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La crise de la IIIe République

Publié le 01/09/2012

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e scandale de Panama : Le scandale de Panama est une affaire de corruption en 1891 lié au percement de canal de Panama. Ferdinand Lesseps était l’ingénieur du canal de Suez construit entre 1859-1869, qui permet d’aller d’Europe en Asie sans devoir contourner l’Afrique. Exceptés quelques arguments( les Anglais craignent une domination française sur cette région et ils tentent d’arrêter les travaux plusieures fois) la construction du canal de Suez était efficace. Alors après l’inauguration de canal de Suez, auréolé de gloire, Ferdinand Lesseps avait l’idée de construire un autre canal, qui permet de relier l’océan Atlantique par l’Amérique centrale. Pour ça, il crée la Compagnie universelle du canal intérocéanique de Panama, dont la fonction était de réunir les fonds nécessaires et à mener bien le projet. Mais la constuction (commencée en 1881) a rencontré plusieures difficultés : Lesseps voulait construire un canal à niveau tandis qu’un canal à niveau coûte 2 fois plus cher qu’un canal à écluses, puis il ne tenait pas compte des conditions géographiques : car à Suez, il fallait constuire le canal dans le désert sablonneux, mais la région de Panama était très montagneux et rocheux. En plus, il y avaient des épidemies de malaria, de la fièvre jaune et des accidents de travaux à cause des montagnes, qui ont provoqué une très grande mortalité parmi les ouvriers. Mais Lesseps a caché ces problèmes, en plus, il a lancé une souscription publique et une partie de ces fonds était utilisée par le financier Jacques de Reinach pour corrompre les journalistes, les politiciens pour obtenir illégalement leur soutien.

« Chossudovsky attribue la puissance des géants de Wall Street avant tout à leurs informations précoces, à leurs informations d’initiés, à leur capacité à manipuler et àprévoir des résultats, à leur capacité à répandre de fausses informations relatives à l’économie et aux tendances du marché, bref, à leur capacité à induire en erreur.Ce n’est donc pas un hasard si la CIA joue un grand rôle dans ce domaine.

La «loi d’urgence de stabilisation économique», autrement dit le fonds de USD 700milliards que le gouvernement Bush vient de faire adopter pour résoudre la crise, ne fait que perpétuer le même jeu peu appétissant.

Les sociétés financières(banques, compagnies d’assurances, etc.) survivantes sont priées de se servir encore.

Les gagnants de la crise sont la Bank of America, JP Morgan Chase(Rockefeller), la Federal Reserve Bank of New York, cette dernière en raison notamment de ses informations d’initiée, ainsi que tous les spéculateurs ayant profitéd’informations d’initiés, notamment le lundi noir (29 septembre, chute des cours) et le jour suivant (hausse des cours).

Certains analystes affirment que les gagnantsont provoqué la crise consciemment afin de gagner encore davantage, de concentrer encore davantage de pouvoir.

D’autres prétendent même que le gouvernementBush se propose ainsi d’affaiblir ses ennemis politiques, la Russie et la Chine, qui détiennent en masse des bons du Trésor des Etats-Unis.« Nous savons également quels sont les perdants: les employés des banques et compagnies d’assurances en faillite, dont les cadres supérieurs se sont souvent faitpromettre des parachutes dorés, les propriétaires dont les maisons ont été saisies par les banques créancières et qui vivent maintenant en caravanes ou tentes hors deville, les travailleurs licenciés en raison de la crise, qui cherchent de la marchandise encore mangeable dans l’arrière-cour des supermarchés, et les contribuables dontla récession imminente accroîtra encore le fardeau.

»Même si quelques politiciens américains et européens demandent davantage de réglementation sur les marchés financiers, voire un rejet de la déréglementation et dela concentration économique, il incombe au citoyen, dans une première étape, de réclamer ce changement avec vigueur.

De plus, tout ballon d’essai lancé en Europeet visant à créer un fonds de EUR 300 milliards «à l’américaine», ainsi que l’a tenté la marionnette française de Bush, Sarkozy, doit être ramené au sol au plus vite.Dans une seconde étape, les citoyens, qui constituent le souverain, examineront quel système monétaire plus proche du citoyen devra remplacer le système actuel.Lors des dernières décennies, différents modèles de systèmes monétaires et de crédit ont été essayés dans les pays de langue allemande, tels la monnaie WIR, lamonnaie de Chemgau, la monnaie franche et les modèles de coopération, qu’il vaut la peine d’examiner avant un nouveau début.

Ce faisant, il conviendra deprivilégier les solutions qui mettent l’accent sur des entités portant sur de petites zones, contrôlables et indépendantes.

L’analyse de Malcolm Knight Premier sous-gouverneur nommé directeur général de la Banque des Règlements Internationaux. L’origine de la crise, est due à l'expansion excessive du crédit depuis le début du millénaire, et non, comme trop de diagnostics superficiels, sur les seuls méfaits del'innovation financière.C'est essentiel pour tenter d'évaluer l'impact de la crise financière sur l'économie réelle, si une pénurie de crédit durable, résultante de la déstabilisation des systèmesbancaires, se substituait à la surabondance antérieure.

