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Histoire politique de la Belgique

Publié le 05/09/2012

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Lors des électio ns partielles de novembre 1936, Degrelle s’est présenté face au leader catholique de l’époque van Zeeland, mais la veille du scrutin, le cardinal de Malines a parlé en défaveur des rexistes et demandé de voter van Zeeland. Ceux-ci ont sombré dans une espèce d’alignement sur le fascisme et le nazisme. Le parti somb rera aussi dans la collaboration pendant la guerre notamment à cause des envies de pouvoir de Degrelle qui voulait se faire remarquer par Hitler. Il a d ’ailleurs pour ça, en 1941, prononcé un discours sur la germanité des wallons. Il rêve d'être l'homme de confiance d'Hitler pour diriger la Belgique. Degrelle va fonder une milice de volontaires qui constituera la légion Wallonie qui devait lutter contre le bolchévisme en URSS et ont été combattre sur les fronts de l'est pour les allemands avec l'uniforme SS. Ce sont bien souvent des rexistes qui étaient amenés à exercer des fonctions de pouvoir pendant la guerre, dans les commu nes par exemple. Mais Hitler ne l'appellera jamais au pouvoir. En 1945, Degrelle s’est enfui en Norvège et a réussi à rejoindre l’Espagne (neutre pendant la guerre) et s’est fait adopter par une aristocrate espagnole. Un procès fut organisé en Belgique qui condamna Degrelle à mort, mais il ne fut pas expatrié d’Esp agne car il avait obtenu la natio nalité. Il devint alors un homme d’affaires influent en Espagne. Le rexisme était essentiellement bruxellois et wallon. 5. la particratie (depuis la fin de la WWII) Actuellement, o n con naît beaucoup de partis politiques. Ils vo nt changer souvent de noms car c'est synonyme de changements, de nouveau départ (POB PS) L’après-g uerre a été influencé par la mise en œuvre de la réfo rme de l’état : volonté de plus de compétences pour les commu nautés et régions, question de Bruxelles. De 1968 à 19 78, l’unité des grands partis nationaux a été successivement mise à l’épreuve. Cela a eu des effets sur les partis nationaux (Flandre + Wallonie) : la scission. Le Parti Social-Chrétien est resté unitaire jusqu’en 1968 où il s’est divisé en PSC et CVP. Cela s’est fait principalement à cause de la flamandisation de l’université de Louvain q ui était à l’origine francophone. Deux sections avaient été créées, mais en 60, les flamands ont souhaité le départ des étudiants francophones. Jusqu’en 1968, cela fut refusé mais un évêque (no mbreux dans le CA) s’est prononcé en faveur de la scission. Face à cela, le monde politique catholique a dû réagir et il s’est divisé. Les autres partis vont suivre, avec en 1972 les libéraux (PVV en Flandre et PLP en Wa llonie) et en 1978 les so cialistes (PS au sud et SP au nord). En 62 -63, il y eut aussi d es votes de lois qui devaient fixer les limites de la frontière linguistique et de Bruxelles, de façon définitive. On a essayé de tenir compte de la langue d’usage et c’est ainsi que l’on a créé des arrondissements enclavés (Commines, Mouscron et les Fourrons). Les bruxellois se so nt sentis un peu étouffés à cause de la limitation aux 19 communes et ça a renforcé le caractère insulaire des francop ho nes de la capitale. Des partis régionalistes ont alors vu le jour (ex : FDF en Wallonie en 64, parti wallon constitué entre 65 et 6 8 fusionne ses diverses co mposantes pour former le RW (rassemblement wallon) en 1968 et la NVA en Fland re [ex VU en 54]). Il y eut également la déconfessionnalisation relative de la vie politique belge à cause de la signature du pacte scolaire en 59. Ici, c’était la questio n du financement qui était posée et finalement la solution fut trouvée. Co mme il n’y avait pas de crise éco no mique, on décida de financer de manière égale toutes les écoles par le ministère de l’éducatio n nationale. Par la suite, le combat pour les idées chrétiennes ou laïques fut moins important sur la scène politique. En 1961, le parti libéra l a organisé un progra mme dans lequel ne figurait plus l’anticléricalisme des libéraux. Devenu le Parti de la Liberté et du Progrès (61), il vise à rassembler les partisans du néolibéralisme écono mique. On est alors reparti sur un co nflit basé sur l’économique et le social pour placer le clivage gauche-droite, à l’instar de la France. Mais en mai 1968, on assiste à une remise en question des bases de la so ciété occidentale et de nouveaux partis politiques apparaissent. Ces partis mettent l’accent sur la qualité de vie, l’environnement… En 1973, guerre de Kippour. Prise de conscience de la dépendance au pétrole. Les problèmes d’environnement sont devenus de plus en plus grands d’où la naissance du parti écologiste. En 1991, dans un contexte de crise économique, sociale et po litique, l’extrême droite et la défense des intérêts nationalistes voire régionalistes font une première percée: Front National, Vlaams Block en Belgique… rejets des partis traditionnels En 20 01-2002, les partis traditionnels, de leur côté, ont fait des changements de nom, de couleur, de logo... Derrière ça, volonté de lutter contre le désintérêt des électeurs 

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« donc une affaire privée, car elle était organisée exclusivement p ar l’Eglise. Cependant, ce qui n’a pas plu aux belges c’est que :Guillaume d’Orange a institué un réseau d’INSPECTEURS de l’enseignementLa loi va exiger que les enseig nants soient porteurs d’un DIPLÔME d ’une Ecole Normale de l’Etat (obligatoire pourêtre rétrib ué).

