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Histoire et Géographie des Philippines

Publié le 22/02/2012

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Etat insulaire de l'Asie du Sud-Est, qui s'étend sur 300 439 km². La population s'élève à 87,9 millions d'habitants. La capitale est Manille, les autres villes importantes sont Quezon City, Davao, Cebu et Iloilo. La langue officielle est le tagalog. Géographie. Les Philippines sont constituées de plus de sept mille îles, les plus grandes étant Luçon, Mindanao, Negros, Samar, Panay et Palawan. Le paysage est montagneux, couvert de forêts vierges et de savanes. L'altitude maximale est atteinte au mont Apo (2955 m). Le climat est essentiellement tropical.
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« LES PHILIPPINES AU XXe SIÈCLE Influencé par José Rizal (1861-1896), auteur du roman Noli me tangere (« Ne me touchez pas ») qui dépeint les souffrances du peuplephilippin sous la tyrannie espagnole, le mouvement nationaliste trouve ses organisateurs en Andrès Bonifacio (1863-1896), puis EmilioAguinaldo (1869-1964).

Les nationalistes déclenchent en 1896 une insurrection et proclament la République.

Divisés puis battus, ilsdoivent cesser le combat.

E.

Aguinaldo s'exile à Hong Kong.

Avec le déclenchement de la guerre hispano-américaine, les États-Unis fontirruption sur la scène.

Vaincue, l'Espagne cède l'archipel aux États-Unis par le traité de Paris (10 décembre 1898). Les réformes et les engagements des États-Unis. Dans la confusion, E.

Aguinaldo est revenu au pays et a proclamé l'indépendance (18 juin 1898).

Il fait adopter la Constitution de Malolos,sur le modèle de la Constitution cubaine de 1895, et poursuit la lutte armée contre les États-Unis.

Alors que le pays n'est pas encoretotalement pacifié, Washington engage de profondes réformes du système politique, administratif, éducatif et économique, qui obtiennentle soutien des ilustrados (« les lettrés ») qui ont fondé le Parti fédéraliste (décembre 1900).

Si ces derniers militent pour que lesPhilippines deviennent un État de l'Union, de jeunes radicaux - Manuel Quezon y Molina (1878-1944), Sergio Osmena (1878-1961) -lancent le Parti nationaliste qui dénonce les collaborateurs.

Lors des premières élections à l'Assemblée philippine (1907), les premièreslégislatives libres d'Asie, les nationalistes l'emportent.

Ils domineront la scène politique jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale.

En1913, l'arrivée d'un gouverneur libéral, Francis Burton Harrison (1913-1921), accélère la « philippinisation » de l'administration.

L'adoptionde la loi Jones ou Philippine Autonomy Act, le 29 août 1916, va encore plus loin en inscrivant dans son préambule que les gouvernementsdes États-Unis ont toujours eu « l'intention d'accorder l'indépendance aux Philippines dès qu'un gouvernement stable pourrait y être établi».

Après le retour au pouvoir des républicains à Washington, en novembre 1920, le processus d'émancipation national connaît une longuepause.

Avec la crise de 1929, l'expression nationaliste renaît.

En 1930, Crisanto Evangelista fonde le Parti communiste philippin (7novembre), Pedro Abad Santos, le Parti socialiste, et Benignol Ramos, la Sakdal (« Protestation »).

La question de l'indépendance renaîtdans ce contexte avec d'autant plus d'acuité que les démocrates reviennent aux affaires en 1932. Les modalités de l'accès à l'indépendance. En décembre 1931, S.

Osmena et Manuel Roxas y Acuna (1892-1948) viennent apporter à Washington leur soutien au projet de loid'indépendance du représentant Harry Hawes (Missouri).

En dépit du veto émis par le président Herbert Hoover (1929-1933), le Congrèsadopte le texte mais l'Assemblée philippine le rejette à l'initiative de M.

Quezon.

Le 24 mars 1934, le président Franklin D.

Rooseveltpromulgue une nouvelle loi (Tydings-McDuffie) qui prévoit un mandat de transition sur dix ans vers l'indépendance.

Le PhilippineIndependance Act instaurera un « Commonw ealth des Philippines » dès l'adoption d'une nouvelle Constitution.

Une Assembléeconstituante est élue le 10 juillet 1934 et son texte adopté par plébiscite l'année suivante.

Le 17 septembre 1935, M.

Quezon est élu à laprésidence du Commonw ealth et S.

Osmena à la vice-présidence.

En 1941, les deux hommes sont réélus.

Quatre semaines plus tard, laguerre du Pacifique est déclarée.

Dès le 7 décembre, les Philippines sont bombardées.

Débarqués dans le golfe de Lingyayen (22décembre), les Japonais s'emparent de Manille le 2 janvier 1942.