La Banque des Règlements Internationaux (BRI) souligne que les créances internationales des banques qui luisoumettent des déclarations sont passées de 6.000 milliards de dollars en 1990 à 37.000 milliards en 2007, l'équivalent de 70% du PIB mondial.Malcolm Knight et d’autres experts de Bâle expriment d'ailleurs leur scepticisme à l'égard des prévisions macro-économiques publiées ici ou là : «Au vu de lapersistance des turbulences sur les marchés financiers, il est tout bonnement improbable que les modèles de prévision classiques continuent à être fiables, pour autantqu'ils l'aient jamais été».

L’analyse de René Ricol,Expert comptable et commissaire aux comptes, président d’un cabinet spécialisé dans l'expertise financière indépendante, président de France Investissement etnommé médiateur du crédit par le président SarkozyRené Ricol, se montre sévère à l'égard des banques et autres établissements financiers : « Il ne faudrait pas qu'une fois encore, le marché s'en sorte.

» Selon lui, la crise actuelle présente la particularité d'être purement financière, sans lien originel avec l'économie réelle.

Et s'il fallait n'en citer qu'une cause, ilchoisirait le système de rémunération des professionnels de marché qui les pousse à faire beaucoup d'argent, et tout de suite.

Voire les dysfonctionnements descomités de crédit des banques,« Où l'on ne se pose plus la question de l'importance du risque, mais de la possibilité de vendre celui-ci ».Les racines de la crise se trouvent donc, selon lui, à l'intérieur des banques.

Les responsabilités des normes comptables, des agences de notation ou des « hedge funds» sont certes réelles, mais ne viennent qu'ensuite, affirme-t-il. Non seulement la finance, au sens large, est coupable, mais en son sein « il y a aujourd'hui des gens qui ont intérêt à ce que la crise continue, parce que la finance faitde l'argent à la baisse comme à la hausse ».Il souligne aussi l'urgence qu'il y a à prendre des mesures pour sortir de la crise.

Et ce d'autant plus qu'il s'inquiète de la « bulle » créée parallèlement sur les prix desmatières premières, sur laquelle il suggère une enquête du Parlement européen qui créerait un « coup de projecteur » de nature à dissuader la spéculation. L’analyse d’Elie CohenDirecteur de recherche au CNRS et membre du Conseil d’analyse économique (CAE) auprès du premier ministre.

Il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquelsLe Nouvel Age du capitalisme : bulles, krachs et rebonds, chez Fayard.Les institutions financières qui ont procédé massivement à la titrisation de créances immobilières ou les institutions qui ont mobilisé massivement de la dette dans desopérations de LBO [leverage buy out - acquisitions à crédit, ou effet de levier, qui permet aux fonds et aux dirigeants de s’enrichir rapidement en faisant rembourserpar la société achetée, via de généreux dividendes, l’essentiel du coût de son acquisition] ont pris des risques excessifs qu’elles sont en train de payer.Les agences de notation (les Moody’s ou les Standard and Poor’s) qui ont donné un "triple A" (avis très favorable) à des produits de titrisation qui étaient en faitrisqués ont induit en erreur des investisseurs crédules.

Enfin, les banques commerciales, en finançant généreusement ces acteurs économiques, en les accompagnantsdans des opérations de titrisation, et pire encore, en mettant certains de ces produits dans des sicav, ont mal mesuré le risque pris.

L’analyse d’Augustin LandierSpécialiste de la finance, maître de conférences à la New York University, et coauteur du Grand Méchant Marché, chez Flammarion.Les institutions financières ont sous-estimé la vitesse à laquelle une crise de liquidités pouvait s’instaurer sur ces produits, rendant leur revente difficile.

Je pense queles erreurs d’anticipation les plus dommageables sont moins du côté des banques que des agences de notation qui ont noté des produits financiers risqués commeétant sans risque.

Les banques ont exploité cette faille qui leur a permis de vendre en grande quantité ces nouveaux produits. b- Une responsabilité à nuancer Constat général Malgré le fait que les banques sont des cibles toutes trouvées pour donner un coupable, cette responsabilité est à nuancer.

En effet malgré les théories exposées pardes économistes tels que Ricol, qui se montre sévère à l’égard des banques, cela ne repose que sur une théorie orienté vers un acteur le plus visible qui est lesbanques.Dans cette partie nous allons démontrer que la responsabilité des banques est à nuancer, non de l’écarté puisqu’il est évident que les banques ont leurs parts deresponsabilité néanmoins ce ne sont pas les seuls acteurs. Tout d’abord on peut remettre en cause le système soit par la non intervention du FMI, de l’AMF ou encore des états.

Il parait invraisemblable dans cette crise que detels acteurs ne soient pas intervenus et ont pu laisser les banques prendre autant de risque.A première vue le système bancaire a laissé prendre des risques inconsidérés aux banques or leur but est qu’elles ne fassent pas faillite puisque c’est la base del’économie.

Une des incompréhensions fut la faillite de Lehman Brothers la plus grande banque d’investissement, le FMI et l’état Américain n’est pas intervenu orcette faillite a entraîner des réactions en cascade ce qui est a imputé à l’ampleur de la crise actuelle.

Cette faillite remet en cause la responsabilité du gouvernement,du FMI mais aussi de la Banque Centrale qui a omit a son devoir puisque une faillite entraîne une remise en cause de l’ensemble du marché financier, ce qui va. »

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