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HISTOIRE: Giulio Alberoni

Publié le 22/02/2012

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1664-1752 Né à Plaisance le 21 mai 1664, fils d'un modeste jardinier, il fut instruit par son curé, puis par les barnabites de l'église San Donnino, enfin par les jésuites de San Pietro, chez lesquels il entra à l'âge de seize ans environ. Peu après, à Ravenne, il fut distingué par le vice-légat pontifical, monsignore Berni, qui le prit pour majordome et l'ordonna prêtre. A cette époque, Alberoni approcha l'évoque de Borgo San Donnino, Alessandro Roncovieri. De l'ombre de celui-ci, il s'éleva au premier plan de la scène diplomatique en raison du rôle des Farnèse, ducs de Parme, dans la diplomatie européenne. Odoard (1622-1646), Ranuce II (1646-1694) et François (1694-1727) s'efforcèrent de limiter, avec l'aide française, la puissance de la Maison d'Autriche en Italie ; leur capitale représenta même " un des foyers des aspirations nationales " de la péninsule (H. Bedarida). La guerre de Succession d'Espagne fut à l'origine de la fortune d'Alberoni. François Farnèse, au début de 1702, avait envoyé en mission auprès de Vendôme, qui commandait l'armée française d'Italie, Alessandro Roncovieri. Le prélat obtint la neutralisation du Parmesan ; mais, ne pouvant, en raison de ses infirmités, suivre les mouvements du quartier général, il fut remplacé par son secrétaire, Alberoni. Saint-Simon a attribué le succès de celui-ci à de basses flatteries et déformé ses talents. En tant qu'agent de son souverain, le diplomate suivit Vendôme en Espagne lorsque celui-ci y fut envoyé par Louis XIV défendre le trône de Philippe V. Il y revint, après la mort du grand capitaine, comme envoyé extraordinaire de Parme à Madrid.
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« DES ROIS VENUS DE FRANCE Philippe V d'Espagne 5 décembre 1719 LE ROI CHEF D'ÉTAT La chute et l'exil du cardinal Alberoni Le 5 décembre 1719, le cardinal Alberoni, Premier ministre de Philippe V, tombe, victime de son ambition démesurée et de son inextinguible soif de pouvoir.

En l'espace de deux ans, il est parvenu à soulever les grandes puissances européennes contre l'Espagne.

Face à la menace de la Quadruple Alliance, qui réunit l'Empire, l'Angleterre, la France et la Hollande, le petit~fils du Roi~Soleil doit se débarrasser de son envahissant Premier ministre.

L orsque le marquis Annibal Scotti, ministre du duc de Parme, arrive à Madrid, le 29 novembre 1719, pour rencon­ trer Philippe V, il trouve le sou­ verain furieusement remonté contre son Premier ministre .

Le roi d'Espagne ne s'est pas remis du déshonneur militaire qui vient de l'accabler lors des revers essuyés face aux forces coalisées de l'Autriche, de l'An­ gleterre, de la France et de la Hollande.

Il maudit le cardinal Alberoni, à qui il impute la res­ ponsabilité de ces cuisants échecs.

Mais le Premier minis­ tre, sûr de lui et de son fait, ne ressent aucune inquiétude quant à son sort, ainsi qu'il s'en ouvre ce 29 novembre à Fran­ çois Famese, duc de Parme.

Il table sur le soutien, jamais démenti jusque-là, de celle qu'il a contribué à placer sur le trône d'Espagne cinq ans plus tôt, la reine Élisabeth.

C'est compter sans la pugnacité des membres de la Quadruple Alliance, en particulier sur celle de Philippe d'Orléans, régent de France.

C'est ce dernier qui convainc Scotti d'aller trouver Philippe V pour lui faire part des intentions secrètes de son Premier ministre, qui cherche à renverser la régence.

La femme de chambre de la reine s'en mêle Laura Piscatori, première femme de chambre de la reine, voit là l'occasion de se débarrasser du cardinal, qui veut l'empêcher de profiter des bonnes grâces dont elle. »

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