Devoir de Philosophie

Koweït de 1990 à 1994 : Histoire

Publié le 16/01/2019

Extrait du document

histoire

En 1990, le Koweït connaît une crise politique sans précédent. En décembre 1989, des députés réclament le rétablissement du Parlement dissous en 1986, et, à partir de janvier 1990, des rassemblements en faveur de la démocratie sont organisés. Ils sont dans un premier temps violemment réprimés, puis tolérés. En avril 1990, l’émir du Koweït tente de dénouer la crise en annonçant la création d’un Conseil national, en partie élu au suffrage universel direct en juin 1990.

 

L’invasion

 

et la libération du Koweït

 

Les problèmes intérieurs sont cependant relégués au second plan

 

lorsqu’en juillet 1990 l’Irak accuse le Koweït d’avoir profité de la guerre contre l’Iran pour empiéter sur son territoire, de détourner une partie des réserves pétrolières de son gisement de Rumaylah, ainsi que de submerger le marché de quantités de pétrole bien supérieures aux quotas autorisés.

histoire

« Avant de fuir lt Kowti1, les troupes irakiennes 011t mis le [til aux puils de pétrole de l'émirat.

© Tomas Muscionico -Contact Press Images 678, qui autorise la force multinationale stationnée en Arabie Saoudite à libérer le Koweït par les armes si les troupes irakiennes ne le quittent pas avant le 15 janvier 1991.

Après de vaines tentatives dipl9matiques, la coalition menée par les Etats-Unis lance le 17 janvier l'opération .

Le bombardement aérien intensif de l'Irak est suivi le 24 février d'une offensive terrestre en direction du Koweït.

L'Irak, dont les forces au Koweït ont été anéanties, accepte de renoncer à l'annexion de l'émirat, et les opérations militaires prennent fin le 28 février.

Reeonstruction et reeomposition Un immense travail de reconstruction attend les Koweïtiens.

Aux pillages se sont ajoutées les destructions systématiques pratiquées par l'armée irakienne en déroute.

723 puits de pétrole ont notamment été incendiés.

Le coOt direct du conflit est par ailleurs important, le Koweït contribuant à hauteur de 22 milliards de dollars au financement de la coalition.

Les moyens financiers considérables mis à sa disposition permettent cependant de relancer rapidement l'économie koweïtienne : dès février 1992, les puits incendiés sont tous éteints et, en novembre 1992,1a production de pétrole retrouve son niveau d'avant le conflit.

La situation politique reste cependant instable.

La chasse aux " collaborateurs "provoque le départ en masse de la population palestinienne.

Par ailleurs, la démocratisation du régime, promise par les autorités durant leur exil, se dessine lentement, malgré le soutien des États-Unis.

C'est seulement le 5 octobre 1992 qu'a lieu l'élection d'une nouvelle Assemblée nationale.

Avec 31 sièges sur 50, l'opposition (libéraux, indépendants et islamistes) l'emporte.

La nouvelle institution s'affirme rapidement par son activité législative et, surtout.

par sa dénonciation de la corruption.

La diminution du nombre de portefeuilles attribués à des députés, lors du remaniement ministériel de mars 1994, constitue cependant une claire mise en garde de la part du pouvoir.

Le Koweït reste confronté à la menace irakienne.

La frontière, dont le nouveau tracé est établi en janvier 1993, est violée à plusieurs reprises par Bagdad.

La sécurité du Koweït dépend donc entièrement de l'engagement des États-Unis à ses côtés.

Après la signature d'un pacte de défense en septembre 1991, les deux États mènent par deux fois, en janvier et juin 1993, des raids aériens contre l'Irak en représailles à ses provocations.

Dans l'espoir d'obtenir un allègement des sanctions internationales, Saddam Hussein accepte finalement, en novembre 1994, de reconnaître la souveraineté de son voisin.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles