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Isabelle de France et Édouard II d'Angleterre Un mariage pour sceller la paix

Publié le 04/09/2013

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Le 27 juin 1298, le pape rend son arbitrage, qui est entériné le 19 juin de l'année suivante par le traité de Montreuil-sur-Mer. Tandis qu'Edouard ler re¬couvre la Guyenne, sauf Bor¬deaux, la paix entre la France et l'Angleterre sera scellée par deux mariages : Edouard r épousera Marguerite, soeur de Philippe le Bel, et son fils est promis à Isabelle de France, fille de Philippe le Bel. En apprenant cette nouvelle, Phi¬lippine de Flandre pleure à la fois son fiancé, bien qu'elle ne l'ait pas rencontré, et le trône d'Angleterre. Quelque temps plus tard, elle écrit une lettre émouvante à Edouard r, mais, tout comme le Capétien, celui-ci ne mélange pas sentiment et politique...

Renonçant à l'alliance de la Flandre pour celle de la Fran¬ce, l'Anglais peut ainsi, par trois fois, prendre les armes contre l'Écosse.

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« alors figure de justicier suprê­ me .

Cette entente avec Philip­ pe IV le Bel, le comte de Flandre ne peut plus la sup­ porter et se tourne vers l'An­ gleterre .

Lors d'une visite à Edouard 1er, il discute des « pillages » et des incursions sur les côtes de ses domaines , mai s négocie également les fiançailles secrètes de sa fille Philippine avec l' héritier d 'An­ gleterre .

Afin de contrarier cette alli ance , Philippe le Bel confisque la Guyenne, pour laquelle Edouard !°' lui a rendu hommage , provoquant la rup­ ture avec l'Angleterre .

Le 3 1 août 1 2 9 3, la signature du traité de Lierre-en-Brabant vient officialiser les fiançailles de Philippine de Flandre et du prince Edouard.

Mais , pour L'INQUIÉTUDE D'EDOUARD r• Edouard 1" a régné trente-six ans sur l'Angleterre et pendant toutes ces années n'a connu presque aucune opposition à ses volontés.

S'il a réussi à soumettre la totalité de l'île à son autorité, il sait bien que cette situation est exceptionnelle et que les barons sont toujours prêts à se révolter si le roi fait preuve de la moindre faiblesse ou suscite leur mécontentement.

Il sait également que son fils, qui doit lui succéder sur le trône, n'est pas apte à s'attirer sinon l'admiration, du moins le respect des grands et du peuple.

Le prince de Galles n'est sensible qu 'aux plaisirs ; et son attachement pour ses favoris est déjà si marqué qu 'Edouard I°' juge prudent d 'exiler Pierre Gaveston, un gentilhomme de Guyenne qui a été élevé avec son fils.

Mais Edouard II n'aura pas la sagesse de son père et rappellera Gaveston, dont le retour lui sera funeste ...

marier sa fille , Cuy de Dam ­ pierre doit demander l'autori­ sation de son suzerain , le roi de France ...

Philippe le Bel en profite pour emprisonner son vassal jusqu ' à ce que Philip­ pine lui soit remise .

Aprè s une trêve conclue grâce au pape Boniface VIII , où chacun reste cependant sur ses po sitions , le comte de Flandre, effrayé de voir ses villes s'allier au roi de France, abjure son homma ­ ge le 27 janvier 1297 et signe un traité d 'alliance offens ive et défensive avec Edouard 1er.

Alor s que la Flandre est divi ­ sée entre les parti san s du comte et ceux du Capétien , ! ' Anglais s 'engage dans le conflit, mais accepte bientôt de négocier avec la France par l'entremise du pape .

Des liens politiques et familiaux Le 27 juin 12 98, le pape rend son arbitrage, qui est entériné le 19 juin de l'année suivante par le traité de Montreuil-sur­ Mer .

Tandis qu'Edouard 1e r re­ couvre la Guyenne , sauf Bor­ deaux, la paix entre la France et l'Angleterre sera scellée par deux mariages : Edouard 1e r épousera Marguerite , sœur de Philippe le Bel , et son fils est promis à Isabelle de France, fille de Philippe le Bel.

En apprenant cette nouvelle, Phi­ lippine de Flandre pleure à la fois son fiancé, bien qu 'elle ne l'ait pas rencontré, et le trône d'Angleterre .

Quelque temps plus tard, elle écrit une lettre émouvante à Edouard 1er, mais , tout comme le Capétien, celui­ ci ne mélange pas sentiment et politique ...

Renonçant à l'alliance de la Flandre pour celle de la Fran­ ce, !'Anglais peut ainsi, par trois fois, prendre les armes contre l'Écosse.

Alors que ses noces avec la princesse Mar­ guerite sont célébrées en sep­ tembre 1299, celles de son fils EDITI ONS ATlAS c E "' "" " a; 0 ê5 .c CL et d'Isabelle de France sont différées jusqu 'à ce que les fiancés, respectivement nés en 1284 et en 1292 , soient léga­ lement en âge de se marier .

En juillet 13 07 , lors d'une quatriè­ me campagne contre les Écos­ sais, Edouard 1e r est emporté par la maladie .

Au prince de Galles , son successeur, il a fait trois recommandations : ne quitter les armes qu'après avoir soumis les Écossais ; ne pas rappeler d 'exil son ancien favori, Pierre Gaveston ; épou­ ser Isabelle de France .

Edouard li ne tient que la der­ nière promesse .

Satisfait de l'hommage que lui rendent quelques seigneurs écossais, il s'empresse de se rendre à Boulogne-sur-Mer, où son ma­ riage doit être célébré en jan­ vier 13 08 , et où il a déjà dépê­ ché Gaveston .... »

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