Devoir de Philosophie

Histoire de la Laïcité en Turquie

Publié le 15/08/2012

Extrait du document

histoire

Le parti semble de plus parle de démocratie, à Ankara d'Atatürk, à Istanbul de s’apparenter à la société qu’il gouverne. Tiraillée entre d’une part paix ou d'Europe, et à Wasson héritage islamique et d’autre part son attachement aux droits hington de la guerre" de l’homme dont il se fait le défenseur, à l’histoire turque qu’il Un militant kurde. embrasse désormais dans sa totalité (les références positives au kémalisme d’un député AKP en font l’un des exemples les plus frappants). Des observateurs lui reprocheront d’ailleurs d’être « à la fois pour Atatürk, l’islam politique et la démocratie « A l’image de son gouvernement la société turc qui apparait traversée par des courants contradictoire de nos jours, largement attaché à la laïcité d’une part mais profondément croyante et attaché à des valeurs morales prônés par l’Islam. Ainsi s’ils ne font pas l’objet de planification gouvernementale des débats sur le jeune et le voile islamique sont omniprésent dans la société turque contemporaine. Face à sa l’AKP c’est souvent déclarer favorable à une laïcité à l’Européenne, défini comme la séparation du religieux et du politique, l’un et l’autre n’influent pas sur leurs sphère respective. Ce projet parait difficilement réalisable car obligerait le religieux musulmans à ce financer eux même et déstabiliserait l’institution sunnite. Par ce discours l’AKP dénonce en fait la domination du pouvoir politique sur le religieux. Ce qui, selon le kémaliste permettrait aux religieux de se placer sur le terrain politique sans pour autant subir avoir à subir leur remise en cause par leurs supérieurs. Cette idée est perçue par les républicains comme pouvant permettre au théocrates des monarchies pétrolières de prendre pieds dans la société turque. Là encore le débat est ouvert, ici comme en Turquie.  « Nous allons régler chaque problème avec encore plus de démocratie, plus de droits civils, et plus de prospérité, dans le respect de l’ordre constitutionnel, du principe républicain et des principes fondamentaux que nous ont légués les pères fondateurs de notre pays. « Erdogan 2008

histoire

« Le gouvernement mettra en valeur la défense de la laïcité pour élaborer le consensus idéologique nécessaire pour légitimer le coup de force car le seul autre argumentfort était le maintien de l'ordre.

Cette instabilité sera l'une des constante de ces 2 décennie, caractérisée par un balancier entre une libéralisation de plus en plus grandedes institutions duquel succède un trouble politique caractérisée par la corruption, le clientélisme, le populisme et même une situation de quasi guerre civile dans lesannées 75-80 et d'autres part des intervention militaire musclée (1960 1971 et 1980).

Dans les deux 1er cas malgré la mise en place de constitution progressistepermettant le respect des droits des citoyens et des opposants ainsi qu'un retour relativement rapide à une situation politique normale après le putsch la situation detrouble vas revenir relativement vite.

Confrontée désormais à des obligations de résultat électoral pour se maintenir en place, prenant acte de la difficulté demoderniser le pays en vue du contexte les politiques vont tenter de se positionner sur le terrain religieux, prenant acte de la réislamisation de la société (30% des associations ont un caractère religieux en1970).

Face à cela l'armée c'est positionner au dessus des institutions comme défenseuses des valeurs laïcs et républicaine et c'est donner un droit d'intervention si elleestime que la sureté nationale est engagée. Durant ces 2 décennies les dysfonctionnements de la vie politique turque font favoriser l'émergence d'un islam politique s'autonomisant peu à peu des formationstraditionnelle.

Ce parti (parti de l'ordre national de 1970 à 1971 et Parti du salut national jusque en 1980) vas progressivement s'incérer dans le jeu politique etdevenir un interlocuteur incontournable.

Dominée par Erbakan et largement issue de session avec le parti démocrate ces partis ne représentent pas des partisextrémistes aux regards des autres formations politiques turcs.

Il s'impose dans la vie politique au élections législatives de 1973 en obtenant 12% des voies etparticipe pour la 1er fois à une coalition gouvernementale en 1974 avec le Parti républicain du peuple, (puis il gouvernera de 1957 à 1977 avec le parti de la justicede Demirel).

