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Histoire de l'Anjou (France)

Publié le 20/08/2013

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LA RÉVOLUTION 

Les doléances spécifiques exprimées par les Angevins se résument à la fondation d'une cour souveraine et au désir de tenir des États distincts de ceux du Maine et de la Touraine. Pour le reste, les idées des révolutionnaires de 1789 rencontrent l'adhésion de la majorité de la population. Ainsi, l'abolition des droits féodaux et des ordres monastiques ne soulève guère de résistance, de même que la saisie des biens du clergé. Étonnamment, c'est la constitution du département de Maine-et-Loire qui fait le plus débat car Saumur et Angers revendiquent le siège du chef-lieu (qui revient à cette dernière). Quant à la constitution civile du clergé, elle voit la majorité des prêtres du diocèse refuser d'y prêter serment. Rien donc en 1791 n'annonce cette contre-révolution qui, à partir de 1793, se saisit de l'ouest de la France et menace la République dans son existence.

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« • Les campagnes, déjà fragilisées par de mauvaises récoltes récurrentes , sont touchées de plein fouet par la peste noire qui sévit pendant près d'une année en 1348.

A partir de 1349, et jusqu'en 1351, la famine succède à la peste, contribuant ainsi à une baisse très sensible de la démographie.

Enfin, aux fléaux naturels , la guerre de Cent Ans ajoute ses effets dévastateurs.

La défaite de l'olthrs {1356) ouvre l'Anjou aux bandes armées et à une occupation anglaise qui devait durer plus de vingt ans.

C'est au cours de la guerre de Cent Ans que les principales villes angevines s'entourent de remparts et de divers ouvrages de fortification.

• En 1434, le domaine angevin est partagé entre les deux frères du duc Louis Ill, qui possède également la Touraine depuis 1424 .

Ainsi , René le Bon reçoit l'Anjou et la Touraine , tandis que Charles hérite du Maine .

Sous le règne de René le Bon, l'Anjou connaît une renaissance des arts et des lettres , favorisée par l'Introduction de l'Imprimerie en 1477, et une floraison de rèsidences bourgeoises et princières dont le chateau de Saumur n'est pas le moindre exemple.

• A la mort de René le Bon (1480), chef de la branche aînée de la maison d'Anjou , et de Charles du Maine (1481), chef de la branche cadette, Louis Xl recueille par succession la majorité de leurs possessions : la maison d 'Anjou est rattachée , cette fois définitivemen~ à la couronne.

fANIOU DEPUIS LE lVI' SlkLE lES GUUIES DE REUGION • La Réform e apparaît en Anjou en 1539 quand un premier bûcher est allumé à Angers contre la religion réformée .

Le condamné est un barbier de Sancerre, Denis Brion, qui avait trouvé refuge dans la capitale de la province .

Mais c'est le 14 octobre 1560 qu'éclate la guerre civile au cours d'un épisode connu sous le nom de la «journée des mouchoirs» .

Ce jour-là, alors que se tiennent les États provinciaux d'Anjou, préparant les états généraux d'Orléans, des gentilshommes huguenots réussissent à imposer l'élection de trois des leurs comme députés.

Dès lors, villes et campagnes s'embrasent La création de la Ligue en 1567 trouve en Anjou des partisans si nombreu x que même l'abjuration du roi IIHrl W ne suffit pas à dèsarmer les ligueurs angevins qui trouvent en la personne du duc de Mercœur un chef particulièrement actif .

Et ce n 'est qu'après la proclamation de l'édit de Nantes , préparé à Angers par Henri IV, que le calme revient LA FIONDE ·En 1620, Louis Xlii donne l'Anjou à sa mère, M•rletle MUids .

Cette donation suscite de nombreuses réticences qui s'exacerbent lors de la Fronde (1648-1653).

Lorsque celle-. »

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