Ghana de 1990 à 1994 : Histoire
Publié le 16/01/2019
Extrait du document
Après le « miracle ivoirien », l’Afrique assisterait-elle au « miracle ghanéen » ? Élève modèle du FMI, le Ghana a d'abord mis fin à la corruption - selon une formule que suivra le Burkina de Thomas Sankara -, avant d’engager une politique libérale, puis un programme d'ajustement structurel, qui semblent porter leurs fruits. Avec
une balance commerciale excédentaire et un taux de croissance satisfaisant, le Ghana a réussi à surmonter son endettement. Ayant amélioré l’état de ses finances publiques, il peut consacrer les recettes des privatisations aux investissements, notamment dans les infrastructures. Cette situation, aujourd'hui exceptionnelle en Afrique
noire, a valu au Ghana l’appellation de « vitrine du FMI en Afrique ». L'objectif économique du pays est désormais de devenir un « dragon » africain, sur le modèle des nouveaux pays industriels (NPI) d’Asie du Sud-Est. Traditionnellement, l’or, le cacao et le bois représentent la quasitotalité des ressources d’exportation du
«
PAYS
DU MONDE 1990-1994
pays.
Le Ghana a donc décidé de
diversifier son commerce extérieur
dans le domaine des produits
transformés : les textiles ghanéens et,
surtout, les ustensiles de cuisine se
vendent dans toute l'Afrique
occidentale et jusque dans certains
pays d'Afrique de l'Est.
Le potentiel
économique du Ghana, notamment
dans les secteurs de l'énergie
hydraulique et des produits miniers,
ainsi que l'arrivée massive de capitaux
étrangers expliquent celle vitalité de la
petite industrie.
Mais,
comme ailleurs, le plan
d'ajustement structurel a eu de graves
répercussions sociales sur les
populations les moins favorisées.
Le revenu par habitant demeure très
faible ; le taux d'inflation et la dette
restent élevés.
Sur le plan politique,
le Ghana se démocratise lentement.
En 1992, le président Jerry Rawlings
décide de mettre tin à dix années de
régime militaire.
Après l'approbation
par référendum d'une nouvelle
Constitution, il remporte l'élection
présidentielle, et son parti conserve la
majorité aux élections législatives.
Mais l'opposition, dirigée par
l'historien Adu Boahen, conteste
les résultats des deux scrutins.
Toutefois, les affrontements meurtriers
entre ethnies dans le nord-est du pays,
dus à des rivalités politiques et à des
litiges d'ordre foncier, ainsi que les
tensions avec le Togo, ont incité le
pouvoir et l'opposition à poursuivre
le dialogue.
Sophie LE CAUE.NNEC..
»
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