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LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE (1939-1945) - Cours

Publié le 02/08/2014

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2. LES ÉTATS-UNIS DANS LA DEUXIÈME

GUERRE MONDIALE

Introduction : L'intervention des U.S.A. dans la Deuxième Guerre mondiale a été presque aussi tardive que dans la première; elle a été plus décisive encore : elle s'est produite au moment où l'Alle¬magne semblait sur le point de triompher de tous ses adversaires, et les U.S.A. ont engagé dans la bataille la totalité de leurs forces.

I. De l'isolationnisme à la guerre (1935-1941).

A. L'opinion américaine.

Catégoriquement hostile à toute nouvelle guerre; la crise a encore renforcé l'esprit isolationniste.

Roosevelt et Cordell Hull (secrétaire d'État) suivent : lois de neu¬tralité, 1935-1937, embargo sur les exportations d'armes vers les belligérants = seul moyen de garantir efficacement la neutralité des U.S.A.

C'est l'action personnelle de Roosevelt qui amena progressive¬ment les Américains à accepter l'idée de la guerre.

B. Les étapes.

5 octobre 1937 : discours de la "quarantaine" contre ceux qui "créent un état d'anarchie et d'instabilité internationale", pour ame¬ner l'opinion à réprouver les procédés des dictateurs.

 

 

Après le début de la guerre, loi "cash and carry" (payez comptant et emportez vous-même), 4 novembre 1939, supprime l'embargo sur les armes et procure ainsi des occasions de profit, en évitant toute solidarité financière des U.S.A. à l'égard de l'un des camps.

O POINTS ESSENTIELS

1.   La guerre s'est étendue au monde entier; les opérations dans le Pacifique n'ont pas moins d'importance que les opérations en Europe; mais il s'agit de deux guerres parallèles et distinctes.

2.   La France n'a eu qu'un rôle épisodique; la Grande-Bretagne, protégée par son insularité, est la seule puissance européenne à avoir supporté le choc allemand; les États-Unis ont assuré la victoire sur l'Allemagne par leur énorme production de guerre plus que par leur action militaire, d'ailleurs importante ; l'U.R.S.S. a joué le rôle décisif en concentrant sur elle et en contenant à peu près tout le poids de la puissance militaire allemande.

3.   L'antagonisme idéologique qui oppose U.S.A. et U.R.S.S. au sein de la coalition anti-allemande écartèlera le monde en blocs hostiles dès la disparition du péril hitlérien.

4.   Les U.S.A. ont supporté seuls la guerre dans le Pacifique et écrasé le Japon par la supériorité de leur technique et de leur industrie.

 

5.  Le recours massif aux bombardements aériens, l'énormité des exigences des armées, les sévices exercés par les nazis ont fait des civils les principales victimes de cette guerre, durant laquelle le militaire était mieux nourri, mieux protégé, moins exposé (parce qu'en présence de la supériorité de matériel de l'ennemi, les armées ont toujours effectué de rapides retraites : exemple de la campagne de Russie).

LA FRANCE

DANS LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE

Introduction : Après avoir vécu pendant les mois de la "drôle de guerre" à peu près comme en pleine paix, la France, militairement écrasée, a connu une expérience politique intérieure : "la Révolution nationale", qui a rapidement sombré dans une guerre civile larvée lorsque ses promoteurs ont été coincés entre les exigences accrues du vainqueur et la révolte patriotique de la Résistance.

L La défaite et l'armistice (3 sept. 1939-22 juin 1940).

A. La "drôle de guerre".

B. L'armistice.

Au Conseil des ministres réuni à Cangé les 12-13 juin, Pétain, appuyé par le général Weygand, fait triompher la thèse de la demande d'armistice qui évitera l'asservissement de tout le territoire à l'enne­mi, contre la proposition Reynaud (président du Conseil) du repli en Afrique du Nord pour y continuer la lutte.

Démission de Reynaud; Pétain, président du Conseil (16 juin), solli­cite et obtient l'armistice de l'Allemagne et de l'Italie : trois cinquièmes du territoire occupés, désarmement, mais flotte et empire préservés (22-24 juin).

Satisfaction de l'opinion; immense popularité du maréchal qui "fait à la France le don de sa personne".

Il. La "Révolution nationale" jusqu'au 11 novem­bre 1942.

