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Histoire et Géographie du Turkménistan

Publié le 22/02/2012

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Ancienne république de l'Union Soviétique, la république du Turkménistan se trouve en Asie Centrale, à l'est de la mer Caspienne. Elle longe l'Ouzbékistan, le Kazakhstan, l'Iran et l'Afghanistan. Elle s'étend approximativement sur une superficie de 488.100 kilomètres carrés. Sa capitale est Ashkhabad. Le Turkménistan est en grande partie désertique. L'élément topographique le plus marquant est le désert de Karakoum qui recouvre plus de 70% de la superficie totale. La région des montagnes Kopetdag est l'unique région montagneuse du Turkménistan et s'étend le long de sa frontière sud. Le pays n'est traversé que par un seul grand fleuve, l'Amou-Daria, qui coule à travers les régions les plus orientales. En raison des rares précipitations, de la forte évaporation et de l'humidité peu importante, le climat du Turkménistan est très sec. Les précipitations annuelles ne dépassent pas 15 centimètres dans le désert de Karakoum et 40 centimètres dans les montagnes de Kopetdag.
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« LE TURKMÉNISTAN AU XXe SIÈCLE Les Turkmènes sont en majorité descendants des tribus oghouz (turques) qui se déplacèrent en Asie centrale versle viiie siècle.

C'est seulement au xve siècle qu'ils se constituèrent en un groupe distinct, vivant aux confins de l'Iranet de l'Afghanistan.

Au xixe siècle, les Russes, au terme de violents combats, firent de ces territoires desprotectorats.

Un accord anglo-russe fut conclu en 1895, délimitant les zones d'influence respectives dans la région.Dès 1860, la Russie avait transformé cet espace en « région transcaspienne du Turkestan », au détriment desintérêts britanniques déjà présents en Afghanistan.

La Turkménie fut, avant le Pamir, l'un des derniers territoiresd'Asie centrale à passer sous le contrôle tsariste et Achkhabad devint le carrefour ferroviaire et administratif del'ensemble de la région.

Différentes factions d'un mouvement nationaliste turkmène se créèrent pour tenter, sanssuccès, de renverser le pouvoir russe en 1916. La révolution russe apparut localement comme un phénomène calqué et décalé.

Le Turkestan est proclamé socialisteen avril 1918 et en juillet un Gouvernement provisoire russe (et antibolchevique) entre en fonction dans cette régionde la Transcaspie, avec l'aide militaire britannique.

Différentes composantes nationalistes du Congrès turkmène,alliées aux armées blanches, mènent des combats contre les forces bolcheviques venues de Tachkent.

Envahi parl'Armée rouge après le retrait des Britanniques en 1920, le Turkménistan devient, le 27 octobre 1924, la Républiquesocialiste soviétique (RSS) de Turkménie.

La résistance aux troupes soviétiques persiste jusqu'en 1936, avec unevigueur particulière juste après la collectivisation agraire forcée de 1929. En 1984, on ne compte que quatre mosquées en activité (500 recensées en 1917).

L'intelligentsia turkmène commel'establishment officiel musulman ont été réprimés sinon déportés en masse.

Les confréries soufies, clandestines,sont cependant restées particulièrement actives.

La russification des cadres a été entreprise dès les années 1920,parallèlement à un projet de développement économique de type colonial.

Les tentatives de réappropriation dupouvoir par les Turkmènes se soldèrent par des échecs. Parallèlement à cette répression, les autorités soviétiques se sont efforcées de développer des campagnesd'alphabétisation-scolarisation des populations, d'implanter des activités économiques et d'irriguer de manièreintensive, sans souci de préservation des équilibres naturels.

L'assèchement de la mer d'Aral, au nord, estreprésentatif du désastre écologique.

Ce développement forcé a aussi conduit à une spécialisation économique trèsmarquée (hydrocarbure, coton), remise en cause dans les années 1980. L'indépendance et la question du gaz. Separmourad Niazov, premier secrétaire du Parti communiste turkmène depuis 1985, est élu président avantl'indépendance, qui est proclamée le 27 octobre 1991.

Il instaure d'emblée un régime dictatorial, fondé sur le cultede la personnalité.

Il est constamment réélu avec des scores de 99 %.

Soucieux de se détacher de l'influence russe,S.

Nyazov proclame la neutralité du Turkménistan, renvoie les militaires et les gardes-frontières russes, refuse toutaccord régional avec les autres républiques, se rapproche des taliban afghans dès 1995, tout en entretenant debons rapports avec l'Iran.

Le Turkménistan est la première république musulmane de l'ex-URSS a adopter l'alphabetlatin en remplacement du cyrillique (1993).

Mais cette indépendance dépend des revenus du gaz naturel.

Or,l'exportation de celui-ci vers les marchés européens, turc et asiatiques rencontre des difficultés : abandon du projetaméricain devant traverser l'Afghanistan (1998), sanctions américaines contre l'Iran, retard dans la mise en placed'un gazoduc transcaspien, parrainé par Washington.

À cela s'ajoutent les critiques américaines de plus en plusvirulentes sur le non-respect des droits de l'homme.

Les relations se tendent avec les États-Unis en 1999.

Fin 1999,le Turkménistan s'est rapproché de la Russie avec laquelle un accord d'exportation du gaz a été signé.

BorisSheykhmuradov, ministre des Affaires étrangères et symbole du rapprochement avec l'Occident, a démissionné enjuillet 2000, remplacé par Batyr Berdyev, plus proche de Moscou.. »

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