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La France dans les années 1930 : de la crise à la guerre ?

Publié le 27/02/2008

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Dans les années trente, la France est sous la Ille République. C'est une démocratie, mais une démocratie en crise qui doit faire face à une grande instabilité ministérielle. La crise économique mondiale l'atteint tardivement, mais elle entraîne une crise sociale et politique qui donne naissance au Front populaire. Après avoir pris de grandes mesures sociales, celui-ci se désagrège devant des difficultés économiques, mais aussi face aux problèmes internationaux qui mettent la paix en péril. Évolution économique et sociale et situation politique au début des années trente La France est touchée tardivement par la crise. C'est la dévaluation de la livre sterling en 1931 qui, en gênant ses exportations, fait entrer la France dans la crise mondiale. La crise se manifeste par une chute de la production agricole et industrielle. Les effets de la crise sont dévastateurs. Les revenus des Français diminuent, en particulier ceux des classes moyennes. Les ouvriers sont atteints par le chômage. En 1934, la France compte 330 000 chômeurs, soit 2,5 % de la population active. Pour lutter contre la crise, les gouvernements successifs utilisent des remèdes peu efficaces comme des mesures protectionnistes. Ils pratiquent la déflation et ne font que diminuer le marché intérieur qui est déjà limité par le déclin démographique et le vieillissement de la population. L'archaïsme des petites et moyennes entreprises qui ne font guère appel au crédit bancaire pour moderniser leur matériel constitue un obstacle à la reprise. Seules quelques très grandes entreprises, en particulier dans le secteur de l'automobile, assurent à la France une réputation internationale. La crise dure en France alors qu'elle régresse ailleurs. En 1935, la production a diminué d'un quart et le chômage a continué de progresser (900 000 chômeurs environ). Le chômage et la baisse des revenus augmentent l'instabilité ministérielle entre 1931 et 1935. Les gouvernements se succèdent. Les scandales politiques, comme l'affaire Stavisky, développent l'antiparlementarisme au sein des ligues d'extrême droite et dans la population . C'est dans ce climat qu'a lieu la manifestation du 6 février 1934 qui dégénère en émeute. On compte une quinzaine de morts. La gauche considère cette manifestation comme une tentative de coup d'État fasciste.

« Très vite, la presse d'extrême droite attaque violemment le gouvernement et manifeste son antisémitisme à l'égardde Léon Blum.

Une violente campagne de presse menée contre le ministre Salengro aboutit à son suicide.

La droite,quant à elle, critique les mesures sociales coûteuses.

Dès juin 1936 commence la fuite des capitaux vers la Suisse.À l'automne 1936, le Front populaire se heurte à de graves difficultés économiques et politiques nées de la situationinternationale.

Le gouvernement se divise à propos de la guerre d'Espagne.

Léon Blum, partisan de l'intervention dela France, se heurte à l'opposition des radicaux.

Il refuse donc de faire intervenir la France pour aider lesRépublicains espagnols contre le général Franco et mécontente les communistes.Les tensions internationales provoquées par la politique de plus en plus agressive des dictatures italienne etallemande obligent le gouvernement à accroître les dépenses militaires.

La progression des dépenses d'armes,ajoutée à l'inflation provoquée par la hausse des salaires, la chute de la production due aux grèves aggravent lasituation financière de la France.

Le gouvernement est obligé de dévaluer le franc en octobre 1936 et envisage une« pause» des réformes.

Léon Blum déçoit alors la classe ouvrière, tandis que les classes moyennes s'inquiètent del'agitation sociale persistante.En juin 1937, les radicaux joignent leurs voix à celles de la droite pour renverser le gouvernement.

L'expériencesocialiste a été courte car elle s'est heurtée aux difficultés économiques et à l'hostilité des milieux d'affaires. Conclusion À la veille de la guerre, les Français sont moralement divisés.

La gauche reproche à ses adversaires d'être liés avecle fascisme et l'extrême droite par haine du communisme et de refuser toute union pour faire face à Hitler.

Lamajorité de l'opinion refuse l'idée d'une nouvelle guerre.

C'est donc une France affaiblie par l'échec du Frontpopulaire, divisée et vivant dans l'angoisse d'une nouvelle guerre que Hitler envahit en 1940. La France dans les années Trente : Faites une introduction dans laquelle vous présenterez le régime politique de la France. Dans une première partie, vous décrirez la situation économique, sociale et politique dans la première moitié desannées 30. Dans une deuxième partie, vous présenterez le Front Populaire et ses réalisations. Dans une troisième partie, vous montrerez les difficultés de ce gouvernement. En conclusion, vous évoquerez la situation internationale dans laquelle est impliquée la France à la fin des années30. Introduction I.

La situation économique, sociale et politique de la France dans la première moitié des années 30 : Dans les années Trente, le régime politique de la France est celui de la Troisième République qui date de 1875.

Ils'agit d'un régime parlementaire.

Le pouvoir législatif appartient à deux chambres, le Sénat et la Chambre desdéputés.

Le pouvoir exécutif appartient au président de la République, élu pour sept ans par les deux Chambres, etaux ministres, en particulier le président du Conseil, qu'il nomme et révoque. Au début des années 30, la France connaît une grave crise économique, politique et sociale, qui explique la victoiredu Front Populaire, alliance composée de socialistes, de radicaux et de communistes, aux élections législatives demai 1936.

Le Front Populaire a dirigé la France jusqu'en avril 1938.

Son œuvre fut immense, mais les difficultés qu'il arencontrées explique sa brève durée. A.

La crise économique et sociale : La France est atteinte par la grande crise tardivement, fin 1931-début 1932. La dépression fut moins profonde qu'ailleurs, mais elle dura plus longtemps. La crise se traduit par le ralentissement des activités, la baisse de la production et la multiplication des faillites.

Elle. »

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