LA CEE (1962-1989)

« LE PUZZLE OCCIDENT AL Il.

Revers et succès 1.

La Politique Agricole Commune (PAC) Difficile réalisation de l'Europe agricole (longues négociations « les marathons »).La PAC comprend l'organisation des marchés importants (céréales, lait, viande ...

), la fixation de prix communs (dépenses de soutien des cours à l'exportation, montants compensatoires aux diffé­ rentes parités des monnaies, financés par le FEOGA).

Problémes : poids très différent des agricultures nationales (en 1985, RFA 2 °0 du PIB; Espagne : 12 ~0 ..

.).

Certains pays ont des relations commerciales privilégiées contraires à la préférence communau­ taire.

(La GB importe à bas prix viande, mouton et lait d'Australie et de N-Zélande).

Guerre commerciale interne sur les produits sensibles entre les agricultures méditerranéennes (vin, huile d'olive, agrumes).

Les subventions aux agriculteurs renforcent les excédents.

2.

L'Europe monétaire La crise du SMI bloque les politiques communautaires.

r" tentative pour stabiliser les monnaies : limiter la variation des parités à l'intérieur du « serpent ( ± 2,25 %), vite délaissé au profit du Système monétaire européen (1979).

Objectif: créer une zone de stabilité sur une nouvelle unité de compte, !'ECU, dont la valeur repose sur un cumul des valeurs des monnaies affectées d'un coefficient en fonction du PNB.

3.

Bilan et perspectives Fragiles succès de l'Europe verte et monétaire.

Démarrage de l'Europe « bleue » (pêche) et de la Recherche, rééquilibre Nord-Sud dans l'Europe des régions marquée par de fortes disparités de développement (FEDER, Programmes intégrés méditerranéens ...

).

Échec sur l'énergie (pas de front uni face au cartel OPEP dans la crise de 1973) et sur la lutte contre le chômage.

Plusieurs raisons : regain protectionniste (politique « nationale » de Mme Thatcher : renégociation de la contribution britannique) ; impasse budgétaire (les dépenses de la PAC, inflationnistes, absorbent les 2/3 du budget), lourdeur bureaucratique.

Peu d'esprit « européen » (faible taux de participation aux élections européennes).

Néanmoins, l'Europe a pris forme.

Elle représente aujourd'hui 20 % du commerce mondial, devant les EU (17 %) et le Japon (ro %).

Les échanges intracommu­ nautaires ont été multipliés par 8 de 1958 à 87.

Nouvel enjeu: la signature de« l'acte unique européen» (1986), modi­ fiant le traité de Rome, élargissant les compétences de la CEE pour réaliser d'ici 1992 un véritable marché intérieur (325 M d'hab.).

L'Eu­ rope, futur champ de bataille commercial à l'horizon 2000.

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