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La croissance démographique peut-elle seule expliquer les problèmes alimentaires du Tiers monde ?

Publié le 30/09/2012

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• Des formes modernes d'exploitation sont nées dans la zone intertropicale. Plantations de canne à sucre, de caféiers, d'hévéas. Elles ne semblent pas avoir été des pôles de modernisation pour l'ensemble de l'agriculture. Introduites par les colonisateurs ou des sociétés, elles ont souvent conduit à une surexploitation du sol et, bouleversant la société traditionnelle, elles ont entraîné des déséquilibres graves, les paysans locaux consacrant une partie de leurs terres à ces cultures, au détriment des plantes vivrières indispensables à la nourriture du pays.

 

« 1.

L'explosion démographique, péril alimentaire pour le Tiers monde ? 1.

Une constatation accablante : la carte de la sous­ alimentation coïncide avec celle du Tiers monde prolifique • Un emballement démographique récent.

La population de la planète augmente en moyenne d'un million tous les 5 jours, et pour les 9/lOe cette inflation galopante est imputable aux P.V.D., Chine comprise.

Or, ce sont précisément les pays pour lesquels les problèmes alimentaires se posent avec acuité.

De là, l'idée généralement reçue, notamment dans les pays développés, qu'il y a un rapport de cause à effet entre sous-développement, dont la faim et la sous-alimentation sont les aspects les plus cruels, et une poussée démographique peu ou pas contrôlée.

• Cette explication n'est pas dénuée de fondement.

C'est un fait qu'une croissance démographique ultra-rapide engendre des déficiences alimentaires.

Avec des taux d'accroissement annuels de l'ordre de 2 à 3 %, parfois plus, toute avance de la production agricole est automatiquement vouée à l'annulation.

Qu'une ou plusieurs calamités naturelles surviennent et c'est la disette ou la famine.

De toute façon, dans la course de vitesse engagée entre les disponibilités alimentaires et le nombre tou­ jours plus grand des hommes, la ration par tête ne peut augmenter, que très faiblement et l'on peut même considérer que la simple stagnation est déjà une performance.

• De nos jours, la plupart des P.V.~.

admettent le freinage démographique.

Jusqu'en 1950, aucun Etat n'avait ouvertement choisi une politique de planification familiale et de restriction des naissances.

En 1974, lors d'une conférence internationale sur la population, prévalut l'idée que « le développement économique et social est un facteur déterminant sur la solution des problèmes démographiques>>.

• L'Inde fut, en 1952, le premier pays à avoir adopté des mesures officielles en ce sens; en 1966, ces politiques concer­ naient 30% de la population du Tiers monde, aujourd'hui au moins les deux tiers.

Un tournant a donc été pris, d'autant plus nettement que les pays socialistes qui, fidèles au marxisme, rejetaient toute politique de restriction des naissances y recou­ rent maintenant, notamment la Chine qui s'efforce de freiner sa natalité (« un enfant par couple »).

De même le Brésil, le Mexique, l'Algérie, naguère hostiles au malthusianisme souhai­ tent désormais une « pause >> démographique.. »

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