A. La liquidation de la République.

Poussé par un entourage réactionnaire (monarchistes inspirés par Maurras, syndicalistes antimarxistes, militaires, fascistes), Pétain profite du désarroi des partis républicains :

n pour liquider le régime : réunion à Vichy — où s'est installé le gouvernement — de l'Assemblée nationale (Chambre des députés + Sénat) qui, par 569 voix contre 80, lui accorde les pleins pouvoirs pour modifier la Constitution (10 juillet);

n et construire un État autoritaire, paternaliste, catholique et corpo­ratiste.

B. Le régime de Vichy.

Créé par actes constitutionnels, ordonnances, lois émanant du maré­chal.

Dénomination d'État français; Pétain "chef de l'État"; devise : "Famille, Travail, Patrie"; dissolution des chambres, création d'un Conseil national nommé (et rarement convoqué).

Épuration : dissolution des sociétés secrètes (franc-maçonnerie); statut des Juifs (exclusion des emplois publics); cour suprême à Riom pour juger les "responsables de la défaite" (Blum, Daladier). Ébauche d'encadrement de la jeunesse : Chantiers de jeunesse, qui saluent quotidiennement le drapeau au chant de "Maréchal, nous voilà!" ; de la nation : "Légion des combattants" dont les membres portent une francisque à la boutonnière.

Organisation étatique de l'industrie et du commerce au sein de "comités d'organisation", de l'agriculture dans une "Corporation agricole"; Charte du travail, qui interdit la grève.

 

Tandis que de sordides ambitieux intriguent autour du maréchal, le pays, épuisé, démoralisé par l'absence de plus d'un million de prisonniers de guerre, souffre de la pénurie de vivres et du chômage (manque de matières premières).

« 2.

L'attitude d'expectative de l'Italie en 1939 est comparable à celle adoptée en 1914 .

oui non 3.

La solution P.

Reynaud : repli sur l'Afrique du Nord, était réalisable.

oui non 4.

Les campagnes méditerranéennes de l'Allemagne sont une simple opération de diversion .

oui non 5.

L'attaque allemande contre !' U .R.S .S ., qui marque le grand tournant diplomatique de la guerre, est une r'îposte préventive à une menace d'agression soviétique à court terme.

oui non 6.

Staline a demandé, à Téhéran, que le deuxième front européen soit ouvert à l'Ouest et non dans les Balkans.

oui non 7.

Que sont les V1 et les V2? 8.

Truman a décidé à Potsdam d'utiliser la bombe atomique pour épargner des vies humaines .

oui non Réponses 1.

Oui.

Le roi Léopold Ill a dénoncé le 14 octobre 1936 l'alliance militaire défensive conclue Je 7 septembre 1920 avec la France et affirmé sa volonté de n'accepter la guerre qu'en cas d'agres­ sion.

Il n'a jamais voulu envisager, d 'octobre 1939 à mai 1940, une entrée préventive de s troupes françaises qui aurait cons­ titué une provocation belge à l'égard de /'Allemagne; il rendit ainsi inopérante toute action pour défendre Je territoire belge , l'armée fran ç aise ne pouvant en quarante-huit heures se porter au-del à de la ligne Anvers-Namur .

2 .

Non, car Mussolini n'a jamais songé à se rapprocher de la France et de la Grande-Bretagne pour en obtenir par négocia­ tion des concessions territoriales ; l'Italie n'étant pas prête , il attendait soit l'occasion d'une fructueuse médiation, soit un début de défaite franco-anglaise qui lui permettrait d'entrer en guerre san s gros risque s.

3.

? On peut en douter.

Comment aurait-on transporté en quelques jour s les troupes et le matériel? Avec quels moyens aurait-on défendu un territoire dépourvu d'industrie contre une attaque allemande venue par l'Espagne avec la complicité du général Franco , vivement intéressé par le Maroc et J'Oranie? 4.

Non.

Il s'agit d'atte indre Suez pour couper la route du pétrole du Proche-Orient et du caoutchouc de /'Insulinde .

C'est donc une opération essentielle après l'ajournement du projet de débarquement en Grande-Bretagne (sept .

1940) , d'où l'intérêt porté à l'alliance espagnole (entrevue d'lrun) et française (Montoire ) .

211. »

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