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Grand oral du bac : LE PATRIMOINE MONDIAL

Publié le 06/02/2019

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Le rôle de la Convention

 

Une fois chaque inventaire national déposé à la Convention, la procédure d’examen, avant acceptation ou refus d’inscription, dure environ dix-huit mois. Ce délai permet à l’ICOMOS (Conseil international des monuments et des sites) et à l’UICN (Union mondiale pour la nature), respectivement pour les biens culturels et naturels, de vérifier l’authenticité et l’intégrité des sites proposés: des détériorations ont-elles endommagé la nature exceptionnelle du site? Une restauration abusive n’a-t-elle pas terni son statut de témoignage historique, culturel ou naturel mondial? Cette vérification touche aussi les sites déjà inscrits: si, par négligence, un pays a compromis de façon irréparable la valeur d’un de ses biens, celui-ci peut être rayé de la Liste. L’inscription est une première étape, qui doit se concrétiser par des actions

 

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visant à la conservation du site: études préliminaires, mise en œuvre par le « prêt » de main-d’œuvre, de spécialistes et de matériel, formation de spécialistes locaux pour mener à bien la protection. L’intervention peut être financière (prêts avec ou sans intérêts, voire dons), en faisant appel au Fonds pour la protection du patrimoine mondial. Ses réserves - environ 8 millions de dollars par an - sont constituées par les contributions obligatoires des pays signataires, par les dons d’autres États, d’organismes ou de personnes privés et par des collectes de fonds.

 

Un projet pour le xxie siècle

 

La volonté de l’UNESCO est d’assurer une plus vaste représentativité des sites inscrits au patrimoine mondial, en aidant les pays les moins avancés (notamment en Afrique et dans le Pacifique) à lui soumettre des propositions. En outre, la multiplication des démarches pédagogiques en direction des nouvelles générations devrait les sensibiliser à la défense du patrimoine. Ceci afin d’assurer le renouvellement des capacités nationales qui, en matière de protection, sont les premières à être sollicitées. Quant aux campagnes d’urgence orchestrées par l’UNESCO, elles porteront, au cours des années à venir, sur la limitation des conséquences des conflits en Bosnie, au Cambodge et en Palestine, sur le sauvetage de Tyr (Liban) et des monuments d’Éthiopie, et sur la poursuite de campagnes de protection à long terme (Bangladesh, La Havane, Istanbul, Venise...).

« Le patrimoine mondial illustrant une époque de l'histoire humaine (ville de Sigiriya à Sri Lanka) ; - constituer un exemple d'établissement humain traditionnel représentatif d'une culture (cité nabatéenne de Pétra en Jordanie); - être associé à des événements ou des tradi­ tions vivantes, des idées, des croyances, ou des œuvres artistiques et littéraires de portée excep­ tionnelle (vieille ville de Jérusalem, statue de la Liberté à New York).

Et tout bien naturel doit: - être un exemple représentatif de grands stades de l'histoire de la Terre (parc national du Grand Canyon aux États-Unis); L'ég ypto logue françai se Christiane Desroches-Noblecourt (née en 1913) fait figure de pionni ère dans le domaine du patrimoine mondial.

Son action a permi s de sauvegarder la plupart des monume nts de Nubie (le Soudan actuel) construits par les pharaons de Il! I'Ëgypte ancienne.

.f Env oyée en mission � par J'UNESCO dès .

1955, elle établit un t relevé précis des sites cl! menacés par la mon- tée des eaux du Nil en amont du Mur barrage d'As souan, vital pour l'économie égyptienne.

De nombreux pays suivent alors la Fran ce qui s'es t engagée dans cette épopée moderne pour préserver un pan de la mémoire de l'humani té.

Citons, parmi les monum ents sau­ vés les plus prestigieux, les deux spéos (temples creusés dans le roc) d'Abou Simbel .,_..

'* Ramsès Il en son honneur et celui _ _ ..

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_épouse royale• Néfertari .

Pour la alde, l'tgypte a offert à la buste du pharaon qui est exposé rv..._.

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nt toP- sa dMermlnlltion � Abritant plus � d'espèces d'arbres et de plantes que toute autre forêt au monde, l'Amazonie, • poumon vert •, recèle également une faune extrêmement riche.