Cela montre que loin d'être un parti extrémiste les islamistes de la génération précédant le coup d'état de 1980 se placent dans une logique departicipation aux institutions, n'hésitant Pas comme on vient de le voire à faire preuve d'un certain opportunisme.

De fait leur pratique gouvernementale, nationalisteet populiste n'allait pas se montrer très différente de celle de leurs rivaux de centre droit.

3) Une récupération du fait religieux par l'armée Le coup d'état intervientdans un contexte de crise politique interne d'une ampleur jamais égalé dans le pays.

La répression des différents extrémismes politiques fut donc encore plus dure quelors des 2 précédents coups d'états.

30.000 personnes furent emprisonner, tous les partis politiques furent interdit et la loi martiale fut imposé jusque en 1985.

Larépression allait être particulièrement dure pour la gauche en général, pour les syndicalistes et les intellectuels pourtant traditionnellement solidaire de l'armée ; Enfaisant le choix de garder le pouvoir un laps de temps plus long que lors des précédents, notamment pour mener des reformes de libéralisation du pays l'armée fit lechoix de s'aliéner ses alliés traditionnels pour pouvoir mener à bien une stratégie de modernisation du pays.

C'est ce choix qui conduisit l'armée, bastion de la laïcité,à s'appuyer sur l'Islam pour mener à bien ses reformes.

Les généraux ont vu dans l'Islam l'idéologie permettant de contrebalancer l'influence grandissante de laGauche au moment ou le kémalisme officiel était lui en perte de vitesse.

Le régime dépourvu de véritable soutien social dû compenser cette lacune en insérant lefacteur religieux dans son discours pour forger un nouvel axe de solidarité.

Entre autre les cours de religions deviennent obligatoires et les références religieuses dans les discours politiques sont multipliées.

En échange de cela les militaires obtiennent l'appui des confrériesnotamment lors du referendum de 1982 destiné à appuyer une nouvelle constitution.

La laïcité n'est cependant pas directement remise en cause ainsi l'article 163 dela constitution (voir précédemment) reste en place.

(Il sera abrogé en 1990, même si le principe laïc reste écrit dans la constitution) Cette « synthèse turco islamiste »,nouvelle idéologie vise à remettre l'Islam au 1er plan, comme inaliénable de la culture turc.

En s'opposant à l'idéologie de gauche prônant une culture commune avecl'Occident Kafesoglu met au contraire en avant que l'Islam à renforcer les potentialités originelles de la culture turc (monothéisme, moralité, attachement à lafamille).

Ce retour à l'Islam peut s'expliquer en partie par la réislamisation progressive de la société qui à favoriser l'émergence d'une nouvelle élite, représentante dela bourgeoisie libérale anatolienne, et fortement conservatrice sur le plan religieux.

Ozal 1er président de la décennie incarne parfaitement cette nouvelle génération.Elu lors d'élection apolitique à la surprise générale –y compris des militaires qui avait mis en avant 2 partis « traditionnels »- il va mettre en place les En Turquiel'état est laic mesures néolibérales préconisées par le FMI.

Ce plaçant en mais pas moi.

Moi je opposition avec les politiques kémaliste sa politique religieuse suismusulman outrepasse ce qu'auraient souhaité les militaires.

Ainsi il double quasiment le nombre de salariée de la Dyanet (54000 à 84000), Turgut Ozäl supprime lesquotas pour le pèlerinage et multiplie les déclarations comme celle faite en lors de son pèlerinage.

(Voir cadre) Cette politique de réislamisation correspondait à devéritables motivations religieuses mais aussi à une volonté de récupérer l'électorat religieux.

Ce choix profita à d'autres.

4) La montée en puissance d'un part islamisteEn effet l'évolution des suffrages depuis 1983 montre bien les limites de la stratégie du pouvoir en place.

En effet après qu'un referendum ait mis fin au bannissementdes anciens leadeurs politiques, le parti a amorcé une progression constante.

Après avoir fait 10% des voix aux municipales de 1989 il surpassa ses scores enatteignant 17% des voix aux municipales de 1991.

Les régions de l'Anatolie orientale, de tradition conservatrice se révélèrent être la base électorale de ce nouveauxsuccès.

La petite paysannerie turc ainsi que les petits entrepreneurs anatoliens votèrent largement pour les islamistes.

On peut expliquer cette montée en puissance deplusieurs manières.

