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Agnès Sorel, la première favorite de l'histoire de France invente le décolleté

Publié le 29/03/2013

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A jamais, Agnès Sorel est la première favorite de l'histoire de nos rois. Avant elle, les maîtresses des souverains n'ont été que des passades plus ou moins discrètes. A vingt et un ans, la plus belle fille de France en devient la femme la plus importante, souveraine jalousée d'une nation en devenir qui émerge des brasiers de la guerre de Cent ans. Elle va métamorphoser un roi triste en roi de roman, vainqueur.

 

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« nouit encore.

Irrésistible ? Sauf pour un seul homme, le fils du roi, le dauphin Louis, futur Louis XI.

Le fils du roi la poursuit pour la tuer Pendant quelques mois ce dernier tente bien de faire des efforts lui offrant même des tapisseries prises au com­ te d'Armagnac, mais un jour, ne supportant plus que cette reine des cœurs prenne la place de sa propre mère, il laisse éclater sa rancœur et poursuit l'infortunée Agnès, l'épée à la main, dans les pièces de la maison royale.

Pour sauver sa vie, elle doit se réfugier dans le lit du roi, ce que précisément le dauphin voulait éviter.

Charles VII, courroucé par tant d'imperti­ nence, chasse son fils de la Cour et l'envoie gouver­ ner le Dauphiné.

Pour consoler l'élue de son cœur, le roi lui offre le splendi­ de domaine de Beauté-sur-Marne en bordure sud du bois de Vincennes.

La favorite s'appellera désor­ mais « Dame de Beauté », surnom qu'elle méritait de­ puis longtemps.

Pendant que la cour danse pour les beaux yeux d'Agnès, le roi réorgani­ se ses finances et sa belle le pousse à achever la conquête de son royaume en reprenant la Guyenne et la Normandie aux Anglais.

Mais la muse du roi ne verra pas la belle vic­ toire de Formigny.

Se languis­ sant de son royal amant qui l'a laissée au château de Loches, sa résidence préfé­ rée, elle part en plein hiver le rejoindre à Jumièges près de Rouen.

Enceinte de six mois, Agnès est la proie d'une dys­ enterie et meurt si rapide­ ment que l'on croit au poison.

Elle s'éteint le 11 février 1450 .

Éploré, le roi commande deux magnifiques tombeaux de marbre, l'un contenant son cœur à Jumièges, l'autre son corps ravissant à Loches.

Puis, après un deuil aussi bref que sincère, il la remplace dans son cœur par sa cousine ger­ maine Antoinette de Maigne­ lais, l'ancienne nourrice des trois fillettes d'Agnès.

Mais ne pouvant rivaliser avec la dé­ funte, Antoinette se contente surtout d'entourer le roi d'un essaim de jolies filles délu­ rées «qui se pavanaient vê­ tues comme des reines.» A la mode d'Agnès.. »

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