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HISTOIRE: Robert Clive

Publié le 22/02/2012

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1725-1774 Le baron Robert Clive est né à Styche dans le Centre du Shropshire. Son père était un petit propriétaire terrien et un homme de loi et le jeune Clive, qui avait toujours préféré à l'étude, devint à l'âge de dix-huit ans commis aux écritures à la East India Company à Madras. Tout d'abord, il eut quelque peine à s'adapter moralement et physiquement au climat, mais les circonstances devaient bientôt mettre ses qualités en valeur et décider de son avenir. Au début du XVIIIe siècle, la Compagnie anglaise des Indes possédait trois points d'attache principaux : Bombay, Madras et Calcutta. Les traités conclus avec l'empire moghol lui permettaient en outre de faire du commerce dans plusieurs autres villes de l'Inde et de réaliser, grâce à l'exemption d'impôts (farman de 17I7), des revenus substantiels. Il s'agissait d'une compagnie privée et son succès comme sa prospérité dépendaient principalement de l'initiative personnelle des hommes qui la composaient. Au contraire, la Compagnie française des Indes Orientales, installée sur la côte du Coromandel (Pondichéry), dépendait de son gouvernement, ce qui la privait parfois de moyens d'action adéquats. Enfin, l'Angleterre avait à l'époque une supériorité maritime incontestable, tant au point de vue commercial que militaire et ce fut un facteur décisif.
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« gouvernement double fut aboli par Warren Hastings en 1772. Clive réorganisa le système postal en Inde pour les besoins officiels d'après les normes de régularité et de disciplinequi existaient déjà en Europe.

Dans ses relations politiques avec l'empereur Shah Alam de Delhi, qui ne possédaitplus aucun pouvoir réel, et le Nabâb Wazir d'Oudh, Clive se montra plein de sagesse.

Par le traité d'Allâhâbâd concluen août 1765, l'Oudh devenait un État-tampon sous l'autorité fictive du Nabâb.

Les districts de Kora et Allâhâbâdétaient attribués à l'empereur et la Compagnie anglaise s'engageait à lui payer deux millions de roupies en échangedu diwan (revenu) du Bengale, du Bibar et de l'Orissa (1765).

Il obtenait aussi un farman pour les possessions auCarnâtac et au Deccan. Certains Anglais préconisaient la conquête militaire immédiate et la marche sur Delhi, mais Clive comprit qu'uneambition trop clairement déclarée risquait d'éveiller bien des jalousies à l'intérieur et à l'extérieur du pays et decompromettre ainsi la position même des Anglais au Bengale.

Il pensa que l'intérêt des Britanniques était avant toutde développer une puissance économique et administrative plutôt que politique.

Les dissensions intérieures entredynasties rivales et le ressentiment latent des Hindous envers les musulmans étaient des avantages dont il sutprofiter ainsi que ses successeurs. Clive quitta l'Inde en 1767, lorsque sa santé devint trop mauvaise, et entra au Parlement où il fut tout d'abord trèsloué.

Mais les nouvelles reçues de l'Inde et les rapports concernant les fortunes énormes réalisées au Bengale parles Anglais commençaient à faire scandale à Londres.

Clive ne fut pas entièrement épargné.

Suivant le point de vueauquel on se place, les jugements sur sa personne et son caractère sont très divers et parfois opposés.

On ne peutnier cependant qu'il ait rendu de grands services à l'Empire britannique et que son pragmatisme et son sens inné desaffaires, joints à un courage réel, ne le mettent au rang des grands politiques.

Le fait que le riche Bengale soitdevenu rapidement très pauvre ne saurait lui être imputé personnellement.. »

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