Les drames humains et les graves problèmes écologiques dus à une gestion catastrophique de la rêglon (massacre des peuplades Indigènes, saccages des • garlmperos • chercheurs d'or, construction d'autoroutes, déboisement anarchique, etc.) ont provoqué l'Intervention de l'Unesco.

.....

Traversée de part en part par le Danube, Budapest, capitale de la Hongrie, recèle des trêsors architecturaux au cœur de l'Europe.

Le Parlement surmonté d'un dôme se trouve à Pest, alors que la citadelle et la plupart des palais et édifices gothiques sont de l'autre côté du fleuve, à Buda.

- être représentatif de processus écologiques et biologiques en cours dans l'évolution et le développement d'écosystèmes (Grande Barriè­ re de corail en Australie) ; - représenter des phénomènes naturels ou des aires de beauté naturelle (chutes du Niagara au Canada); -contenir des habitats naturels représentatifs pour la conservation de la diversité biologique, notamment pour les espèces menacées (réserve animalière du Ngorongoro en Tanzanie).

Le rôle des États Chaque pays est souverain dans sa décision de demande d'inscription d'un bien sur la Liste du patrimoine mondial.

Il fournit lui-même la liste des sites qu'il souhaiterait voir inscrire, un dossier légitimant sa valeur exceptionnelle.

Cependant, avant de faire appel à la communauté internaticr nale, l'État s'engage à être le premier responsable de la protection, de la conservation et de la diffu­ sion auprès du public du bien en question.

Une aide peut lui être offerte.

Le recours à l'UNESCO est capital lorsqu'un bien est menacé de façon précise, voire irrémé­ diable.

S'il est victime de phénomènes naturels (maladie, séisme, cataclysme) ou s'il est menacé par le déclenchement d'un conflit armé, l'ins­ cription sur la Liste du patrimoine mondial en péril peut débloquer rapidement une aide.

Dans le cas d'une guerre, c'est souvent la Convention elle -même qui décide de cette inscription.

Le rôle de la Convention Une fois chaque inventaire national déposé à la Convention, la procédure d'examen, avant accep­ tation ou refus d'inscription, dure environ dix-huit mois.

Ce délai permet à l'ICOMO S (Conseil inter­ national des monuments et des sites) et à l'UICN (Union mondiale pour la nature), respectivement pour les biens culturels et naturels, de vérifier l'authenticité et l'intégrité des sites proposés: des détériorations ont-elles endommagé la nature exceptionnelle du site? Une restauration abusive n'a-t-elle pas terni son statut de témoignage his­ torique, culturel ou naturel mondial? Cette vérifi­ cation touche aussi les sites déjà inscrits: si, par négligence, un pays a compromis de façon irrépa­ rable la valeur d'un de ses biens, celuki peut être rayé de la Liste.

L'inscription est une première étape, qui doit se concrétiser par des actions visant à la conservation du site: études prélimi­ naires, mise en œuvre par le «prêt" de main­ d'œuvre, de spécialistes et de matériel, formation de spécialistes locaux pour mener à bien la pro­ tection.

L'intervention peut être financière (prêts avec ou sans intérêts, voire dons), en faisant appel au Fonds pour la protection du patrimoine mondial.

Ses réserves -environ 8 millions de dol­ lars par an -sont constituées par les contribu­ tions obligatoir�s des pays signataires, par les dons d'autres Etats, d'organismes ou de per­ sonnes privés et par des collectes de fonds.

Un projet pour le XXI8 siècle La volonté de l'UNESCO est d'assurer une plus vaste représentativité des sites inscrits au patri­ moine mondial, en aidant les pays les moins avancés (notamment en Afrique et dans le Paci­ fique) à lui soumettre des propositions.

En outre, la multiplication des démarches pédagogiques en direction des nouvelles générations devrait les sensibiliser à la défense du patrimoine.

Ceci afin d'assurer le renouvellement des capacités naticr nales qui, en matière de protection, sont les pre­ mières à être sollicitées.

Quant aux campagnes d'urgence orchestrées par l'UNESCO, elles porte­ ront, au cours des années à venir, sur la limitation des conséquences des conflits en Bosnie, au Cambodge et en Palestine, sur 1� sauvetage de Tyr (Liban) et des monuments d'Ethiopie, et sur la poursuite de campagnes de protection à long ter­ me (Bangladesh, La Havane, Istanbul, Venise ...

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