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La fin des guerres médiques et le début de l'empire athénien

Publié le 10/02/2023

Extrait du document

« Histoire Grec Alexandre de Macédoine Il est envoyé par Mardonios à Athènes.

L’idée de Mardonios c’est de proposer aux athéniens une paix et une alliance.

Une proposition extrêmement avantageuse sur le papier.

Mardonios propose le pardon du roi pour toutes les offenses faites à Athènes.

L’oublie du passé.

Et il propose aux athéniens de garder leur indépendance tout en entrant dans l’alliance Perse.

Il leurs propose de s’agrandir au détriment de d’autres territoire notamment au détriment de la Béotie.

Les Perses s’engageraient à reconstruire les temples brulés au moment de l’invasion de l’Attique. La stratégie des perses est de faire éclater la coalition grecque.

Cela veut dire que la Péloponnèse tombera.

Les athéniens vont refuser au nom de l’Hellénisme. Les athéniens vont demander aux spartiates de l’aide quand les perses reviendront il faudra aider les athéniens.

Problème en juin 479 la belle saison est revenue (oui car la guerre s’était arrêtée parce que l’hiver était là).

Mardonios redescend depuis le nord de la Grèce vers le sud et en réalité les spartiates ne bougent pas.

Ce qui fait que le territoire d’Athènes va etre une deuxième fois envahit.

Les athéniens vont se réfugier à Salamine.

Les Spartiates ont fortifié l'Isme de Corinthe et ont laissé faire.

Mardonios renouvelle ses propositions aux athéniens.

Les athéniens les rejettent une deuxième fois.

En revanche il y a une ambassade athénienne qui se rend à Sparte pour dire si vous ne venez pas nous aider et bien nous nous rallierons aux Perses et nous vous envahirons.

Ils vont faire du chantage sur les spartiates. Finalement cela va fonctionner les spartiates vont envoyer des troupes du coté de Platée une plaine à coté de la Béotie.

D’un coté des troupes des oplites grecques légères et puis en face les troupes perses.

La bataille de Platée va voir la mort de Mardonios.

Elle va être remporter par les Grecques.

Alors que la supériorité numérique était du côté des perses.

Au lendemain de cette bataille on considère que la Grèce d’Europe est sauvée.

Le même jour selon la tradition grecque La bataille de Platée aurait eu lieu en même temps que celle de Mycale. Ce qui est faux Mycale est une bataille qui va parachuter le succès des Grecques sur les perses.

Début de la libération de la Grèce d’Asie Mineure.

Qui était resté aux mains des perses depuis la révolte de Ionie.

Ce sont les deux dernières batailles de la seconde guerre médiques.

C’est la fin militaire des guerres médiques. Il y a quelque chose d’inexplicable dans la victoire des Grecques puisque les perses sont supérieurs numériquement vis-à-vis des Grecques.

La défaite perse est étonnante. Durant les guerres médiques une écrasante majorité des Grecques ont fait soit le choix de l’alliance avec les perses soit le choix de l’inaction.

Durant ces guerres il y a eu aussi des Grecs qui se sont affronté contre d’autre grecs. Si on se concentre sur les résistants on se rend compte que le panhellénisme n’a pas guidé leur choix de résistance.

Cela n’a pas été l’élément majeur de leur décision de résister face aux perses.

L’esprit de compétition des Grecques a longtemps emporté sur l’esprit panhéllenique. Les Grecs vont commémorer les guerres médiques avec un esprit panhellénique. Comme il est possible de le voir sur la colonne serpentine érigé à Delphes.

Il y a une liste qui y est inscrite.

Dans cette liste se trouve les 31 citées qui ont résisté face à la menace persique.

On renvoie l’inaction des autres citées qui ne sont pas inscrites sur la colonne. Cette liste a été établit par les spartiates elle n’est pas neutre elle est ordonnée de façon hiérarchique les spartiates sont en premiers.

Elle met en évidence les mérites des citées. Quand on observe tous les phénomènes de commémoration des guerres médiques on s’aperçoit que se qui l’emporte c’est l’esprit de compétition.

C’est pour cela qu’Athènes va par exemple beaucoup plus fêter la bataille de Marathon que celle de Salamine.

Le grand historien des guerres médiques c’est Hérodote. Il fait d’Athènes la cité par excellence de résistance face aux barbares.

Il fait d’Athènes une cité pro hellénique.

On peut remettre en question cette lecture d’Hérodote en disant qu’il est pro athéniens mais forcer de constater qu’Athènes a joué un rôle majeur lors des guerres médiques.

Elle a été la seule cité qui a fait passer l’intérêt de la Grèce avant le sien.

Par exemple lorsqu’elle a refusé les propositions de Mardonios en 480 479.

