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Histoire et géographie de l'Indonésie

Publié le 22/02/2012

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République d'Asie du Sud-Est s'étendant sur 1 919 317 km² (9 millions de km² en comptant la zone économique maritime), et comptant environ 242 millions d'habitants. La capitale est Djakarta, les autres villes importantes étant Bandung, Surabaya, Medan, Palembang, Semarang, Ujung Pandang (1 000 000 d'habitants) et Yogyakarta (700 000 habitants).
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« L'INDONÉSIE AU XXe SIÈCLE Après trois cents ans d'occupation néerlandaise et trois ans d'occupation japonaise (après la capitulation du 8 mars1942), Sukarno et Mohammad Hatta, les dirigeants du mouvement nationaliste, proclament le 17 août 1945l'indépendance de l'immense archipel que forme, en Asie du Sud-Est, l'Indonésie, qui était le fleuron de l'empirenéerlandais.

Bien que sa population soit en majorité musulmane, la nouvelle république n'est pas islamique.

Sukarnoet M.

Hatta en sont respectivement le président et le vice-président.

Les Hollandais ne reconnaissent pas cet Étatet veulent récupérer leur colonie.

La lutte pour l'indépendance va durer quatre ans : de difficiles négociations(accords de Linggajati (Cheribon), novembre 1946, et du Renville, janvier 1948) alternent avec les « opérations depolice » néerlandaises (juillet 1947, décembre 1948) qui réduisent la République à une portion de Java et deSumatra, les zones pétrolifères retombant aux mains des Pays-Bas.

Simultanément, la République est déchirée pardes luttes internes : la Constitution de 1945 prévoyait un régime présidentiel fort ; il évolue vers un régimeparlementaire ; les ultranationalistes tentent un putsch (juillet 1946), l'armée hésite mais choisit de rester fidèle augouvernement et, un peu plus tard, écrase les communistes accusés de vouloir prendre le pouvoir (« affaire deMadiun », septembre 1948). Sous la pression de l'ONU et des États-Unis, les Pays-Bas négocient les « accords de la Table Ronde » (La Haye, 2novembre 1949), qui fondent la fédération des États-Unis d'Indonésie et une Union hollando-indonésienne entrecette fédération et les Pays-Bas, la Nouvelle-Guinée (Irian) occidentale restant provisoirement sous contrôlenéerlandais.

Mais après le transfert de souveraineté (27 décembre 1949), les quinze États fédérés se rallient à laRépublique, réunifiée le 17 août 1950.

Seule la République des Moluques du Sud résiste jusqu'en novembre. Démocratie parlementaire (1950-1959). La Constitution provisoire de 1950 institue un régime parlementaire qui sera marqué par l'instabilité : sixgouvernements se succèdent en sept ans.

Conservateurs et dominés par les musulmans réformistes, les troispremiers tentent en vain d'assurer la sécurité (lutte armée du Darul-Islam pour un État islamique, 1948-1962) et deredresser une économie dominée par les Hollandais et les Sino-Indonésiens.

En 1952, un putsch de l'armée contre lerégime parlementaire échoue.

En 1955, alors que la montée des nationalistes favorables à Sukarno est soulignée parla réunion de la Conférence afro-asiatique de Bandung (avril) qui datera l'émergence du tiers monde, les premièresélections consacrent quatre grands partis : le PNI (Parti national d'Indonésie de Sukarno), le Masjumi (musulmanréformiste), le Nahdatul Ulama (« Renaissance des oulémas », musulman traditionaliste) et enfin le PKI (Particommuniste indonésien), dont le succès imprévu inquiète les courants musulmans et militaires.

Après l'abrogationdes « accords de la Table Ronde » (1956), la campagne pour libérer l'Irian provoque la nationalisation des biensnéerlandais (1957).

Dans le même temps, des rébellions militaires, soutenues secrètement par les États-Unis,. »

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