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La Confédération du Rhin

Publié le 27/02/2008

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Après le traité de Presbourg du 26 décembre 1805, l'Autriche perd ses territoires italiens mais aussi ceux d'Allemagne (Wurtemberg, Bavière, Souabe). Talleyrand, ministre des Affaires extérieures, propose à Napoléon de créer au-delà du Rhin une série d'Etats alliés à la France: «Faire un nouvel Etat au nord de l'Allemagne qui soit dans les intérêts de la France, qui garantisse la Hollande et la Flandre contre les princes, et l'Europe contre la Russie. Le noyau serait le duché de Berg, Hesse-Darmstadt... Chercher en outre, dans les entours, tout ce qui pourrait y être incorporé, afin de pouvoir former un million ou un million deux cent mille âmes; y joindre si l'on veut le Hanovre et, dans la perspective, Hambourg, Brème et Lübeck. Donner la statistique de ce nouvel Etat.»

« L'HISTOIRE VIVANTE1806-1813 Usingen, Nassau-Walburg, Hohenzol- lern-Eichingen, Hohenzollern-Sigmarin- gen, Salm-Salm, Salm-Kirchbourg, Isen- burg, Arenberg, Liechtenstein et Lagen. Napoleon devient le protecteur de la Confederation a la the de laquelle est nomme un president.

C'est l'Empereur qui decide de la politique exterieure et commande l'armee confederee de 63 000 hommes. Le territoire de la Confederation du Rhin s'etend sur 130 000 km2; elle a 7 500000 habitants; apres le traits de Tilsit, en 1807, elle comprendra 37 Etats, y compris le grand-duche de Var- sovie, les Etats de l'ouest de ]'Elbe, les deux Mecklembourgs, la Saxe et le royaume de Westphalie. La Confederation du Rhin resters alliee a la France jusqu'l la bataille de Leip- zig, en 1813; apres quoi elle se joindra Ia coalition antinapoleonienne. A Dalberg, prince primal.

Napoleon s'expri- malt en ces termes sur la Confederation du Rhin: contracts l'obltgation de proteger les Etats de la Confederation; le bonheur des peuples et des souverains qui composent cette Confederation fera pantie du mien propre; leurs droits et leurs interits me seront cons- tamment sacth et Je les defendral avec ener- gie., La Confederation du Rhin Un beau château de cartes Apres le traits de Presbourg du 26 de- cembre 1805, l'Autriche perd ses terri- toires italiens mais aussi ceux d'Alle- magne (Wurtemberg, Baviere, Souabe). Talleyrand, ministre des Affaires exte- rieures, propose a Napoleon de creer au-dela du Rhin une serie d'Etats allies a la France: Faire un nouvel Etat au nord de l'Allemagne qui soit dans les interets de la France, qui garantisse Ia Hollande et la Flandre contre les prin- ces, et ]'Europe contre la Russie.

Le noyau serait le duche de Berg, Hesse- Darmstadt...

Chercher en outre, dans les entours, tout ce qui pourrait y etre incorpore, arm de pouvoir former un million ou un million deux cent mile times; y joindre si l'on veut le Hanovre et, dans la perspective, Hambourg, Bre- me et Lubeck.

Donner la statistique de ce nouvel Etat.* Talleyrand convoque les representants des princes allemands.

L'Empereur sou- haite, leur dit-il en substance, les prote- ger contre les ambitions de l'Autriche. Le 12 juillet 1806, les ambassadeurs germaniques signent un texte creant la Confederation du Rhin.

Talleyrand peut ecrire a Napoleon: «Cette transaction est Ia plus etonnante que le monde ait vue depuis cinq siecles; elle entraine la dissolution d'un antique Empire et en complete un autre qui a, dans le genie de son fondateur, un garant de duree.* Le traits est ratifle le 25 juillet Munich par le marechal Berthier.

La Confederation comprend seize Etats: Baviere, Wurtemberg, Ratisbonne, Baden, Hesse,Darmstadt, Nassau- La Confédération du Rhin Un beau château de cartes Après le traité de Presbourg du 26 dé­ cembre 1805, l'Autriche perd ses terri­ toires italiens mais aussi ceux d'Alle­ magne (Wurtemberg, Bavière, Souabe}.

Talleyrand, ministre des Affaires exté­ rieures, propose à Napoléon de créer au-delà du Rhin une série d'Etats alliés à la France: «Faire un nouvel Etat au nord de l'Allemagne qui soit dans les intérêts de la France, qui garantisse la Hollande et la Flandre contre les prin­ ces, et l'Europe contre la Russie.

Le noyau serait le duché de Berg, Hesse­ Darmstadt...

Chercher en outre, dans les entours, tout ce qui pourrait y être incorporé, afm de pouvoir former un million ou un million deux cent mille âmes; y joindre si l'on veut le Hanovre et, dans la perspective, Hambourg, Brê­ me et Lübeck.

Donner la statistique de ce nouvel Etat.,.

Talleyrand convoque les représentants des princes allemands.

L'Empereur sou­ haite, leur dit-il en substance, les proté­ ger contre les ambitions de l'Autriche.

Le 12 juillet 1806, les ambassadeurs germaniques signent un texte créant la Confédération du Rhin.

Talleyrand peut écrire à Napoléon: «Cette transaction est la plus étonnante que le monde ait vue depuis cinq siècles; elle entraîne la dissolution d'un antique Empire et en complète un autre qui a, dans le génie de son fondateur, un garant de durée.,.

Le traité est ratifié le 25 juillet à Munich par le maréchal Berthier.

La Confédération comprend seize Etats: Bavière, Wurtemberg, Ratisbonne, Baden, Hesse, Darmstadt, Nassau- 1806-1813 Usingen, Nassau-Weilburg, Hohenzol­ lern-Eichingen, Hohenzollern-Sigmarin­ gen, Salm-Salm, Salm-Kirchbourg, Iseo­ burg, Arenberg, Liechtenstein et Lagen.

Napoléon devient le protecteur de la Confédération à la tête de laquelle est nommé un président.

C'est l'Empereur qui décide de la politique extérieure et commande l'armée confédérée de 63 000 hommes.

Le territoire de la Confédération du Rhin s'étend sur 130000 km 1 ; elle a 7 500000 habitants; après le traité de Tilsit, en 1807, elle comprendra 3 7 Etats, y compris le grand-duché de Var­ sovie, les Etats de l'ouest de l'Elbe, les deux Mecklembourgs, la Saxe et le royaume de Westphalie.

La Confédération du Rhin restera alliée à la France jusqu'à la bataille de Leip­ zig, en 1813; après quoi elle se joindra à la coalition antinapoléonienne.

L"HISTOIRE VIVANTE A Da/berg, prlnct primat, Napoléon s'exprt· mail en cts termts svr la Corifédéralion du Rhin: «J'al contracté l'obligalion œ protéger les Etats de la Corifédiralion; lt bonheur des peuplts tt des souvtralns qui composent cttte Corifédiratlon fera partit du mltn propre; leurs droits et leurs intérlts me seront cons­ tamment sacrés et }t les défendrai avec éner­ gie... »

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