Cela va convaincre les athéniens que leur rôle joué durant les guerres médiques légitime leurs aspirations à l’hégémonie sur le monde grecque.

La propagande athénienne va reposer sur ça.

C’est ce qui va conduire à la mise en place de l’empire athéniens.

La démesure athénienne commence (l’hubris). L’empire athénien et sa chute Le terme pentécontaétie (du grec ancien : πεντηκονταετία / pentēkontaetía, « période de cinquante ans ») désigne généralement la durée séparant la fin des guerres médiques (480 av.

J.

-C.

environ) du début de la guerre du Péloponnèse. Cette période est marquée par la mise en place de l'empire athénien et de sa chute.

C'est une période qui est touchée par l'impérialisme athénien et est touchée par-la démocratisation du régime athénien.

On peut remarquer à Athènes qu'il y a une concupiscence entre l'impérialisme et la démocratie. Comment on passe de la Ligue hellénique à la Ligue de Délos ? On peut remarquer dès la fin des guerres médiques.

La naissance de tension entre les différents vainqueurs de ces guerres.

Il y a débatnotamment autour du destin des médisants.

Des cités ayant coopéré avec les Perses.

D'un côté, nous avons les spartiates qui punissent durement les médisants et d'un autre, les Athéniens qui les épargnent.

Athènes épargne les médisants pour pouvoir garder des alliés contre Sparte.

Et les spartiates.

En punissant durement les médisants, c'est une manière pour eux d'éloigner certains bourreaux.

Athènes veut se fortifiées les spartiates ne le souhaitent pas.

Et, finalement, qu'est-ce qui va se passer ? Il va se passer la Posania, c'est le retrait spartiate tout ce qu'on appelle aussi l'abandon spartiate.

Là, il va tout simplement se passer à un certain moment, mais très rapidement en 478.

Les spartiates vont en quelque sorte.

Renoncer à leur hégémonie sur la Ligue Hellénique.

Autrement dit, les spartiates vont des 478 renoncer à poursuivre la lutte contre les Perses, notamment du côté de la Grèce, d'Asie.

C'est le tout début du texte de Thucydide sur la Ligue de Délos TD. D'accord ? En fait, les spartiates vont.

Se retirer en quelque sorte, se replier sur le Péloponnèse, fidèle en cela alors à leur mentalité traditionnelle qui consiste à se préoccuper d'abord du Péloponnèse plutôt que de ce qui est lointain.

Et donc. Le retrait spartiate de l'abandon spartiate, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que désormais, le champ est libre pour les Athéniens.

Pour développer.

Un nouveau système fédéral, une nouvelle Ligue ? Qui ne sera plus la Ligue hellénique en réalité juste pour votre bonne information, la Ligue hellénique va subsister. Jusqu'en 462 461.

Les spartiates ont abandonné leur hégémonie sur la Ligue hellénique et bien, effectivement, Athènes va pouvoir créer la ligue de Délos en 478 477.

À la base, la Ligue de Délos comme la ligue hellénique c’est une simple symmachie c'est à dire, c'est une simple alliance militaire entre citées.

Athènes est l’hégémon de cette ligue elle dirige les opérations militaires.

Elle possède un conseil fédéral des alliées dans lequel la représentation est égalitaire.

Il faut savoir qu'à la base, Athènes n'a pas plus de pouvoir politique que les autres cités.

Au sein de cette Ligue, il y a des paiements sous différentes formes, soit en envoyant des navires, soit par des paiements.

Ces paiements vont être au début sous forme de volontariat mais ils vont devenir des tribus.

La Athènes va donc progressivement glisser vers un pouvoir hégémonique à un pouvoir que l'on nomme achée , donc tyrannique, qui va être vu négativement.

Les membres de la ligue de Délos ont pour but de continuer à combattre les perses et délivrer la Grèce d’Asie Mineure.

En 467 466 il y a une bataille qui aura lieu c’est celle de l’Eurymédon.

On peut considérer cette bataille comme la fin de la libération de l’Asie Mineure.

Cela signifie qu’en théorie la ligue de Délos a atteint son but et n’a plus aucune utilité.

Le fait que les athéniens maintiennent montre que la ligue de Délos va servir à l’hégémonie d’Athènes.

Il va y avoir des révoltes au sein de la ligue.

Comme par ex Naxos 474 av JC.

On est quatre années seulement après la création de la ligue de Délos.

Autre révolte par exemple celle de Thasos après l’Eurymédon.

La ligue de Délos va faire en sorte au début de ne pas rentrer en conflit avec les intérêts spartiates.

Sparte va s’intéresser au Péloponnèse les deux hégémonies vont au début coexister.

Sauf que a un certain moment en 462 461 les deux hégémonies se disputent.

Du coté.... »

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