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HISTOIRE: Agnès Sorel

Publié le 22/02/2012

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Sur le tombeau qu'il avait fait élever à sa maîtresse dans la collégiale de Loches, Charles VII avait fait graver un poème en latin, où la belle Agnès " qui ne dura guère " était comparée à tout ce qui est doux, capiteux et fugace : le printemps et ses fleurs, l'éclat palpitant de la flamme. La gisante du tombeau, le document iconographique le plus fidèle qui subsiste, paraît bien justifier ces charmantes évocations ; le doux visage au front bombé, aux joues rondes, à la bouche petite, est celui d'une jeune fille ; le corsage, ajusté sur la robe aux longs plis, laisse deviner le voluptueux attrait d'un beau corps. Mais c'est Jean Fouquet qui a immortalisé le charme de la Dame de Beauté, titre qu'elle porta lorsque le roi lui eut donné le château de Beauté-sur-Marne, en la représentant sous les traits de la Reine du Ciel, dans le célèbre diptyque de Melun. Agnès Sorel avait été remarquée par Charles lorsqu'elle était fille d'honneur d'Isabelle de Lorraine, femme du roi René. En 1444, elle passa dans la maison de la reine, Marie d'Anjou.
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« Agnès Sorel La «Dame de Beauté» On connaît peu de chose sur Agnès Sorel avant sa rencontre avec Charles VII.

Fille de Jean Soreau, conseiller du duc de Clermont, et de Catherine de Maignelay, châtelaine de Verneuil, elle entre à 15 ans à la cour d'Isabelle de Lorraine, femme du roi René, comme demoiselle d'honneur.

Charles VII, qui a dépassé la quarantai­ ne, tombe follement amoureux d'Agnès; il affiche ouvertement sa liaison, comme aucun roi de France n'a osé le faire avant lui; il comble sa maîtresse de cadeaux et d'honneurs, en faisant lavé­ ritable reine de France.

Avec sa beauté, Agnès a de grandes qualités: elle est généreuse et pleine d'esprit; elle encourage les arts et fré­ quente les écrivains; elle imagine des toi­ lettes extravagantes, délaissant les tuni­ ques vagues pour de longues robes ser­ rées qui moulent ses formes.

Elle met au point un décolleté qu'elle porte sur un tableau célèbre: cachant pudiquement un sein, elle découvre gracieusement l'autre.

Elle est la première à porter des diamants taillés, ce qui provoque des murmures.

Pour remercier sa maîtresse de lui avoir donné trois filles, Marie, Charlotte et Jeanne, que leur demi-frère Louis XI mariera dignement, Charles VII décide de l'anoblir; il lui offre un manoir que Charles V a fait construire en bordure de la forêt de Vincennes, sur un versant dominant la Marne.

Ce lieu s'appelant Beauté-sur-Marne, Agnès devient la «Dame de Beauté>>.

1422-1450 La liaison entre Charles VII et Agnès Sorel s'interrompt brutalement en 1449.

Tandis que le roi, reconquérant le duché de Normandie, s'apprête à investir Har­ fleur, Agnès vient le rejoindre depuis Loches.

Elle attend son quatrième bâ­ tard et son voyage est fort pénible.

Charles VII la fait transporter au manoir du Mesnil-sous-Jumièges, mai­ son de plaisance des abbés de la célèbre abbaye normande.

Le lendemain, elle met au monde une fille qui décédera six mois plus tard.

La belle Agnès ne se relèvera jamais de ses couches; un «flux de ventre» l'emporte le 9 février 1450, à 6 heures du soir; elle meurt en paix avec Dieu, ayant reçu pieusement les derniers sacrements.

Le chagrin de Charles VII est immense.

Cette mort brutale est suspecte au bon peuple qui pense immédiatement à un crime:. »

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