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LA France DE 1848 a 1914 (histoire)

Publié le 10/09/2013

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histoire

 

Au tournant du XX e siècle, la France est influente dans le monde : son empire colonial est à son apogée et

son commerce prospère.

L'Exposition universelle de 1889 attire à Paris 40 millions de visiteurs.

C'est aussi la naissance du cinématographe, du phonographe et de l'aviation.

C'est après la Première Guerre mondiale que les années 1890-1910 furent qualifiées de « Belle

Epoque « , un terme forgé dans le souvenir d'une période privilégiée à la fois synonyme d'un certain art de

vivre insouciant.

La Belle Époque évoque encore aujourd'hui tout un monde : dames en chapeaux, robes longues et tailles

corsetées, messieurs à moustaches en redingote et plastron à col dur, parties de campagne et canotages

sur la Marne, vie parisienne avec le trafic sur les grands boulevards des omnibus à impériale, des fiacres et

des tramways à vapeur, spectacles de théâtre et soirées mondaines dans des salons au décor modern style.

Si ce style de vie ne concerne qu'une minorité privilégiée de la population, les dernières années du XIX e et

les premières du XX e siècle apparaissent cependant pour tous en France comme une période de répit : le

pays est en paix depuis 1871, les possessions coloniales assurent prestige et prospérité, la bourgeoisie

découvre les charmes d'une vie autrefois réservée à la noblesse

histoire

« Le président de la République forme le gouvernement et peut dissoudre la Chambre des députés, après avis conforme du Sénat. Avec le succès des républicains aux élections législatives de 1876 puis la présence au gouvernement de fortes personnalités républicaines et anticléricales comme Gambetta ou Jules Ferry, les institutions de la III e République réussissent à se maintenir malgré une vigoureuse opposition de droite, nationaliste et antiparlementaire. Le boulangisme en est la manifestation la plus grave et la menace la plus sérieuse pour la jeune République.

Entre 1886 et 1889, le général Boulanger rassemble autour de lui un large mouvement populaire où se retrouvent à la fois les partisans d'une revanche contre l'Allemagne, les catholiques qui s'opposent à la laïcité et les royalistes qui luttent contre la République. Élu à Paris le 27 janvier 1889, Boulanger hésite cependant devant le coup d'État.

Le gouvernement en profite pour réagir et le condamne pour complot. La République conforte donc ses institutions en cette fin de siècle. Ses gouvernements ont instauré la liberté de la presse, le droit de réunion (1881), le droit de créer des syndicats professionnels (1884) et surtout organisé l'enseignement public, laïc et obligatoire pour tous (lois Ferry de 1880 - 1882). Mais le régime doit faire face à des manifestations ouvrières - le 1er mai 1891, l'armée tire sur la foule à Fourmies - à des mouvements de grève - la Confédération générale du travail (CGT), créée en 1895, prône la grève générale comme moyen d'action - et à des actions terroristes et autres attentats anarchistes. En 1894, le président de la République, Sadi Carnot, est assassiné par un anarchiste, Caserio.

Le président du Conseil, Auguste Casimir-Perier, renforce alors les lois antisyndicales.

Qualifiées de réactionnaires, celles-ci furent votées par l'Assemblée en 1893 pour contenir l'agitation syndicale et anarchiste. La classe politique est secouée par des scandales, comme l'affaire de Panamá en 1891 - 1893 : la Compagnie du canal de Panamá avait acheté des députés influents pour obtenir des sources de financement alors que sa faillite était proche.

L'affaire qui divisa la classe politique et toute la société française au tournant du siècle fut l'affaire Dreyfus. II.

L'affaire Dreyfus. »

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