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LA DÉCOLONISATION

Publié le 09/09/2014

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LA DÉCOLONISATION

La guerre érode le prestige des colonisateurs qui promettent des réformes pour s'assurer la fidélité de leur empire.

1. Les mouvements nationaux.

Les élites urbanisées les animent : Parti du Congrès indien, Néo-Destour tunisien, Istiqlal marocain... Les chefs sont issus de la moyenne bourgeoisie (Nehru, Houphouèt-Boigny), de l'armée (Nasser), du mouvement étudiant (Soekarno, Hô Chi Minh, Nyerere) ou syndical (Sekou Touré), parfois de l'aristocratie (Mohammed V).

Des appuis leur viennent des métropoles : libéraux partisans du droit des peuples à l'indépendance ; intellectuels de gauche anti-impérialistes (Sartre et la revue des Temps modernes). Les cartiéristes (1) dénoncent le coût des colonies.

« La fin des empires moyens -----.

• Les Néerlandais libèrent l'Indonésie (1949) dont Soekarno avait proclamé l'indépendance en 1945, dès le départ des Japonais.

Les Hollandais tentent de reconquérir leur colonie par une guerre difficile (1948-1949) qu'ils interrompent sur pression conju­ guée de l'ONU et des Ëtats-Unis.

• Les Belges abandonnent le Congo (1960) après les violentes émeutes de Léopoldville encouragées par les chefs nationalistes Kasavubu et Lumumba.

L'indé­ pendance ouvre au Congo devenu Zaïre une ère de crises : sécession du Katanga (juillet 1960).

coup d'Ëtat du général Mobutu ( 1965).

guerres du Shaba (1977-1978).

Les clivages ethniques se doublent d'affrontements idéologiques et de rivalités person­ nelles.

• Les Portugais évacuent l'Angola et le Mozambique (1975) après une guerre meurtrière livrée en Angola contre le MPLA (Mouvement Populaire de Libération de l'Angola) soutenu par les Soviétiques et par un contingent de 4 000 Cubains.

Au Mozambique, le Frelimo (Front de libération du Mozambique) s'inspire de la tactique maoïste.

• Les Espagnols quittent le Sahara occidental (1976) qui, riche en phosphates, est immédiatement disputé entre la Mauritanie et le Maroc.

Un mouvement nationaliste sahraoui, soutenu par l'Algérie, arme des maquisards (Front Polisario) contre ces deux pays.

Le colonel NASSER (1918-1970).

Porte-parole du non-alignement à la conférence de Bandoeng (1955), il devient le héros du progressisme arabe après la crise de Suez (1956).

Issu d'une pauvre famille campagnarde de Haute­ Egypte, il fonde à 24 ans le mouvement clandestin des Officiers patriotes pour combattre la presence anglaise.

Blessé 1>endant le premier conflit israélo-arabe (1948), humilié par la défaite, il est un des instigateurs du coue d'État égyptien de 1952.

Devenu maitre du pays, il soutient les mouvements de libération nationale.

Champion du panarabisme, il forme avec la Syrie une éphémère République arabe unie (1958).

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