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Histoire LES TUDORS

Publié le 04/02/2019

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histoire

La période élisabéthaine

 

Élisabeth (1533 -1603) est âgée de vingt-cinq ans quand elle monte sur le trône. Son premier souci est de mettre fin aux conflits ravivés sous le règne de Marie Tudor. Elle signe avec la France le traité de paix de Cateau-Cambrésis (2 avril 1559), par lequel elle renonce à Calais, puis s’attache à renforcer l’anglicanisme en reprenant le titre de «chef unique et suprême de l’Église d’Angleterre» instauré par son père Henri VIII, et en proclamant F Acte d’uniformité, qui impose la religion anglicane. À l’étranger, elle sait tirer parti des divisions européennes. Mais la reine d’Écosse, Marie Stuart, cherche à faire valoir ses prétentions au trône d’Angleterre. En 1568, contrainte à l’abdication, elle vient chercher protection auprès d’Élisabeth, qui la fait emprisonner, puis transférer en résidence surveillée. Élisabeth parvient par des manoeuvres habiles à affaiblir la position des Espagnols en Flandre, et à leur faire concurrence dans le commerce avec le Nouveau Monde. En 1569, elle évite la guerre avec l’Espagne et la France, mais doit bientôt affronter une révolte orchestrée par les alliés de Marie Stuart. La répression est sanglante. Un autre complot est déjoué en 1571, visant à profiter de l’excommunication de la reine pour soulever les catholiques du pays contre elle. Malgré l’hostilité des Français contre les protestants (massacre de la Saint-Barthélemy nuit du 23 au 24 août 1572), elle cherche à se rapprocher de la France, redoutant l’ennemi espagnol. En 1586, elle signe un traité avec le roi d’Écosse Jacques VI, fils de Marie Stuart, reconnaissant ses droits à la succession d’Angleterre. Entre-temps, le ton s’est durci entre l’Angleterre et l’Espagne. En juillet 1588, l’invincible Armada, force navale considérable, est attaquée par les Anglais, qui, sans perdre un seul navire, infligent aux Espagnols la perte de la moitié de leur flotte, assurant une victoire complète et définitive à Élisabeth, qu’elle s’emploie à consolider en apportant son aide à Henri IV Marie Stuart, impliquée dans un complot, est exécutée le 8 février 1587. Les victoires militaires qu’elle obtient et la stabilité qu’elle assure au pays favorisent dans les dernières années de son règne une éclosion culturelle sans précédent: les arts culminent (peinture, musique, théâtre), la suprématie de l’Angleterre sur mer permet d’envisager la colonisation du Nouveau Monde. 

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« Les Tudor mâle, et la fait exécuter, sous prétexte d'adultère, le 19 mai 1536.

Le 30, il épouse Jeanne Seymour, qui lui donne un fils, Édouard.

La même année, il s'attaque aux monastères, dénonce le culte de saint Thomas Becket (1118-1170), martyr du clergé.

Le 17 décembre 1538, il est excommunié par le pape.

Il poursuit l'élaboration de sa doctri­ ne religieuse, que vient fixer le Liure du Roi (1543).

Il se débarrasse de ses conseillers les plus proches en les exécutant.

Il proi_ette le mariage de �arie Stuart, fille du roi d'Ecosse, avec son fils Edouard, cherche à pacifier le pays de Galles en le dotant d'une administration ratta­ chée au pouvoir central, et se lance encore dans une campagne où il s'allie à Charles Quint contre les Français.

L'entrevue du Camp du Drap d'or entre Henry VIII et François 1er met fin à cette campagne en juin 1546.

Le 28 janvier 1547, Henri VIII meurt d'une crise de goutte.

Il �aisse un royaume organisé et indépendant de l'Eglise de Rome, mais des caisses vides.

La conspiration écossaise et le retour au catholicisme À la mort de son père, Édouard (1537-1553) n'a que dix ans.

Sous le régime de protectorat mis en place par le duc de Somerset, oncle maternel d'Édouard, le mouvement calviniste, solidement implanté en Angleterre, cherche à gagner en infJuence.

Les Anglais espèrent �oujours l'union d'Edouard et de Marie Stuart d'Ecosse.

Mais les Écossais envisagent un mariage avec le dauphin de France.

La guerre reprend donc entre l'Angle­ terre et la France.

C'est un échec _pour les Anglais, qui sont contraints de quitter l'Ecosse.

Somerset est exécuté en 1552, et le roi Édouard VI meurt le 6 juillet 1553.

Le règne de Marie l" Tudor (1516-1558), fille de Henri VIII et de Catherine d'Aragon, marque le retour au catholicisme.

