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Histoire et géographie du Nicaragua

Publié le 22/02/2012

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Situé au centre de l'Amérique Centrale, le Nicaragua, occupe une superficie de 129.494 kilomètres carrés. C'est le pays le moins peuplé de cette région du monde. La forme du pays est plus ou moins triangulaire. Le Nicaragua est bordé à l'est par la Mer des Antilles. Au nord, une frontière montagneuse le sépare du Honduras. Le sud est limité par la petite nation du Costa Rica et l'ouest fait face à l'Océan Pacifique. Géologie, climat, ressources naturelles: Le Nicaragua se caractérise par une dépression longue et relativement profonde (rift valley) qui s'étend vers le sud-ouest à partir du Golfe de Fonseca situé sur la côte Pacifique jusqu'à la frontière avec le Costa Rica. Deux grands lacs, le Managua et le Nicaragua, occupent près de la moitié de cette dépression et sont drainés par la rivière San Juan qui se jette dans la Mer des Antilles. Une rangée impressionnante de volcans est située sur la longueur de la dépression. Certains d'entre eux forment des îles pittoresques car ils sont situés au milieu des lacs. Les Etats-Unis avaient autrefois prévu de construire un canal reliant les deux océans dans cette tranchée. Cette région est aussi une des zones agricoles les plus productives du Nicaragua. De même, les grandes villes y compris la capitale Managua, sont situées dans ce passage entre les océans. La dépression est séparée du Pacifique à l'ouest par une étroite chaîne de montagnes et de collines.
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« LE NICARAGUA AU XXe SIÈCLE Après la dislocation de la Fédération centraméricaine en 1838, l'histoire du Nicaragua est marquée par l'antagonismeentre libéraux et conservateurs, souvent plus représentatif des conflits entre caudillos régionaux que d'intérêtssociaux ou de programmes idéologiques bien définis.

Grâce aux redistributions de terres et à la constructiond'infrastructures entreprises par les derniers gouvernements conservateurs du xixe siècle et surtout par le générallibéral José Santos Zelaya (1893-1909), l'essor de la monoculture caféière dynamise l'économie.

J.

Santos Zelayafonde une armée nationale et consolide le territoire nicaraguayen en y incorporant définitivement la côte atlantique,longtemps sous influence britannique.

Bien qu'ayant ouvert le pays aux capitaux américains, il est renversé en 1909par une rébellion conservatrice soutenue par les États-Unis, avec lesquels il s'était brouillé au sujet de la concessiond'un canal interocéanique sur le territoire nicaraguayen. Entre 1910 et 1933, des troupes américaines occupent le pays tout en laissant aux conservateurs l'apparence dupouvoir.

En 1914, le traité Bryan-Chamorro accorde aux États-Unis les droits exclusifs et perpétuels sur laconstruction de l'éventuel canal interocéanique nicaraguayen, ainsi qu'un bail de 99 ans sur le golfe de Fonseca etdeux îles de la côte atlantique.

Ces concessions sont confirmées en 1927, en pleine recrudescence des conflits civilsinternes, tandis qu'est formée une Garde nationale chargée de maintenir l'ordre après le départ des marines.

Lamainmise économique et politique de Washington suscite la résistance de la guérilla nationaliste du général CésarAugusto Sandino, qui réussit à provoquer le départ des troupes américaines en 1933.

Bien qu'ayant déposé lesarmes, il est trahi par le gouvernement du président Juan Bautista Sacasa (1933-1936), qui le laisse assassiner parle chef de la Garde nationale, Anastasio Somoza García (1896-1956), lequel prend le pouvoir en 1936. De la dynastie Somoza à la révolution sandiniste. Dès lors et jusqu'en 1979, c'est une véritable dynastie qui règne par la terreur sur le Nicaragua, dont elle fait un alliéindéfectible des États-Unis.

Assassiné en 1956, « Tacho » est remplacé, jusqu'en 1963, par son fils Luis (1922-1967) puis, après un bref intermède, par le frère de celui-ci, Anastasio (1925-1980), en 1967.

Sous leur règne, lecoton se substitue au café à partir des années 1950, tandis que commence à se développer une industrie légère etde biens intermédiaires.

Mais la famille Somoza accapare une bonne partie des ressources du pays et réprimeimplacablement toute opposition, y compris celle des élites traditionnelles.

En témoigne l'assassinat du journalistePedro Joaquín Chamorro en 1978, qui donne le signal de l'offensive finale contre le régime.

Très largement soutenupar la population, le Front sandiniste de libération nationale (FSLN), fondé en 1961 et rassemblant des groupes dediverses origines idéologiques, entre à Managua en juillet 1979. Malgré sa politique sociale volontariste (réforme agraire, éducation, santé…) et sa victoire aux élections de 1984, leFSLN, initialement appuyé par la bourgeoisie nationale antisomoziste, s'enlise rapidement dans les difficultés.

Minéepar la fuite des capitaux et l'attitude agressive du gouvernement américain de Ronald Reagan, qui, s'inquiétant del'influence cubaine et soviétique, finance la guérilla antisandiniste (Contra) et attise les conflits internes avec lesélites économiques, l'Église, ou les minorités (tels les Indiens Miskitos de la côte atlantique, dont la volontéd'autonomie culturelle se heurte à l'hostilité de Managua, ce qui suscite l'affrontement), affaiblie par ses propreserreurs, la révolution sandiniste assiégée perd la partie avec l'élection en 1990 de Violeta Chamorro (1929-). Pour le Nicaragua, frappé en 1998 par la tragédie de l'ouragan Mitch et gouverné à partir de 1997 par un présidentultraconservateur accusé de corruption et d'inefficience, Arnoldo Alemán (1946-), la dernière décennie du siècle secaractérise par la difficulté de la reconstruction économique et l'héritage empoisonné de la guerre civile.

Avec untrès fort taux de chômage, d'énormes inégalités sociales et la prolifération non maîtrisée des armes à feu, leNicaragua apparaissait, au tournant du siècle, comme l'un des pays les plus violents d'Amérique latine.. »

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