Cela ne plut pas car ça provoquait l’exclusion des religieux qui enseignaient, car souvent ilsn’avaient pas de diplôme ou alors un diplôme catholique.Le gouvernement a sup primé les SÉMINAIRES et a créé un séminaire d’Etat qui a laissé moin s de libertésecclésiastiques dans la formation des prêtres. C.

problèmes administratifs L’attribution des postes d e d éputé était problématique.- La répartition des emplois est en faveur des hollandais.

Dans l’organisation, 55 p ostes étaient données aux belgeset 55 autres aux hollandais alors qu’il y avait 3,5 millio ns de belges et 2 millions de hollandais.

Ceci ne co nstituaitdonc pas une représentation proportionnelle et les belges se sont plaint d’une surreprésentation des hollandais etd’une sous-représentation d es belges dans l’administration.- La langue de l’administration était le néerlandais.

Or, l'enseignement en Belgique était francophones et donc lesbelges diplômés sont des francophones.- Les postes d ans l’ad ministration ne pouvaient pas être confiés aux flamand s, car, souvent, les couches populairesn’avaient pas accès à un niveau d’instruction suffisant. 2.

L’unionisme (1828-1830) L’unionisme est un groupe de pression qui va lutter pour obtenir des changements, des réformes.« Union Nationale pour le Redressement des Griefs », communément appelée « UNIONISME » ou « mouvementunioniste ».On a appelé ça une Union car c’était un mouvement qui associait les catholiques belges aux libéraux, même s’ilsavaient des idéologies différentes.Ils avaient adopté, face aux hollandais, un but commun :Remettre en question la CONSTITUTIONExercer un CHANGEMENT fo ndamental dans les LIBERTÉSPour eux, il n’a jamais été question de séparatisme, l’UNION BELGO-HOLLANDAISE n’était pas remise en question àcondition que leurs volon tés soient entendues.

Tout cela se fait au nom de la liberté. Leur moyen :Faire PRESSION sur le gouvernement pour obtenir les réformes souhaitées en o rganisant un système dePÉTITIONS signées par l’élite belge, les notables (ce q ui donnait de l’importance à ces textes).

Ces listes étaientpubliées dans la presse.

Cette signature était un acte courageux compte tenu de la situatio n gouvernementale d umoment.

Les journaux p renaient aussi beaucoup de risques (à cause de la censure d’Etat) et les peinesencourues étaient des emprisonnements, des amendes, des suspensions de publication,…Cet unionisme va donner naissance à la révolution belge de 1830, sans l’avoir prémédité.

L’opposition belge contre lamonarchie hollandaise voit une explosion de la marmite de manière spontanée et non-préparée. 3.

Révolution belge de 1830 A.

révolution improvisée (août 1830) Cette révolution constituait un p assage d’un désir de réforme à une proclamatio n D’INDÉPENDANCE. Il eut un contexte particulier à cette révolution, car dans les années 18 30, beaucoup de révolutions ont éclaté.

Cela aREMIS EN CAUSE LES DÉCOUPAGES DU CONGRÈS DE VIENNE (Allemagne, Italie, France, Belgique, Pologne,…). Cependant, nulle part sauf en Belgique la révolution va avoir gain de cause. Au cours de l’été 1830, les belges vont être influencés par les événements de Paris.

En effet, le 25 juillet 1830, unerévolte à lieu à Paris.

Le roi Charles X a été balayé et remplacé par Louis-Philippe qui était un ro i dit ‘libéral’ car ilrespectait la charte issue d e la révolution. En France, on est donc passé d’une mo narchie absolue à une MONARCHIE PARLEMENTAIRE ; avec en toile de fon didéologique les libertés fondamentales. Pour les belges, l’exemple est important car il y a un parallélisme entre les revend ications belges et parisiennes.

Lesesprits s’échauffent donc et l’opinio n publiq ue est prête à se révolter. Le 25 août 1830, se déroule au théâtre de la monnaie le célèbre opéra d'Auber intitulé « LA MUETTE DE PORTICI ».

Cetopéra présente des analogies avec ce que vivent les belges. Portici fait partie du Royaume de Naples qui était dominé par le Royaume d’Espagne.

Ça raco nte l’histoire desnapolitains qui se sont révoltés contre le pouvoir esp agnol. Après la représentation, la bourgeoisie unioniste (audience de l’opéra) va quitter la salle pour manifester et casser ce quireprésente le pouvoir hollandais à Bruxelles.

Les bourgeo is seront ensuite rejoints par le peup le.

L’ordre sera rétabli lelendemain, mais cette émeute annoncera ce qui va suivre. B.

expulsion des Hollandais de Bruxelles (septembre 1830) Ces évènements ont évidemment inquiété le gouvernement et le roi.

De part et d'autre on s'attend à l'affrontement.

Les. »

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