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Histoire et Géographie du Pakistan

Publié le 22/02/2012

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Etat d'Asie, qui s'étend sur 803 943 km² (sans compter la partie du Cachemire occupée). Il compte environ 170 millions d'habitants (dont 97% de musulmans). La capitale est Islamabad, les autres grandes villes du pays sont : Karachi, Lahore, Faisalabad Hyderabad et Multan.
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« En octobre 1999, le général Musharraf (commandant en chef de l'armée), qui devait être mis à la retraite, destituele premier ministre Nawaz Sharif.

Ce coup d'Etat fait monter d'un cran la tension dans la région.

Nawaz Sharif estcondamné à la réclusion à perpétuité en avril 2000.

En juin 2001, le général Musharraf cumule l'essentiel despouvoirs en devenant président du Pakistan.Le pays se retrouve sur le devant de l'actualité internationale lors de l'intervention américaine en Afghanistan enoctobre 2001.

En se rangeant aux côtés des Etats-Unis et en abandonnant ses alliés talibans, le général Musharrafréintègre le Pakistan dans la communauté internationale, mais fragilise la cohésion sociale à l'intérieur de son pays.En mai 2002, le pays est confronté à un autre danger au Cachemire avec la menace d'une nouvelle guerre avecl'Inde, finalement évitée.

En décembre 2003, payant sans doute son soutien aux Etats-Unis, le président Musharraféchappe de peu à deux attentats.En octobre 2005, le Cachemire est touché par un violent séisme : plus de 76 000 personnes trouvent la mort.

Lacatastrophe permet un léger rapprochement diplomatique avec son voisin indien.

En mars 2007, de nombreuxmanifestants défilent contre le président Musharraf, fortement contesté pour sa politique proaméricaine.

Le payss'enfonce peu à peu dans la crise entre pouvoir et islamistes, les attentats-suicides se multipliant, notamment enjuillet 2007 après le siège de la Mosquée rouge occupé par des milices islamistes.En octobre 2007, le président Musharraf est réélu à la tête de l'Etat.

Il prépare un partage du pouvoir avec BenazirBhutto, autorisée à rentrer au pays, mais celle-ci est visée par l'attentat le plus meurtrier de l'histoire du Pakistan.Devant les manifestations d'opposition, le président proclame l'Etat d'urgence en novembre 2007, condamné parl'opposition, dont Benazir Bhutto, avant qu'elle ne soit assassinée par des islamistes en décembre 2007.

En février2008, le scrutin législatif est marqué par la défaite du parti du président Musharraf, et par la victoire du PPP deBenazir Bhutto.

Les partis religieux sont également en fort recul.

C'est Youssouf Raza Gilani, du PPP, qui devientpremier ministre.Menacé de destitution et mis en minorité, le président Musharraf annonce en août 2008 sa démission de laprésidence.

Il est remplacé par Asif Ali Zardari, veuf de Benazir Bhutto. PolitiqueRépublique islamique.

Le président (Asif Ali Zardari depuis septembre 2008) est élu pour cinq ans par le Parlementislamique, composé de l'Assemblée nationale (deux cent dix-sept membres (dont deux cent sept musulmans) éluspour cinq ans) et du Sénat (87 membres élus pour six ans). LE PAKISTAN AU XXe SIÈCLE L'histoire du Pakistan se confond avec celle de l'Inde jusqu'en 1947, date de la Partition.

La crainte des élitesmusulmanes de subir la domination hindoue dans une Inde indépendante les conduit à revendiquer un territoireséparé pour les musulmans.

En 1940, la Ligue musulmane réclame la création du Pakistan (« pays des purs ») quivoit le jour le 14 août 1947.

Muhammad Ali Jinnah devient gouverneur général. Sa mort prématurée (1948) et l'assassinat de son successeur, Liaqat Ali Khan (1951) plongent le pays dansl'instabilité politique.

Le général Muhammad Ayyub Khan (1907-1974) saisit l'occasion pour s'emparer du pouvoir en1958 et instaure la loi martiale.

Il promulgue une nouvelle Constitution en 1962, celle de 1956 ayant été abrogée lorsde son coup d'État.

Elle stipule que les lois de l'État ne peuvent aller à l'encontre de la loi islamique (charia).

Durantson « règne », le Pakistan connaît une remarquable croissance économique, tributaire cependant de l'aide étrangère. Sur le plan extérieur, le Pakistan, qui craint les visées hégémoniques de l'Inde, forme des alliances avec les grandespuissances : les États-Unis (il devient membre de l'OTASE en 1954 et du pacte de Bagdad en 1955) et la Chine (àpartir de 1963).

La principale pomme de discorde entre le Pakistan et l'Inde demeure le Cachemire.

En 1948 déjà,une guerre a opposé les deux pays.

Elle s'est soldée par une division de la région, le Pakistan établissant sonprotectorat sur le Nord, qu'il appellera « Azad Cachemire » (Cachemire libre).

En 1965, un nouveau conflit met auxprises les deux voisins.

Il est arrêté grâce à une médiation de l'ONU et de l'Union soviétique, mais la question duCachemire n'est pas réglée. À partir de 1968, M.

Ayyub Khan est confronté à une forte opposition.

Il est contraint de démissionner l'annéesuivante, le pouvoir passant aux mains d'un autre général, Agha Muhammad Yahya Khan (1917-1980), qui instaurela loi martiale.

Les élections de décembre 1970 voient la victoire de la Ligue Awami du Pakistan oriental, menée parMujibur Rahman (1920-1975).

A.

M.

Yahya Khan, désireux d'empêcher M.

Rahman de prendre le contrôle dugouvernement central et inquiet face aux velléités autonomistes des Bengalis, lance une offensive meurtrière contrele Pakistan oriental.

Avec l'aide militaire indienne, les Bengalis mènent une guerre d'indépendance et proclament lasouveraineté du Bangladesh en 1971.

Cette sécession contribue à battre en brèche le ciment identitaire duPakistan, celui d'un État fondé sur le projet islamique.

La défaite contraint A.

M.

Yahya Khan à laisser le pouvoir àZulfikar Ali Bhutto, dont le parti, le Pakistan People's Party (Parti du peuple pakistanais, PPP), est en effet arrivé enseconde position lors des élections de 1970. Z.

A.

Bhutto se lance dans une politique dont l'idéologie puise dans le nationalisme, le socialisme et l'islam.

Elle luivaut le soutien des classes populaires.

En 1973, il fait adopter une nouvelle Constitution.

Sa hantise de voir sereproduire l'éclatement du pays l'amène à adopter une politique répressive pour mater les mouvements nationalistesrégionaux au Baloutchistan et dans la NWFP - Province de la frontière du Nord-Ouest (1972-1975).

Sur le planextérieur, il tente, d'une part, de se rapprocher de l'Union soviétique et de la Chine, d'autre part, de réorienter la. »

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