Guerre Chine - Japon
Publié le 04/04/2019
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25 juillet 1894
Début de la guerre
Le Japon provoque une guerre contre la Chine. En 1895, la Chine doit consentir à signer le traité de Shimo-noseki qui prévoit la fin de son influence en Corée. La presqu'île du Laodong, Taïwan et les Pescadores reviennent au Japon. En outre celui-ci obtient un important dédommagement et des privilèges en Chine.
1900-1901
Révolte des Boxers
Le Japon participe de façon déterminante à la répression sanglante de la révolte des Boxers en Chine. Sa tentative de profiter du conflit pour occuper la province chinoise de Fujian échoue à cause de la résistance de la Grande-Bretagne.
Octobre 1911
La révolution chinoise
Lorsque éclate la révolution nationale de Chine, le Japon prend le parti de la dynastie Qing. Il entend empêcher la création d'une grande république proche de son pays. Tokyo invite en vain l'Angleterre et les États-Unis à l'aider à réprimer la révolution.
Mai 1915
Domination de la Chine
Le Japon profite de la Première Guerre mondiale pour conquérir les colonies allemandes d'Asie. Après la prise de Tsingtau, la Chine doit accepter 20 des 21 requêtes japonaises de janvier 1915. Le Japon devient alors une puissance coloniale honnie en Chine.
Mars 1918
Traité militaire
Le Japon arrache un traité militaire à la Chine qui provoque de vives protestations. Il s'ensuit le mouvement révolutionnaire du 4 mai de ceux qui refusent l'attribution par le traité de Versailles des colonies allemandes au Japon.
28 janvier-3 mars1932
Attaque de Shanghai
Le Japon attaque Shanghai pour détourner l'attention du monde de sa conquête de la Mandchourie, mais les États-Unis, l'Angleterre et la France y voient leurs intérêts menacés.
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L'invasion de la Mandchourie
Il y a longtemps que les nations belliqueu ses cherchent, par d'étranges prétextes, à justifier les agressions commises, phéno
mène qui se répéta lorsque le Japon atta qua la Chine en 1931.
Un quart de siècle auparavant, à la fin de la guerre russo-japonaise, le Japon victo rieux avait acquis Port Arthur, la presqu'île de Llao-tong ainsi que la ligne de chemin
de fer du sud de la Mandchourie.
Dans la nuit du 18 septembre 1931, des troupes
japonaises étaient en manœuvres, à proxi mité du chemin de fer, lorsqu'une explo sion détruisit 80 cm de la voie, près de Chen-yang.
Aussitôt, les Japonais, se jugeant offensés, prétendirent que les
Chinois avaient machiné un sabotage et
un meurtre.
L'armée japonaise de Kouang-tong
entre prit alors de faire brutalement justice aux Chinois «coupables» et, comme il arrive toujours dans ces cas-là, le châtiment excéda de beaucoup le prétendu crime.
Les troupes de Kouang-tong attaquèrent la garnison de Chen-yang, balayèrent la ré
sistance chinoise et s'emparèrent de
l'arsenal.
En peu de temps, elles contrôlè rent la cité et les villes avoisinantes.
L'incident de Chen-yang, nom donné à cet
acte de brutalité éhontée, n'était pas un
épisode violent accidentel, mais l'aboutis sement des plans longuement mûris par les militaristes japonais en vue de déclen cher la guerre en Chine.
C'était
aussi
une première mise à l'épreu ve pour la Société des Nations.
La Chine, à la suite de ces événements, lui avait demandé qu'elle obtienne le retrait des
Japonais.
Mais ceux-ci ignorèrent l'ulti matum du 1 6 novembre les sommant d'évacuer le territoire envahi.
La SDN ne put alors qu'exprimer sa désapprobation.
Nullement ébranlés, les Japonais poursui virent leur entreprise, et, vers le mois de
février 1932, avaient mis la main sur toute la Mandchourie, où ils établirent un gouvernement fantoche, dirigé par l'ex empereur de Chine, P'ou-yi.
La Mand chourie, rebaptisée Mandchoukouo, ne fut reconnue que par l'Allemagne et l'Italie.
En mai 1933, le Japon se retirait de la SDN.
Les Etats-Unis, malgré leur attitude isola tionniste d'alors, tirèrent sérieusement les conséquences de cet incident.
C'est de
cette époque que datent la mise sur pied
de leur marine de guerre et les fortifica tions de certaines régions, comme les îles
Aléoutiennes, situées non loin du Japon..
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