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Guatemala.

Publié le 15/04/2013

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Guatemala. 1 PRÉSENTATION Guatemala, en espagnol Guatemala, pays d'Amérique centrale. Sa capitale est Guatemala. Le Guatemala est limité à l'ouest et au nord par le Mexique, à l'est par le Belize et la mer des Caraïbes (golfe du Honduras), au sud-est par le Honduras et le Salvador, et au sud par l'océan Pacifique. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief et hydrographie Le Guatemala a une superficie totale de 108 889 km². Le territoire est traversé d'est en ouest par la Sierra Madre, chaîne montagneuse d'origine volcanique, dont le point culminant est le volcan Tajumulco (4 220 m). De ce fait, le pays présente un relief contrasté : les terres hautes du Centre s'opposent aux plaines côtières du versant Pacifique, ainsi qu'aux terres chaudes du Petén. Celui-ci est une vaste table calcaire granitique et schisteuse, située dans le prolongement du Yucatán. Recouvrant le tiers nord du pays, c'est une région de forêt tropicale très dense. La plupart des volcans du pays sont éteints, mais les tremblements de terre sont fréquents à proximité de la ceinture volcanique (plus de 20 000 victimes en 1976). Les fleuves les plus importants du Guatemala sont le Motagua, l'Usumacinta, qui constitue une partie de la frontière avec le Mexique, le Chixoy et le Sarstún, formant, lui, une partie de la frontière avec le Belize. Les deux principaux lacs sont le lac d'Izabal, qui communique avec la mer des Caraïbes, et le grand lac Petén Itzá (98 km²), au centre de la région de Petén. 2.2 Climat Le climat du Guatemala présente des températures qui varient considérablement avec l'altitude. Au-dessus de 1 000 m, les jours sont tempérés et les nuits fraîches. La température moyenne annuelle va de 12 °C à 23 °C. Le climat des plaines côtières est plus tropical avec une température moyenne annuelle de 16 °C à 28 °C. La saison humide s'étale de mai à octobre. Dans le Nord, les pluies moyennes annuelles varient entre 1 525 et 2 540 mm. Guatemala, quant à elle, reçoit environ 1 600 mm de précipitations par an. 2.3 Végétation et faune La plupart des plantes typiques des zones tropicales se trouvent dans les terres basses du Guatemala. Dans les régions montagneuses, les forêts de chênes prédominent sur les versants les plus bas, cédant la place aux forêts de conifères au-dessus de 2 000 m d'altitude. Les orchidées et beaucoup d'autres variétés de fleurs poussent un peu partout dans le pays. La faune comprend notamment des cerfs, des singes et des pécaris, surtout dans les terres basses. D'autres animaux sauvages (jaguar, tapir, puma) vivent en petit nombre, et des crocodiles peuplent quelques cours d'eau. Les oiseaux sont extrêmement nombreux. Le quetzal au plumage somptueux est l'oiseau symbole du Guatemala. 2.4 Ressources naturelles Le sol, généralement très fertile, est la principale ressource du Guatemala, pays essentiellement agricole. Néanmoins, on trouve des nappes de pétrole (exploitées depuis 1975) au Petén, ainsi que du nickel, du plomb, du zinc, du cuivre, de l'antimoine et du tungstène. Il existe enfin de petits gisements d'uranium et de mercure. La forêt, très dense, fournit du bois de valeur destiné à l'exportation et des produits consommés localement. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Caractéristiques démographiques Le Guatemala est le pays le plus peuplé d'Amérique centrale, avec une population estimée, en 2008, à 13 millions d'habitants, soit une densité de 120 habitants au km2. La majorité des habitants est concentrée sur les hautes terres de l'Ouest et du Centre, les terres du Nord étant, elles, très peu peuplées. Environ 53 % de la population vit dans des zones rurales. Le taux de fécondité est élevé, avec 3,59 enfants par femme. La société guatémaltèque est, depuis la conquête espagnole, divisée en deux groupes : d'une part, les ladinos, métis et descendants d'Espagnols, essentiellement urbains, constituant 59,4 % de la population du Guatemala (recensement de 2001) ; d'autre part, les Indiens (indigenas) d'origine maya, d'une extrême pauvreté, qui vivent principalement dans les hautes terres peu fertiles. Les inégalités sont criantes entre les deux communautés et une minorité de ladinos monopolise l'essentiel du pouvoir politique et économique. Le Guatemala occupe la dernière place parmi les pays d'Amérique central en matière de développement humain. 3.2 Divisions ...
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« supérieur.

Une université privée, l’université Rafael Landívar s’est également établie dans la capitale en 1961.

Le pays possède trois autres universités et des écoles demusique et d’art. 4 INSTITUTIONS ET VIE POLITIQUE 4.1 Organisation des pouvoirs Le Guatemala est une république présidentielle régie par la Constitution de 1985.

Marquant le retour des civils au pouvoir, elle est appliquée depuis 1986.

Jusqu’au coupd’État militaire de 1982, le pays était régi par une Constitution en vigueur depuis 1966. Le pouvoir exécutif est détenu par le président de la République élu au suffrage universel pour quatre ans.

Non rééligible, il a la responsabilité du gouvernement(nomination et révocation des ministres et de certains fonctionnaires) et du commandement des forces armées.

