Devoir de Philosophie

La décolonisation

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

• Les origines de la décolonisation. • Les formes de la décolonisation. • Les problèmes des pays décolonisés. Chronologie indicative : – 1947 : Indépendance de l'Inde. – 1949 : Indépendance de l'Indonésie. – 1945-1954: Guerre d'Indochine. – 1954-1962 : Guerre d'Algérie. – 1955 : Conférence de Bandoeng. CONSEILS Ce sujet très large ne pose pas de problèmes particuliers. La chronologie peut aider à retrouver quelques moments importants et rappeler des exemples d'accès à l'indépendance. Cependant, la fin de la décolonisation, et donc sa durée globale, n'est pas évoquée.

« cherchent à imposer une solution politique négociée.

Ils comptent sur l'aide internationale et surtout sur la lassitudedes opinions publiques métropolitaines.

Pour atteindre leur objectif, ils disposent d'un atout majeur : le temps. 4.

UNE PROPAGATION D'EST EN OUEST • Les pays asiatiques accèdent les premiers à l'indépendance- Les nations et les cultures y sont très anciennes.- La défaite des « blancs », en 1942, a sensiblement ébranlé leur prestige.- L'éloignement rend difficile la répression des forces coloniales.• Les pays arabes s'émancipent dans les années cinquante - La ferveur religieuse de l'islam mobilise les masses : lalutte contre les « impérialistes » est assimilée à une « guerre sainte ».- La solidarité des peuples arabes est soudée par la lutte commune contre Israël.- Nasser, chef charismatique, enflamme la « nation arabe ».• La décolonisation est plus tardive en Afrique noire- La culture européenne s'est plus facilement imposée dans un continent où ne préexistaient pas de véritablesnations.- Mais, dans les années soixante, l'Afrique bénéficie de la lassitude des puissances coloniales. UN NOUVEAU CONTEXTE INTERNATIONAL 1.

LES NOUVEAUX « GRANDS », ADVERSAIRES DU COLONIALISME • L'URSS au nom de la lutte anti-impérialiste- Le colonialisme n'est pour l'URSS qu'une forme de l'exploitation de l'homme par l'homme.- L'indépendance nationale lui paraît constituer une étape précédant la révolution sociale marxiste qu'elle préconise.• Les États-Unis au nom de la démocratie du « monde libre » - Ancienne colonie britannique, les États-Unis sontanticolonialistes par principe.- Ils comptent sur les bourgeoisies locales pour maintenir leur pays dans le camp occidental après l'indépendance.Ils font pression sur leurs alliés occidentaux pour les inciter à décoloniser.

Mais ils acceptent que l'indépendance soitretardée si elle que de profiter aux communistes (cf.

Indochine). 2.

LA PRESSION DU TIERS MONDE • La conférence de Bandung (1955)Elle dresse un réquisitoire contre le colonialisme.La solidarité anticolonialiste de tous les pays du Tiers Monde y est affirmé.• Le rôle croissant du Tiers Monde à l'ONU- Le principe du droit de tout peuple à l'indépendance est inscrit dans La Charte des Nations unies.La pression des pays du Tiers Monde à l'ONU s'accentue à mesure de l'admission des pays qui ont accédé àl'indépendance.

Cette majorité tiers-mondiste s'affirme surtout dans les années soixante, après l'admission desnombreux petits pays africains.L'indépendance immédiate pour les peuples encore soumis à la tutelle coloniale est exigée par la déclarationanticolonialiste de l'Assemblée générale, en 1960. LA RESIGNATION PROGRESSIVE DES PUISSANCES COLONIALES 1.

DES POLITIQUES COLONIALES DIFFÉRENTES • L'Angleterre fait preuve de souplesse réalisteLe succès du Commonwealth, qui a succédé à l'Empire britannique et dont la solidarité avec la mère patrie s'estconfirmée en 1939-1945, encourage l'Angleterre à accepter une évolution librement consentie.• La France refuse de « brader l'empire »- Elle se lance dans de longues guerres coloniales en Indochine et en Algérie.- Mais, par ailleurs, elle accorde l'indépendance, presque sans combat, à une part importante de son empire colonial.• Le petit Portugal s'accroche avec entêtement- En Angola et au Mozambique, il s'engage dans une lutte longue, coûteuse et finalement vaine. 2.

LES EFFORTS DE « PACIFICATION » DES « FORCES DE L'ORDRE » • Isoler la rébellion— En quadrillant le terrain.— En regroupant les populations pour les arracher à l'influence des « terroristes ».

Une « action psychologique » estmenée pour les inciter à collaborer.— En bouclant les frontières le plus hermétiquement possible (cf.

la ligne Morice en Algérie).• Pourchasser les rebelles— Après les avoir localisés en obtenant des renseignements (y compris par la torture).— En montant des opérations militaires de grande envergure pour détruire les bases rebelles : leur écrasantesupériorité en armement peut alors produire son plein effet.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles