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La Chine Maoïste : l’Affirmation d’une Puissance Internationale

Publié le 09/02/2024

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« La Chine Maoïste : l’Affirmation d’une Puissance Internationale COMMENT LA CHINE A REUSSI A S’AFFRIMER AUPRES DU TIERSMONDE ? En pleine période de Guerre Froide, à l’heure où les deux grands du monde, les Etats-Unis et l’URSS, se partagent l’influence du monde : certaines colonies exigent leurs indépendances et se libèrent ainsi de la politique impérialiste des pays occidentaux. La Chine, de son coté, en 1949, est sujette à une révolution qui dure depuis quelques années, menée par le parti Communiste dirigé par Mao Zedong contre le parti Nationaliste qui gouvernait le pays depuis 1928, avec à sa tête : Jiang Jieshi.

Sortant vainqueur de cette révolution, le parti Communiste Chinois proclame la République Populaire de Chine (RPC) le 1er Octobre 1949.

Désormais au pouvoir, Mao Zedong, fervent admirateur de Staline, se lie alors à l’URSS, avec la partage ses idéologies ; et surtout, avec laquelle il se lie d’une alliance qui confère à cette toute nouvelle république une certaine puissance.

Cependant, la mort de Staline en 1953 vient chambouler cette proximité, en raison du nouveau dirigeant de cette superpuissance : Khrouchtchev.

Un écart qui se creuse alors au fil des années dû à la politique de Khrouchtchev qui adopte une conception différente du communiste qui remet en cause celle de Staline, et par conséquent celle de Mao aussi, puisqu’il critiquait notamment le culte de la personnalité et la politique autoritaire de l’ancienne URSS. En 1960, la Chine rompt officiellement ses liens avec l’Union Soviétique.

Elle se met alors à établir d’autres alliances, particulièrement avec les pays du Tiers-Monde, qui l’un après l’autre, se sont libérés du colonialisme occidentale : pour récupérer une certaine influence.

Un choix qui s’explique par sa politique communiste et anti-impérialiste : la volonté d’étendre son idéologie auprès de ces pays encore fragilisés, ou encore la recherche de puissance.

La chine de Mao Zedong, s’inscrivant désormais dans le mouvement des non-alignés, adopte alors différentes stratégies pour s’y affirmer. Elle va d’abord apporter un soutien idéologique aux différents mouvements de libérations qui s’opèrent dans les pays colonisés, notamment à travers sa présence remarquée à la conférence de Bandung (première réunion des pays africains et asiatiques décolonisés ou en train de l’être en 1955).

Puisqu’en effet le pays soutient la politique non-alignée de ses pays qui se soustraient de l’asservissement dont ils étaient victimes.

Donc la continuité de l’idéologie communiste (dont le mot maitre est l’égalité) la Chine a alors fait la promotion de la décolonisation, comme on le voit à l’affiche du document 3 qui « soutient la lutte anti-impérialiste des peuples du monde » en représentant un homme noir, un autre, arabe (ou sud-ouest asiatique), ainsi qu’une femme sud-asiatique : tous trois, liés à une parie du monde en pleine décolonisation. Puis, au-delà du soutien idéologique, elle apporte un soutien économique et politique considérable aux pays du Tiers-Monde, nécessaires à la stabilisation de ces pays fragiles, pour les aider dans la gérance de leur toute nouvelle indépendance.

Comme la Somalie ou encore la Guinée.

Ce qui rapproche considérablement la Chine à ces pays. Enfin, la Chine promeut une nouvelle conception du monde, qui se détache totalement de la conception l’américaine ou soviétique qui divisent le monde en deux.

Elle se met alors en position d’attaque, d’agressivité, contre ses deux pays impérialistes, qui exacerbent les injustices sociales (et économiques) dans leurs diverses colonies.

Le tout, en proposant une politique qui repose sur leur propre conception du communisme ; ce qui a suscité l’intérêt de nombreux pays du Tiers-Monde, hostiles à la politique occidentale. En somme, c’est par une politique de soutien, qu’il soit idéologique, ou économique, que la Chine a pu s’affirmer auprès les pays du Sud, aux sortir de la décolonisation.

Mais elle ne s’arrête pas là, puisqu’elle remet en question agressivement les politiques occidentales, qui ont asservit « les peuples du monde » durant une longue durée : et ce, en proposant leur propre modèle politique aux autres pays.

Ce qui les place véritablement en position de « leader » de ce mouvement émergeant. QUELLES RELATIONS AVAIT-ELLE AVEC LES PUISSANCES ? Avec les deux grands, la Chine entretient une relation assez tendue et diplomatiquement agressive.

Des relations à tensions qui relèvent de plusieurs raisons. Tout d’abord, sa relation avec les Etats-Unis, elle la tient de la Révolution communiste.

Puisqu’en effet, le parti communiste de Mao s’est opposé au parti nationaliste de Guomindang, qui gouvernait le pays durant cette période.

Seulement, lors de cette révolution, les E-U ont apporté une aide majeure aux nationalistes, pour éviter que ce géant démographique se retrouve dans le bloc soviétique.

Mais la République Populaire de Chine est proclamée en 1949, et les nationalistes se voient obligés de fuir sur l’île de Taiwan, ce qui a valu bon nombre de critiques de propagande de la Chine qui compare la puissance à un « tigre en papier » pour souligner le caractère insignifiant de sa soit dite puissance (document 2) .

Les tensions ne se sont pas arrêtées là puisque les E-U, ne reconnaissaient pas cette nouvelle république, désormais appartenant au bloc soviétique, et prenait Taiwan pour représentant officiel de la Chine, en allant même jusqu’à lui attribuer le siège chinois (membre permanant) de l’ONU.

Sans oublier le fait, que de son côté, la Chine de Mao s’est toujours opposée, de manière directe, au bloc américain, notamment durant la guerre de l’Indochine (à partir de 1950 : après l’arrivé au pouvoir du parti communiste), en soutenant les mouvements de libération ; et la guerre du Vietnam, en soutenant Ho Chi Minh (Vietnam du Nord).

En somme, les.... »

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