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La commune de Paris

Publié le 25/09/2022

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« Fiche – La Commune de Paris I) Un évènement sans précédent C’est en juillet 1870 que la guerre contre la Prusse est déclarée, le 4 septembre Napoléon III abdique et la République est proclamée par Gambetta.

Le 28 janvier 1871, l’armistice est signée par Thiers et son gouvernement : Traité de Francfort qui inflige de lourdes peines (Alsace-Lorraine, lourds tribus, etc.).

Les patriotes parisiens se sentent abandonnés par leur gouvernement qui a abdiqué face à l’Allemagne.

Certain voulaient poursuivre une « guerre à outrance » s’il le fallait.

D’autre part, les écarts croissants entre riches (bourgeois et nobles) et prolétaires croissent.

Les conditions de vie se détériorent à vue d’œil. S’en suit l’arrestation d’Auguste Blanqui contre l’envahisseur Prusse.

L’Affaire de Canons : Thiers veut récupérer les canons à Paris sauf que les Parisiens veulent pas et s’insurgent avec l’aide des gardes nationaux.

Ensembles ils veulent renverser le gouvernement en place.

C’est en mars 1871 qu’est proclamée la Commune. II) Des évènements complexes Paris est une ville extrêmement cosmopolite (très peuplée, confréries, philosophes,…), c’est une culture qui s’est installée.

De plus elle a été transformée de fond en comble par les aménagements d’Haussmann qui permettent de sécuriser davantage la ville.

Robert Tombs dans Paris, Bivouac des révolutions souligne combien la culture politique de cette ville, que domine une population d’artisans, de boutiquiers, de petits entrepreneurs et d’ouvriers qualifiés, s’enracine dans le monde d’hier, celui de la Révolution française, des références à 1792, de la levée en masse. Napoléon III accorde de nouveaux droits aux ouvriers : en 1864, la loi du 25 mai dépénalise l’interdiction des coalitions et tolère le droit de grève à condition « de ne pas porter atteinte aux intérêts de l’industrie ».

En 1867, des délégués ouvriers sont choisis pour représenter la France à l’exposition universelle.

En 1868, les lois libèrent la presse. Les grèves se multiplient dès juin 1869, certains sont arrêtés, d’autres tués.

De nombreuses grèves se répandent en France (bassins de mineurs).

Les négociations aboutissent à une réduction du travail à 10 heures par jour et une amnistie des mineurs condamnée est prononcée par Napoléon III. Victor Noir, jeune journaliste, est assassiné : 100 000 personnes manifestent à Paris.

Napoléon III veut une nouvelle constitution refusée par le peuple. Après la déroute de Sedan, les républicains prennent le pouvoir.

Cet échec galvanise les foules et des grandes villes s’insurgent (Marseille).

Le siège de Paris exacerbe les tensions: pour l’opinion populaire, les échecs et les souffrances sont dues à l’inertie du gouvernement. Robert Tombs met aussi en évidence le rôle des circonstances et des incertitudes ou encore des incohérences, «le chaos et les frictions», en bref la dynamique de l’événement.

Ainsi, l’existence de la garde nationale, a facilité la prise de pouvoir, car elle « n’était rien d’autre que le peuple en armes ». La Commune de Paris, du 26 mars 1871 jusqu'à la « semaine sanglante » (21 - 28 mai).

Elle était le gouvernement légal de la ville, occupait l’hôtel de ville, dirigeait les services municipaux, assurait le ravitaillement.

Beaucoup de personnes ont donc continué d’obéir aux autorités, comme ils l’avaient toujours fait.

Paradoxalement, une partie de l’autorité de la Commune tient davantage à sa légalité qu’à son caractère révolutionnaire III) Les composantes du mouvement communard Les communards semblent s’unir malgré le fait qu’ils proviennent tous de milieux différents et qu’ils prônent des idéologies de gauche fluctuante.

L’objectif étant le même, seuls les moyens pour l’atteindre divergeaient – cf.

les bibliographies des communards : Louise Michel, Louis-Charles Delescluze ou bien Eugène.... »

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