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La France dans la Seconde Guerre mondiale

Publié le 14/10/2013

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La spoliation des biens juifs pendant la guerre En 1940, la population juive de France était estimée à 330 000 personnes dont 160 000 en zone occupée. La spoliation a été « lancée par les Allemands en zone nord dès le début de l'Occupation, assumée par l'État français et étendue par lui à l'ensemble du territoire à partir de juillet 1941 «. Selon le rapport Mattéoli, on estime que le montant global des spoliations s'élève à un peu plus de 5 milliards de francs de l'époque ce qui correspond à près de 9 milliards de nos francs actuels. La Commission estime que 90 % à 95 % des biens juifs spoliés en valeur ont été restitués ou indemnisés. D'après les conclusions de celte commission, 75 721 juifs de France furent déportés; 2 500 juifs revinrent des camps d'extermination .

« Histoire • Le xxe siècle b) La mise en place du régime En 1940, Pétain bénéficie d'une immense popularité : il est l' homme de Verdun.

Il est présenté comme le chef providentiel qui va assurer le redressement de la France.

Paris occupé, le nouveau gouvernement s'installe à Vichy.

Pétain met en place un régime autoritaire en rupture avec la tradition démocratique et répu­ blicaine.

Le 11 juillet 1940, il se proclame chef de l' État français .

Il s'entoure d'un Conseil des ministres, dont il confie dans un premier temps la vice-présidence à Laval, mais décide seul en dernier ressort.

Il est affranchi de tout contrôle parle­ mentaire ; le Sénat et la Chambre des députés sont ajournés.

Pétain incarne seul l'autorité ; ministres, fonctionnaires, officiers et magistrats doivent prêter serment de fidélité à sa personne.

c) L'opinion publique sous Vichy Laborie a étudié l'opinion publique sous l'État français.

Selon lui, il serait réducteur de présenter des Français collaborateurs jusqu'en 1943 et qui, à partir des premiers revers de l'armée allemande, seraient devenus résistants.

Le proces­ sus est plus complexe.

Il insiste sur l'attachement à la personnalité du maréchal Pétain.

Il montre que l'opinion se divise en trois courants dès 1941 : un courant minoritaire favorable à la Collaboration, qui souhaite un nouvel avenir pour la France dans une Europe débarrassée du bolchevisme ; un deuxième courant, majo­ ritaire, qui montre une hostilité à la Collaboration et critique de plus en plus le régime ; un troisième courant, minoritaire et non structuré, totalement hostile à l'Allemagne et prêt à l'action pour libérer le pays .

2.

La « révolution nationale » a) Une nouvelle devise Le régime entreprend la. »

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