N'ayant pu négocier sa reddition, puis la neutralité de son pays, M.Quezon se réfugie aux États-Unis, où il forme un gouvernement en exil.

Avant de se replier sur l'Australie, le général américain DouglasMacArthur promet, le 17 mars 1942, de revenir (« I shall return »).

Ayant pris le contrôle de tout l'archipel après la bataille de Corregidor(mai 1942), Tokyo accorde l'indépendance aux Philippines (14 octobre 1943) et, par l'entremise de l'Association pour le service desnouvelles Philippines qui s'est substituée aux partis politiques, le Dr José Laurel est élu président de la République.

Avant que les troupesaméricaines ne débarquent à Leyte (20 octobre 1944), un mouvement de résistance nationale s'est développé contre l'occupation nipponeet ses collaborateurs.

Forte de son action pendant la guerre, l'Armée du pays philippin contre le Japon réunissant ceux qu'on appelle les «Huks » en langue tagalog, organisée par Luis Taruc et les militants communistes, se transforme en mouvement de lutte contre l'oligarchiedes propriétaires fonciers et réclame un meilleur accès des paysans à la terre.

Le 4 juillet 1946, l'archipel redevient indépendant.

M.

Roxasy Acuna devient le premier chef de l'État de la IIIe République.

Quelques mois après son élection, le 17 mars 1947, il signe un accord dedéfense avec les États-Unis permettant à ceux-ci de bénéficier pour 99 ans de bases militaires permanentes aux Philippines.

À sa mort, levice-président Elpidio Quirino (1890-1956) lui succède et négocie avec les insurgés huks.

Dénoncé pour la corruption de son régime, E.Quirino est battu, en 1953, par Ramon Magsaysay (1907-1957) qui obtiendra la reddition du leader huk.

Le président trouve la mort dansun accident d'avion et Carlos Garcia (1897-1971), du Parti nationaliste, prend les rênes du pouvoir.

Il est réélu en novembre 1957, maisson vice-président, Diosdalo Macapagal (1910-), du Parti libéral, le bat en 1961.

Bien qu'ayant fait voter la première réforme agraire dupays (1963), ce dernier est à son tour battu en 1965 par Ferdinand Marcos (1917-1989), du Parti nationaliste. La dictature Marcos. Tout en ayant réduit, en 1966, le bail concédé aux bases américaines à 25 ans, le président engage son pays aux côtés des États-Unisdans la guerre du Vietnam.

En 1969, réélu contre Sergio Osmena Jr pour un deuxième mandat, il ne cache plus son intentionanticonstitutionnelle de se maintenir au pouvoir pour lutter « contre la menace communiste » et de créer une « Nouvelle Société ».

Laviolence se déchaîne et les manifestations anti-américaines se multiplient.

Une guérilla maoïste, la Nouvelle armée du peuple (NAP),dirigée par José Maria Sison (1939-), fait son apparition en 1969, tandis que renaît également une dissidence des musulmans au sud.

Unattentat orchestré par le régime contre une manifestation du Parti libéral de Benigno Aquino (1932-1983) sert de prétexte à la suspensionde l'habeas corpus puis à l'instauration de la loi martiale.

F.

Marcos relance l'idée d'une réforme agraire (1972), mais son système degouvernement sera fondé avant tout sur le clientélisme.

Nombre de monopoles publics et de sociétés d'État seront ainsi confiés auxproches du couple présidentiel.

Fragilisé par la crise économique, le régime vacille après l'assassinat, à l'aéroport de Manille, du sénateurBenigno Aquino, de retour d'exil aux États-Unis (23 août 1983).

La crise économique s'aggrave et, sous la pression de Washington, F.Marcos organise le 7 février 1986 une élection présidentielle.

En dépit de l'annonce de sa victoire, le chef de l'État est battu par la veuvedu sénateur assassiné, Corazon Aquino (1933-).

Sous la pression de manifestations non violentes sur la principale artère de la capitale etavec le soutien du cardinal Sin, la « Dame en jaune » s'impose.

Elle restera au pouvoir jusqu'en 1992, tandis que le président déchu et safamille sont exilés à Hawaii.

Le retour à la démocratie est l'œuvre de Cory Aquino et de son vice-président Fidel Ramos (1928-).

Cetancien officier général, longtemps fidèle de F.

Marcos, est, le 1er juillet 1992, le premier protestant à devenir président de la République.Au cours de son mandat - la Constitution n'en permet qu'un seul -, F.

Ramos met un terme à la dissidence militaire, légalise le Particommuniste, tandis que se retirent toutes les troupes américaines.

En 1998, c'est son vice-président et rival malheureux de 1992, JosephEstrada (1937-), qui lui succède.

Accusé de corruption, il doit démissionner en 2001.. »

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