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Henri IV et l'édit de Nantes

Publié le 08/04/2013

Extrait du document

En fait, l'édit de Nantes fut inspiré par des documents de même nature, promulgués par Charles IX et Henri III dont celui de Saint-Germain en 1570 et celui de Poitiers en 1577. Ces précurseurs, s'ils jetaient les bases d'une possible cohabitation entre les deux communautés, étaient bien moins complets que celui d'Henri IV.

« DEUX RELIGIONS POUR UN ÉTAT En cette fin de XVIe siècle, environ un Fran­ çais sur quinze est pro­ testant.

On compte en effet 1 250 000 hugue­ nots, sur une population de quelque 18 millions de Français, pour beau­ coup Installés en Basse­ Normandie, dans le Val de Loire, en Poitou et en Aquitaine, dans le Dau­ phiné et le Languedoc.

Situation paradoxale, la France catholique, gouver­ née par un roi catholique, prend en charge et défend une autre religion.

Ci-contre, l'original de l'édit de Nantes, conservé aux Ar­ chives nationales.

On re- marquera que le sceau est brun au lieu d'être vert, cou­ leur habituellement réservée aux édits ...

Un brun dont on ne connaît pas la significa­ tion.

La Rochelle, Montauban, Montpellier, .

Saumur, entre _ autres.

Les conflits qu·i sùrgfs: · sent encore entre tenants des deux religions seront arbitrés par des chambres, garantes d'une justice équitable.

Que tous soient de bons Français En fait, l'édit de Nantes fut ins­ piré par des documents de même nature, promulgués par Charles IX et Henri III dont celui de Saint-Germain en 1570 et celui de Poitiers en 1577.

Ces précurseurs, s'ils jetaient les bases d'une possible cohabita­ tion entre les deux communau­ tés, étaient bien moins com­ plets que celui d'Henri IV.

Si l'édit ne fait guère preuve d'originalité quant à son conte­ nu, Henri IV exige qu'il soit strictement appliqué et res­ pecté.

Deux commissaires de l'édit, l'un catholique, l'autre protestant, sont char­ gés de dési­ gner les lieux de culte autorisés et de régler les diffé­ rends.

Le Conseil royal inter­ vient chaque fois que nécessai­ re et se pose en arbitre impar­ tial.

De son côté, Henri N met dans la balance des trésors de diplomatie pour convaincre les parlements d'enregistrer la nouvelle loi.

Il intervient per­ sonnellement auprès du parle­ ment de Paris et brise toutes ses résistances.

Comme il avait voulu une "loi générale, claire, nette et absolue" pour que Dieu soit "prié par tous nos sujets, si ce n'est d'une même forme, au moins d'une même intention ", Henri IV assène aux catholiques réti­ cents : "Il ne faut plus faire de distinction de catholiques et de huguenots, mais il faut que tous soient de bons Français, et que les catholiques convertis­ sent les huguenots par exem­ ple de bonne vie.

". »

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