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La bataille de Muret

Publié le 22/02/2012

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Le 12 septembre 1213, les armées toulousaines et aragonaises sous la direction du roi Pierre II sont décimées par les forces croisées. Le 12 septembre 1213, les armées toulousaines et aragonaises sous la direction du roi Pierre II sont décimées par les forces croisées. La défaite ouvre la voie à la domination sans partage de Simon de Montfort sur les terres occitanes. Située au sud de Toulouse, la ville de Muret n'abrite qu'une petite garnison de croisés. Décidé à en finir avec la présence des troupes occupantes dans les terres de ses vassaux, Pierre II d'Aragon choisit de prendre la ville. Le siège commence le 30 août 1213, peu de temps avant que Simon de Montfort n'arrive près de Muret.

« CAPETIENS Philippe II Auguste LE ROI CHEF DE GUERRE 12 septembre 1213 La miraculeuse victoire de Muret Dieu est avec les croisés.

Comment expliquer autrement la fulgurante victoire remportée à un contre dix par Simon de Montfort, le « héros de la croisade contre les Albigeois>>, sur les armées coalisées de Raimond VI de Toulouse et de Pierre Il d'Aragon ? Ce jour~là, à Muret, alors que les Français acquièrent une réputation d'invincibilité, le Languedoc tremble sur ses bases et l'Aragon perd son roi.

A Ja déroute succède le mas ­ sacre .

La fortune n'a pas été du côté des troupes déban­ dées du roi d'Aragon et du comte de Toulouse .

L'ex pé ­ rience militaire de Pierre II d'Aragon, qu i a fait merveille un an plus tôt contre les Maures , n'a ici servi à rien .

Pier­ re Il gît dans son sang , percé de mille coups de lances alors que son armée en déroute se fait massacrer par les troupes de Simon de Montfort .

Raimond VI, prudemment resté en arriè­ re, n'a rien pu faire pour son beau -frère et allié .

Toulouse et Aragon alliés Tout a commencé par un siège .

L'armée française affaiblie s'est réfugiée dans la petite cité de Muret.

Le moment est venu pour Raimond VI de se débar ­ rasser définitivement des croi­ s és qui mettent le Languedoc à feu et à sang depuis plus de six ans .

En outre , un avant-poste français à Muret, distant de Toulouse d'à peine trente kilo­ mètres , constitue un sérieu x danger .

Pierre Il d'Aragon a répondu à l'appel de Ra imond VI.

Peut­ être plus pour prévenir une incursion des croisés sur ses terres que pour aider son beau-frère .

Car Simon de Mont­ fort commence à se montrer menaçant.

Même le pape Inno­ cent Ill le soupçonne d'œuvrer pour son propre compte et d'oublier la lutte contre les hérétiques cathares.

Quant à. »

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