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La Démocratie sous l'Antiquité

Publié le 02/09/2011

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La légitimité du fait démocratique est, au xxe siècle, une réalité politique incontestable pour un grand nombre de pays. Cependant, le droit d'un peuple à choisir ses représentants a été élaboré au cours des âges par une lutte incessante qui a débuté sous l'Antiquité grecque et se poursuit aujourd'hui....

« loi proposée par le Conseil devait être approuvée par l'assemblée pour être validée.

Quant au pou­ voir exécutif, il restait entre les mains du roi et de l'aristocratie.

Une autre évolution de l'organisa­ tion politique de Sparte conduisit à la création de la fonction d'é phore (du grec ephoros, surveiller).

Les éphores, au nombre de cinq, veillaient à ce que le roi lui-même agisse en accord avec les lois de la cité et n'oublie pas d'exercer son dro it de juger certaines affaires judiciaires en appel.

Sur ce dernier plan, le Conseil était seul souverain pour les affaires criminelles.

La première constitution athénienne Sans oublier l'exemple de Sparte, le concept de démocratie demeure historiquement associé à l'histoire de la principale cité de la Grèce an­ tique, Athènes.

Comme sa rivale du Péloponnèse, Athènes connut une grave crise politique, qui Au cours ......

des siècles , Athènes établit un corpus législatif qui garantissait les droits du peuple .

Ci-contre la •grande inscription des lois », (vt• siècle av.

1.-C.) .

' La colline de la Pny x, à Athènes , où se tenaient les réunions de l'ecclésia et de la boulê , organes représentatifs des citoyens athéniens , seuls habilités à prendre les décisions engageant la cité .

aboutit à la rédaction d' une constitution.

Toute­ fois , contrairement à Sparte, où l'aristocratie (les eupatndes, «ce ux qui ont de bons pères ») dem eu­ rait en position de force, la noblesse athénienne fut contrainte d'accepter la promulgation de cet te constitution en raison du montant considérable des dettes qu'elle avait contractées envers la pay­ sannerie aisée et les milieux commerçants, extrê­ mement actifs.

La principale figure historique des débuts de la démocratie athénienne est Solon (v.

640-v.

558 av.

J.-C) , dont les œuvres complétè­ rent celle d'un premier réformateur , Dracon (vw · siècle av.

J..C.).

En 594, l'Aréopage , conseil aristo­ cratique qui gouvernait la cité (assisté par une assemblée sans pouvoir représentant le peuple, l'ecclésia) choisit Solon comme principal archon­ te (sorte de ministre délégué) pour réviser les lois d'Athènes , en tenant compte de la crise finan ciè­ re.

Loin d'ex pédier au plus vite ce dossier épi­ neux , Solon établit des solutions sur le long terme .

Il mit au point une organisation politique capable de prévenir à l'avenir des difficultés simi­ laires.

Puis, il divisa le peuple athénien en quatre classes , sur des critères financiers (les penta cosio­ médimnes , les chevaliers, les zeugites et les thètes) pour abolir tout privilège lié à la seule naissan ce.

Les prérogatives et les responsablités politiques de chaque classe devinrent complémentaires et strictement définies.

Solon créa également une assemblée de quatre cents membres chargée de seconder l'ecclés ia et qui fut dotée de nouvelles attributions.

Seules les deux catégories les plus riches avaient le pouvoir de gouverner, mais le nombre de «citoyens •• responsabl es se trouvait considérablement augmenté.

Solon réforma éga­ lement l 'appareil judiciaire.

Il créa une assem­ blée composée de membres issus de tout es les classes sociales, l'héliée , qui jugeait en appel les affaires pénales.

Il autorisa chaque Athénien à entamer une procédure en justice en son nom ou au nom d'un tiers.

Ces changements structurels permirent un véritable contrôle populaire, parfois au term e de débats véhéments , entre les citoyens et les institutions politiques qui régissai ent tradi­ tionnellement la vie de la cité, dont l'Aréopage.

Ainsi, les mesures de Solon jetèrent des bases solides pour un ense mbl e de révisions politiques et législatives plus vaste, qui pe_rdurera pendant plus d'un siècle après sa mort.

A l'issu e de cette période de réformes institutionnelles, la cité passa d'un régime aristocratique à un système auquel Hérodote donna le nom de démocratie (du grec dêmos , peuple): un plus grand nombr e .;c ë " ü c: ~ c: "' " -~ .c: V) a:. »

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