Il crut devoir démentir ces bruits et manifesta uncourage qui toucha la nation.
Son entourage et, notamment, le Premier ministre Pierre Messmer, constatèrent alorschez lui moins de continuité, plus d'impatience, des accès de colère.
Il se dépensa jusqu'au bout et sa mort apparutcomme "soudaine", le 2 avril 1974.
Ses adversaires eux-mêmes rendirent alors hommage à ce Français typique, paysan de Montboudif et intellectuel dela rue d'Ulm.
Il restera dans l'histoire du pays comme celui qui dut affronter la plus dure de toutes les successions,celle du général de Gaulle..
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