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Histoire et Géographie de l'Ouzbékistan

Publié le 22/02/2012

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République d'Asie centrale, d'une superficie de 447 400 km², comptant environ 26,8 millions d'habitants. Le pays est situé entre la mer d'Aral et l'Afghanistan. Sa capitale est Tachkent, les autres villes importantes sont Samarkand et Boukhara. Géographie L'Ouzbékistan est formé d'une partie désertique (désert du Kysylkoum) et d'une partie montagneuse où l'altitude atteint 4643 m (monts Hissar). Le climat est continental.
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« L'OUZBÉKISTAN AU XXe SIÈCLE L'histoire de l'Ouzbékistan, plus que celle des républiques voisines d'Asie centrale, est à la croisée des forces quisont à l'origine des identités actuelles de cette partie de l'Asie : la turquisation d'une civilisation à base iranienne,l'héritage de l'Empire mongol, l'impact de la conquête russe au xixe siècle, puis celui de la période soviétique.

LesRusses soumettent Boukhara, Khiva et Kokand entre 1853 et 1873, leur imposant à tous un statut de protectorat en1873, puis rattachent Kokand en 1876 au Gouvernement général du Turkestan créé en 1867, pour cause de rébellionendémique.

L'état d'urgence décrété en 1905 n'empêche pas l'embrasement de la région en 1916, prélude auxbouleversements qui ont accompagné la chute du tsarisme et la prise de pouvoir par les bolcheviks en octobre 1917.Le mouvement intellectuel local des Djadids, qui s'était manifesté dans le cadre du réformisme musulman d'originetatare, s'était déjà radicalisé (société secrète, partis nationalistes).

Coupé du centre par l'Armée blanche quicombat les bolcheviks, le Turkestan connaît une grave famine et sort affaibli et divisé de la guerre civile.

Dès lors, lechoix est clair entre les partisans du régime soviétique - soit issus de l'élite réformiste dont certains vont devenir lescadres des républiques populaires de Boukhara et du Khorezm (1920-1924), soit administrateurs coloniauxreconvertis en révolutionnaires à la tête du soviet (russe) de Tachkent - et leurs adversaires, membres del'éphémère Autonomie musulmane de Kokand dont le bombardement allait donner naissance à la longue révolte desBasmatchis (1918-1928).

La République socialiste soviétique (RSS) d'Ouzbékistan est fondée le 29 octobre 1924.C'est la première fois que le mot « Ouzbékistan » est utilisé pour nommer une entité politique aux frontières biendélimitées.

Mais dès 1922, le pouvoir soviétique était entré dans sa phase opérationnelle au Turkestan : découpageterritorial de 1924 à 1936, campagne d'alphabétisation, hujum (libération de la femme), jusqu'au coup d'arrêt portépar Staline contre la « subversion nationaliste » des élites locales. L'Ouzbékistan est marqué par une explosion démographique à partir des années 1950.

En 1970, les Ouzbeksprennent rang devant un groupe slave (les Biélorusses) et deviennent la troisième nation de l'URSS par sapopulation.

Le développement, dans le cadre du volontarisme soviétique, de la monoculture du coton qui a occupé àson apogée, au début des années 1980, jusqu'à 90 % des terres cultivées, a complètement miné l'équilibreéconomique et écologique du pays.

La catastrophe subie par la mer d'Aral en est l'illustration. Un pouvoir autoritaire après l'indépendance. En juin 1989, alors que l'URSS se délite, Islam Karimov (1938-) est élu premier secrétaire du Parti communiste de larépublique soviétique d'Ouzbékistan, puis président en mars 1990.

Après la proclamation de l'indépendance le 1erseptembre 1991, il est de nouveau élu président en décembre, avec près de 80 % des voix, contre MohammedSaleh, un intellectuel laïc et nationaliste, dirigeant du mouvement Erk.

Après ce commencement relativementdémocratique, I.

Karimov s'attelle à réduire peu à peu l'ensemble des oppositions, mettant en place un régimeautoritaire et répressif.

En janvier 1992, il démet son Premier ministre Shukrullah Mirsaïdov et impose un contrôleabsolu sur le parti présidentiel et ses épigones.

Puis le président s'attaque aux oppositions laïque et islamiste.

Unerévolte islamiste à Namangan (vallée de Ferghana), menée par Taher Yoldashev, est réprimée en mars 1992.

Ledirigeant du Parti de la renaissance islamique, Abdoullah Outaev est arrêté en décembre.

Le mufti officiel de larépublique, Mohammed Youssouf, pas assez docile, est contraint à l'exil en mars 1993.

Les partis de la mouvancenationaliste et démocrate, Erk et Birlik (dirigé par les frères Poulatov), sont interdits. Sur le plan extérieur, l'Ouzbékistan prend ses distances avec la Russie (adhésion à la CEI [Communauté d'Étatsindépendants] et à l'Union douanière, mais départ des officiers et des gardes-frontières russes) et tente d'établirdes liens directs avec les États-Unis (accord symbolique de coopération militaire en 1995).

La reprise de l'agitationislamiste en décembre 1997 dans la vallée de Ferghana, suivie d'un attentat contre le président le 16 février 1999,culmine avec les attaques armées opérées à partir de l'Afghanistan et du Tadjikistan par le parti Hizb-ul Tahrir, dirigépar Taher Yoldashev et Joma Namangani.

L'Ouzbékistan ferme ses frontières et est contraint de se rapprocher de laRussie.. »

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