Irak de 1900 à 1909 : Histoire
Publié le 30/12/2018
Extrait du document
Partie intégrante de l’Empire ottoman, ce qui deviendra après la Grande Guerre l’Irak est divisé en trois vilayets: Bagdad, Bassorah et Mossoul. La population est essentiellement arabe et musulmane, sunnite au nord et chiite au sud. Perpétuant une rivalité ancestrale, les deux communautés entretiennent des relations difficiles. L'Irak abrite aussi des minorités ethniques et religieuses très diverses: Kurdes, Perses, Turkistans, Lurs (de religion chiite), juifs (en 1900, la communauté juive de Bagdad est estimée à 50 000 âmes) et enfin chrétiens nestoriens ou de rite grégorien (orthodoxe). La faiblesse du réseau de communication, les disparités entre les villes et les campagnes, l'insuffisance des moyens financiers alloués à l'administration locale par la Sublime Porte, la corruption et le népotisme, l’incohérence des divisions administratives sont autant de facteurs expliquant le délabrement général de cette province. Les réformes engagées par Constantinople à la fin du siècle n’ont pas suffi à résoudre les dysfonctionnements qui persistent dans l’Empire. Encouragées par son déclin, les puissances occidentales cherchent à affermir leur autorité dans la région. La présence française y est d'ordre essentiellement culturel (expéditions
Liens utiles
- L'ART NOUVEAU de 1900 à 1909 : Histoire
- La Mode de 1900 à 1909 : Histoire
- LES CAPITALES DE L'Opérette de 1900 à 1909 : Histoire
- LE PARIS THÉÂTRAL de 1900 à 1909 : Histoire
- Russie de 1900 à 1909 : Histoire