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La France à la veille de la Grande guerre

Publié le 21/05/2012

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Analyser la situation de la France à la veille de la Grande guerre, c’est-à-dire dans les années qui précédent le conflit qui va bouleverser la France en lui faisant changer de siècle, c’est revenir sur une période considérée comme une « Belle époque «.

1914 est la fin toute symbolique du XIXe siècle pour la France, puissance rayonnante, au temps du président Fallières.

Il peut donc paraître intéressant de s’interroger sur la réalité de cette époque considérée comme belle. La France d’avant la Grande guerre est-elle réellement une belle époque ?

Pour proposer une réflexion sur ce thème, nous aborderons dans un premier temps les aspects positifs de la période, en insistant sur la puissance de la France, sur sa prospérité et sur une stabilité retrouvée. Néanmoins, au risque de noircir le tableau, nous évoquerons aussi les multiples tensions qui animent le pays ainsi que les profondes inégalités qui le divisent.

« - des conflits sociaux très violents (ex 1907 révolte des viticulteurs du Languedoc, mutineries du 17 ème de ligne, 1910 grève des cheminots, violente répression par Clémenceau « 1 er flic de France », essor du syndicalisme révolutionnaire [exCGT] ) - l’essor des nationalismes et la montée des périls en Europe (tension dans les Balkans, loi des « trois ans » de service militaire 1913, assassinat de Jaurès 31 juillet 1914) T : une situation qui radicalise une société déjà bien affaiblie 3.

Une puissance atténuée par des faiblesses - au niveau économique (agriculture f aible, petites exploitations, faibles rendements, concurrence, industries trop petites , manque de financement, déficit commercial ) - au niveau démographique (stagnation de la population, peu de vitalité démographique, manque d’investissement ) On le comprend, la France à la veille de la Grande Guerre est une puissance certes mais elle est atténuée par de puissants bémols.

L’expression « Belle époque » recouvre donc une partie de la réalité du temps mais cette vision est très largement mythique et repose sur une puissante idéalisation du passé.

Le souvenir très chaud des années de conflits expliquent à postériori, cette vision nostalgique de la France du président Fallières.. »

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