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Jean de Bedford régent du royaume de France

Publié le 05/09/2013

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Né en 1389, Jean de Lancastre, duc de Bedford, a déjà une grande expérience du pouvoir. Son frère, Henry V, lui a réguliè¬rement confié la lieutenance du royaume d'Angleterre lors de ses expéditions sur le conti¬nent. A la mort du roi, Bedford est nommé « protecteur et défenseur du royaume et de l'Église d'Angleterre « en atten-dant la majorité du jeune Henry VI, dont il est également le tuteur. Mais c'est de l'autre côté de la Manche que le des¬tin l'appelle, et il abandonne le gouvernement de l'Angleterre à son frère Humphrey, duc de Gloucester. En 1423, pour assu¬rer ses chances de succès, il épouse Anne, la soeur du duc de Bourgogne, puis tisse un ré-seau d'alliances avec, outre Philippe le Bon, le duc Jean V de Bretagne et le comte Jean r de Foix. Son autorité s'étend alors sur la Normandie, une partie de la Guyenne, de la Champagne et de la Picardie, ainsi que sur les terres bourgui-gnonnes de l'Artois à la Flan-dre. Lorsque Henry VI s'instal-lera à Paris, en 1430, Bedford abandonne officiellement la régence. Mais il continuera d'exercer le pouvoir jusqu'à sa mort, le 14 septembre 1435.

« accompagnent le passage du cortège funèbre.

Né en 13 8 9 , Jean de Lancastre , duc de Bedford, a déjà une grande expérience du pouvoir.

Son frère, Henry V , lui a réguliè­ rement confié la lieutenance du royaume d'Angleterre lors de ses expédition s sur le conti­ nent.

A la mort du roi, Bedford est nommé « protecteur et défenseur du royaume et de l'Église d'Angleterre » en atten­ dant la majorité du jeune Henry VI, dont il est également le tuteur.

Mais c' est de l'autre côté de la Manche que le des­ tin l'appelle, et il abandonne le gouvernement de l'Angleterre à son frère Humphrey, duc de Gloucester .

En 142 3, pour assu ­ rer ses chances de succès, il épouse Anne, la sœur du duc de Bourgogne , puis tisse un ré­ seau d' alliances avec, outre Philippe le Bon , le duc Jean V de Bretagne et le comte Jean ie' de Foix .

Son autorité s'étend alors sur la Normandie, une partie de la Guyenne, de la Champagne et de la P icardie, ainsi que sur les terres bourgui­ gnonnes de l'Artois à la Flan­ dre.

Lorsque Henry VI s'instal­ lera à Paris, en 1430, Bedford abandonne officiellement la régence .

Mais il continuera d'exercer le pouvoir jusqu 'à sa mort , le 14 septembre 143 5.

Ménager le peuple de France Très actif et d 'une froide intel­ ligence , Bedford va, au nom d'Henry VI, administrer le royaume de France avec effica­ cité et rigueur.

Conscient de la vanité de sa mission s'il n'a pas l'appui de l'administration du défunt Charles VI, il s 'efforce de la ménager et maintient à leur poste la plupart des agents du roi ainsi que les membres du Parlement , à commencer par son président , le très influent Philippe de Morvilliers .

Dan s les provinces, il refuse les « purges >> et laisse en place les « hommes de terrain >> français .

Les lois et coutumes du royau­ me , les franchi ses des villes, les privilèges des corporations sont confirmés.

En Normandie, terre conquise de haute lutte par Henry V, s i les baillis sont désormai s anglais, Bedford tente d 'assouplir ce qui est res­ senti malgré tout comme une occupation en réduisant la ran­ çon de Rouen et en mettant un terme aux expropriations .

A Paris , dans toutes les juridic ­ tions et administrations, à !'Hô­ tel de Ville comme au Châtelet , les partisan s de Philippe le Bon tiennent les rênes .

Et le régent , pour ne pas provoquer un conflit avec un allié imprévi­ sible, maintient en place les Bourguignons .

D'autant que l'occupation de la capitale, assurée par à peine plus de trois cents soldats anglais, ne peut être qu 'un leurre ! L..:armée , elle , est largement concernée par les change­ ments .

Certes, les troupes sol­ dées n'exigent pour obéir que d'être payées, mais à présent elles sont toutes commandées par des capitaines anglais .

Comme les places fortes de Normandie, têtes de pont de la reconquête et bases arrière des forces armées anglaises .

ifiB111E DITI ONS lll'l!I ATLAS GLOUCESTER, LE FRÈRE TURBULENT DE BEDFORD En 1422, le duc de Bedford confie la régence du royaume d'Angleterre à son frère, le duc Humphrey de Gloucester .

Cet homme ambitieux et brouillon tente, après avoir épousé Jacqueline de Bavière­ Hainaut, de s'arroger le Hainaut , terre du duc de Bourgogne -qu'il irritera fort et poussera ainsi à passer un temps dans le camp anti- anglais .

A Londres, Gloucester entre en lutte avec son oncle Beaufort.

A sa mort, à la fin de l'été 1435, la fragile concorde que Bedford a su maintenir en Angleterre vole en éclats, et de nombreuses révoltes déchirent le royaume .

Très puissant sous la régence d'Henry VI, Gloucester voit son influence décliner au fil des ans .

Arrêté pour haute trahison en 1447, il est retrouvé mort dans sa prison le 23 février.

Malgré sa volonté sincère de ménager un royaume déchiré et ruiné par la guerre de Cent Ans et le conflit opposant Armagnacs et Bourguignons, Bedford reste un baron autori­ taire et peu apprécié des Français.

Son goût pour le luxe et sa politique fiscale lui aliè­ nent une grande partie de la population, qui refuse le ser­ ment d'allégeance qu'il pré­ tend lui imposer .

Cette sourde résistance fait finalement le jeu du « roi de Bourges », Charles VII.

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