Le vice-président est élu en même temps que le président. Le pouvoir législatif est exercé par le Congrès de la République (unicaméral) dont les 158 membres sont élus pour quatre ans. Les plus hautes cours de justice du pays sont la Cour suprême, qui nomme les juges de la Cour d’appel, du tribunal administratif et des tribunaux de première instance et laCour constitutionnelle. 4.2 Partis politiques Les partis politiques ont été interdits après le coup d’État militaire de 1982, puis de nouveau légalisés en 1985.

Les principaux partis sont l’Union nationale de l’espoir (UNE,centre droit), la Grande alliance nationale (Gana, droite), qui réunit plusieurs petits partis réformistes, le Parti patriote (PP, extrême droite), le Front républicainguatémaltèque (FRG, autoritaire), parti de l’ancien dictateur Efrain Rios Montt, et le Parti unioniste (PU).

De nombreuses autres formations politiques existent telles que leParti d’avancée nationale (PAN, conservateur) et l’Unité révolutionnaire nationale guatémaltèque (UNRG), principale organisation de la guérilla. 4.3 Défense nationale Le service militaire, d’une durée de trente mois, est obligatoire.

En 2004, le pays comptait une armée de terre de 27 000 hommes, une armée de l’air de 700 hommes etune marine de 1 500 hommes. 5 ÉCONOMIE L’économie du Guatemala pâtit de faiblesses structurelles, fondées sur une agriculture et une industrie à faible valeur ajoutée, ainsi que sur une criminalité qui entrave sondéveloppement.

Le pays exporte principalement du café et des bananes, tandis que les transferts de fonds (les remesas ) des travailleurs émigrés, essentiellement aux États-Unis, constituent une part non négligeable du PIB (10 % au milieu des années 2000).

Malgré de bons résultats économiques à la fin des années 2000, le Guatemalacontinue de souffrir d’une pauvreté endémique qui touche la moitié de la population.

En 2006, le produit intérieur brut (PIB) du Guatemala s’élevait à 35 milliards de dollars,soit 2 711,40 dollars par habitant. 5.1 Agriculture L’agriculture emploie 38,7 % de la population active et constitue 22,2 % du PIB (2006).

Elle est duale, juxtaposant deux modes de production.

Le café, la canne à sucre etla banane, produits dans de grandes exploitations de la côte Pacifique, sont destinés à l’exportation.

À ces grandes exploitations, appelées latifundia s’opposent les petites propriétés qui se consacrent aux cultures vivrières peu productives (maïs, haricots, riz, blé) et à l’élevage. La sylviculture est un important secteur de l’économie, les forêts du Guatemala produisant du bois d’ébénisterie, du baume, du chiclé (utilisé dans la fabrication du chewing-gum) et des huiles. 5.2 Mines et industrie Le secteur secondaire emploie 20 % de la population active et représente 19,1 % du PIB (2006).

La production minière reste faible malgré l’exploitation de divers minerais(nickel, autour du lac Izabal, cuivre, antimoine, tungstène, plomb et zinc).

L’extraction du pétrole a débuté en 1975 dans le nord du pays.

L’industrie, qui emploie surtoutdes entreprises de taille moyenne, compte pour principaux secteurs d’activité l’agroalimentaire, le textile, le cuir et les peaux, la pharmacie et la chimie, le raffinagepétrolier et les appareils électriques.

Concentrée sur les hautes terres, elle s’est fortement développée depuis les années 1960, mais souffre de l’instabilité politique.

Lescentrales thermiques produisent la moitié de l’électricité du pays. 5.3 Échanges L’unité monétaire du Guatemala est le quetzal, divisé en 100 centavos.

Le commerce extérieur du pays a été stimulé après 1960 par la création du marché commun centre-américain (MCCA), dont le siège se trouve à Guatemala.

En 2003, les importations représentaient 6,72 milliards de dollars et les exportations s’élevaient à 2,63 milliards dedollars.

Les États-Unis sont de loin le premier partenaire commercial du Guatemala, devant les pays voisins d’Amérique centrale, le Salvador, le Honduras et le Mexique.

LeGuatemala importe du pétrole brut, des produits agroalimentaires, du matériel de transport, des machines-outils et des matériaux de construction.

Les exportations les plusimportantes sont dominées par le café, la banane, le sucre, la viande, les produits pharmaceutiques et le textile. Le relief rend les communications difficiles et, à l’exception de la route panaméricaine, le réseau routier est mal entretenu.

Le pays est traversé d’ouest en est par une voieferrée reliant les deux océans.

Les principaux ports sont Puerto Barrios, San José, Santo Tomás de Castilla et Champerico.

La compagnie aérienne guatémaltèque, Aviateca,dessert le réseau national et international. 6 HISTOIRE 6.1 L’époque maya Les basses terres du Petén, dans le nord du pays, sont le foyer de la civilisation maya classique, dont l’apogée se situe entre le VIIe et le IXe siècle apr.

J.-C.

Les Mayas sont à l’origine de la diffusion de l’art, de l’architecture, de la céramique et de l’écriture guatémaltèques, et le site de Tikal abrite encore les ruines de 3 000 structures dont destemples pyramidaux, des places et de nombreux monuments.

Entre 1250 et 1520 s’organisent les premiers États (Quiché, Cakchiquel), dont les guerres perpétuelles vontfaciliter la colonisation espagnole. 6.2 Colonisation et indépendance C’est un lieutenant d’Hernán Cortés, Pedro de Alvarado, qui conquiert le pays, en 1524.

Santiago de Guatemala, la première capitale, est fondée en 1527.

En 1542, le pays. »

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