Après avoir réprimé cruellement le mouvement · de rébellion qui lui conteste le trône, ce qui lui É lisabeth r d'Angleterre (1533-1603), fille .....

d'Henri VIII et d'Anne Boleyn, compromise dans l'insurrection protestante sous le règne de Marle Tudor fut enfermée à la.

Tour de Londres.

� Marie rTudor, dite Marle la Catholique ou la Sanglante (151�1558), fille de Catherine d'Aragon, fut poursuivie parla haine d'Anne Boleyn mais succèda cependant à Edouard VI.

vaut le surnom de ((Bloody Mary» (Marie la san­ glante), elle épouse Philippe d'Espagne, fils de Charles Quint, en 1554.

Elle pourchasse l'hérésie protestante, fait allumer des bûchers.

Mais son époux devient roi d'Espagne, et entraîne rapide­ ment l'Angleterre dans une campagne désastreu­ se contre la France.

L'Angleterre perd Calais, sa dernière position sur le continent.

La période élisabéthaine Élisabeth (1533 -1603) est âgée de vingt-dnq ans quand elle monte sur le trône.

Son premier souci est de mettre fin aux conflits ravivés sous le règne de Marie Tudor.

Elle signe avec la France le traité de paix de Cateau-Cambrésis (2 avril 1559), par lequel elle renonce à Calais, puis s'attache à ren­ forcer l'anglicanisme en repr�nant le titre de ((chef unique et suprême de l'Eglise d'Angleter­ re» instauré par son père Henri VIII, et en procla­ mant l'Acte d'uniformité, qui impose la religion anglicane.

À l'étranger, elle sait tirer parti des divi­ sions européennes.

Mais la reine d'Ecosse, Marie Stuart, cherche à faire valoir ses prétentions au trône d'Angleterre.

En 1568, contrainte à l'abçlica­ tion, elle vient chercher protection auprès d'Elisa­ beth, qui la fait emprisonner, puis transférer en résidence surveillée.

Élisabeth parvient par des manœuvres habiles à affaiblir la position des Espagnols en Flandre, et à leur faire concurrence dans le commerce avec le Nouveau Monde.

En 1569, elle évite la guerre avec l'Espagne et la France, mais doit bientôt affronter une révolte orchestrée par les alliés de Marie Stuart.

La répression est sanglante.

Un autre complot est déjoué en 1571, visant à profiter de l'excommuni­ cation de la reine pour soulever les catholiques du pays contre elle.

Malgré l'hostilité des Français contre les protestants (massacre de la Saint-Bar­ thélemy, nuit du 23 au 24 août 1572), elle cherche à se rapprocher de la France, redoutant l'ennemi i Jacques VI d'Écosse ou Jacques ,., A d'Angleterre (156�1625) fut très Impopulaire en raison notamment du pouvoir accordé à ses favoris dont le fameux Buckingham.

LES GRANDS ARTISTES DE L'ÉPOQUE ÉLISABÉTHAINE Écrivains: William Shakespeare (1564-1616) Ham/et (1600) Macbeth (1605) Christopher Marlowe (1564-1593) La tragique histoire du docteur Faust Musiciens: Thomas Tallls (1505-1585) Pem in alium, (1573) motet à 40 voix.

John Dowland (1563-1626) Lachrimae (1604), pavanes pour 5 violes et pour luth.

espagnol.

En 1586, elle signe un traité avec le roi d'Ecosse Jacques VI, fils de Marie Stuart, recon­ naissant ses droits à la succession d'Angleterre.

Entre-temps, le ton s'est durci entre l'Angleterre et l'Espagne.

En juillet 1588, l'Invincible Armada, force navale considérable, est attaquée par les Anglais, qui, sans perdre un seul navire, infligent aux Espagnols la perte de la moitié de leur flotte, assurant une victoire complète et définitive à Éli­ sabeth, qu'elle s'emploie à consolider en appor­ tant son aide à Henri IV Marie Stuart, impliquée dans un complot, est exécutée le 8 février 1587.

Les victoires militaires qu'elle obtient et la stabili­ té qu'elle assure au pays favorisent dans les der­ nières années de son règne une éclosion culturel­ le sans précédent: les arts culminent (peinture, musique, théâtre), la suprématie de l'Angleterre sur mer permet d'_envisager la colonisation du Nouveau Monde.

Elisabeth l"' meurt le 24 mars 1603, sans descendance, et laisse le trône à Jacques VI d'Écosse.

Le règne des Tudors prend fin.

Celui des Stuarts commence.. »

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