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GUERRE DE 1914-1918 - HISTOIRE

Publié le 05/10/2012

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histoire

Le 28juin 1919, dans la galerie des Glaces à Versailles, le traité de paix est signé entre l'Allemagne et les puissances alliées et associées. Résultat d'une guerre de coalition, ce traité ne donne pas complètement satisfaction à la France. Certes, celle-ci recouvre l'Alsace-Lorraine. Elle obtient l'exploitation des mines de la Sarre jusqu'en 1935 et la promesse d'importantes réparations. L'armée allemande est réduite à 100 000 hommes privés de tout armement moderne. Mais, en dépit de l'insistance de Foch, Clemenceau n'a pu obtenir de Lloyd George et du président Wilson le détachement ou l'occupation de la rive gauche du Rhin. Seules sont acceptées l'occupation provisoire et la démilitarisation de cette région rhénane.

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« GUERRE 1914-1918 (Il) (Verdun -La Somme) A la fin de 1914, laguerre de position succède à laguerre de mouvement sur le front français, de la mer du Nord à la frontière suisse.

Les deux armées s'enterrent, creusent des tranchées, des abris, dressent des ré­ seaux de barbelés.

Un armement nouveau fait son apparition: grenades, mortiers, gaz, lance-flammes, tandis que l'artillerie gagne en importance pour réduire la puissance de feu des armes automatiques.

Confronté à une forme de guerre imprévue, qui inflige de flldes souffrances quotidiennes au combattant, le général Joffre, dont l'autorité s'impose à tous les gou­ vernements, ne perd pas l'espoir de rompre le front allemand et de repren­ dre l'initiative.

Malheureusement, les offensives d'Artois (mai 1915) ou de Champagne (septembre 1915), se soldent par de sanglants mécomptes.

De même, les multiples attaques locales lancées sur l'ensemble du front de l'Yser à l'Argonne ne réussissent pas à le front allemand et ne peuvent empêcher les puissances centrales de remporter de grands succès sur le front oriental.

De fait, l'affaire des Dardanelles (mars 1915- 9 janvier 1916) aboutit à un échec.

Mais, pour la France, l'année la plus dure va être 1916 avec les terribles batailles d'usure de Verdun et de la Somme.

Fort de ses succès à l'est, le commandement allemand veut en finir.

En attaquant devant Verdun, avec l'appui d'une artillerie considérable, il veut écraser, «saigner à blanc>> l'armée française avant l'entrée en ligne d'une grande armée britannique.

L'offensive- un véritable «ouragan de fer>>- débute le 21 février.

Surprise, l'armée française recule d'abord, mais sous l'impulsion de Joffre et de Pétain, elle relève le défi et tient tête à la poussée allemande.

Pendant des mois, une terrible bataille fait rage sur les deux rives de la Meuse, sur un terrain pilonné par l'artillerie et ponctué de hauts lieux : Douaumont, Vaux, Fleury, la crête du Poivre, le Mort-Homme, la cote 304 ...

Après un dernier effort, les Allemands doivent reconnaître leur échec et, à l' autom­ ne, l'adversaire se trouve rejeté sur ses lignes de départ.

Une autre bataille s'est ajoutée à la terrible mêlée de Verdun : celle de la Somme, déclenchée, cette fois, à l'initiative des Français et des Anglais, sous la direction de Foch, le ter juillet 1916.

Pendant tout l'été et tout l'automne, les deux alliés, grâce à l'appui d'une artillerie énorme, et à l'apparition des premiers chars anglais, refoulent l'adversaire, sans pou­ voir cependant amener son effondrement.

En définitive, l'année 1916 se solde par un net désenchantement.

Certes, à Verdun, la France a montré un courage et une résistance qui ont fait l'admiration du monde entier, mais la victoire semble encore très lointaine.

(à suivre). »

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