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Guatemala : des accords de paix encore fragiles

Publié le 04/12/2018

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des richesses pétrolières prometteuses, est convoité par des compagnies privées. Les accords de paix prévoient la distribution de 100 000 hectares mais cet objectif est avant tout politique. Même si, en mai 1997, le président de l’institut national de transformation agraire a déclaré qu’il existait plus de 2 000 propriétés, attribuées aux militaires par le général Lucas Garcia (président de 1978 à 1982), qui sont susceptibles d’être redistribuées, les pressions multiples, provenant des militaires, des propriétaires terriens et des compagnies pétrolières, ainsi que l’insuffisance des aides accordées aux paysans provoquent encore de violents affrontements.

 

Malgré une reprise de la croissance (4,3 %) et une inflation maîtrisée à moins de 9 %, le gouvernement ne parvient pas à mettre sur pied les programmes sociaux prévus par les accords de paix : les bons résultats économiques demeurent tributaires des flux de capitaux

Les accords de paix de décembre 1996 ouvrent une nouvelle ère dans l'histoire du Guatemala mais ne permettent ni de surmonter les graves problèmes que rencontrent le pays, ni d’y enclencher un développement économique durable et juste. Outre les profondes cicatrices qui marquèrent la société guatémaltèque, les années de guerre civile ont laissé en héritage un climat de violence, d’intolérance et d’impunité qui se traduit par l’insécurité et le non-respect des droits de l’homme.

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