Tout d'abord le RP, protégée par sa référence à l'Islam, s'est présenté comme le parti aux mains propres à un moment ou les scandales de corruption, de clientélisme, ou de «pratiques immorales »se multiplient dans les médias.

Critiquer les partis institutionnels de l'extérieur se révéla extrêmement rentable dans un pays ou la collusionentre le parti au pouvoir et la mafia était extrêmement frappante.

Il allie ce discours de contestation à un discours moral en rattachant les pratiques occidentales auxdérives des pouvoir politique.

En représentant les valeurs de l'Islam comme des valeurs pouvant protégé de l'immoralité il a su séduire à la fois les classes moyenneschoquées par l'immoralité des élites et par les mœurs d'une partie de la société s'ouvrant de plus en plus à l'occidentalisation (notamment du fait du tourisme).

Sadéfense des valeurs religieuse assumé lui à permis de prendre de vitesse des partis de centre droit tiraillée entre leurs volonté de récupérer les votes à sensibilitéreligieuse mais soucieux de ne pas se mettre dans l'illégalité vis-à-vis de la laïcité.

Ils mèneront une bataille pour le droit de porter le foulard à l'université,revendication portée par tout une partie de la société civile mais délaissée par les partis politiques traditionnel pour les raisons que nous venons de citer.

Par cettepolitique ils obtiendront le soutien des confréries.

Ainsi un shey naqshibendi aurait déclaré : « Au lieu de soutenir l'ANAP qui blasphème soutenons le RP ».

Cetapport n'est pas négligeable lorsque l'on connait l'importance de l'influence sociale des confréries ainsi que leurs moyens matériels.

Enfin leur autre cheval de bataillesera la construction de ce qu'ils nomment une vraie laïcité c'est-à-dire la possibilité pour l'islam sunnite turc de s'émanciper de la tutelle de l'état.

(Ce qui conduirait àune plus grande indépendance) La montée des inégalités et de l'insécurité sociale suite à la libéralisation du pays mené par l'ANAP va aussi permettre au RP de sepositionner sur le terrain social en mettant en avant la responsabilité de ces rivaux de centre droit dans ses politiques et en prenant de vitesse la gauche sur le terrainsocial.

En effet le recul de l'état se traduit par une vague de licenciement dans les entreprises publics (600.000 au total en 1994) ainsi qu'une compression importantedes dépenses de santé, d'éducation en place.

Si ces reformes permirent de multiplier par 10 le nombre d'investissement en 10 ans il est aussi indéniable qu'ellesprovoquèrent un développement des inégalités et de la pauvreté extrême.

Creusement des inégalités entre les villes et les campagnes, entre l'Est et l'Ouest et entre lesplus riches et les plus pauvres.

Ainsi malgré le dynamisme économique le revenu mensuel de 1990 était pour 20 millions de personnes de 20 dollars par mois.

Lagauche se retrouvera incapable de se positionner sur ce mécontentement social.

La répression de 1980 affaibli largement un camp déjà en perte de vitesse, incapablede diriger une coalition depuis 1973.

Discrédité par la faillite des idéologies marxisante et par l'invasion de l'URSS, se rattachant bien souvent exclusivement au Kémalisme elle se montera incapable de réunir plus de 30% des suffrages à partir de 1983.Enfin l'armée avait perdu toute image progressive au moment du coupd'état et apparaissait désormais comme la défenseuse des intérêts de la bourgeoisie.

C'est donc le parti islamiste qui va coaliser les mécontents.

Elle entame unemutation à partir des années 1980 lui poussant à se positionner sur le terrain social.

Il incite sur la justice sociale, la prospérité et cherche une nouvelle audienceauprès des employés et des ouvriers.

Sans pour autant négliger les petits entrepreneurs, contre le capitalisme occidental, qui constitua la base de son électorat.

Maistout en mettant en avant un verni islamiste ou l'Umma musulmane et ses valeurs conservatrices constituent la base d'un ordre social juste.

Progressivement le parti varéussir à capter un vote plus large que celui de la communauté musulmane pratiquante.

Ainsi une enquête de 93 montre que 1/3 seulement des électeurs du RPjustifient leurs votes pour des raisons religieuses.

La même année le RP prend acte de ces évolutions pour se déclarer le « parti de tous les Turcs ».

Certains. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles