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La France de la Véme république

Publié le 08/05/2012

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La Vème république naît dans les soubresauts de la colonisation et de la guerre d’Algérie. Elle met donc fin à la IVème république. Le nouveau régime va profondément changer le fonctionnement de la république, la vision qu’il eût du président…De sorte qu’elle paraisse monarchique. En même temps que s’ouvre une période de stabilité politique, un clivage de plus en plus prononcé s’instaure entre gauche et droite. Une période également marquée par un large & important mouvement de modernisation économique et sociale : En effet, entre 45 et 47 les 30 glorieuses. La France affirme alors sa modernité. Les mentalités changent abandonnant ainsi les clichés monarchiques à la IVème république. Un période marquée par la libération des femmes, une libération des mœurs… Société démocratique. Une telle modernisation permet à la France de réaffirmer  sa présence sur l’échiquier national, abandonnant le statut encombrant de puissance coloniale, la France s’affirme comme une grande puissance réaliste en s’enracinant dans l’Europe.

A.     Aspects politiques : 5ème république  et ses évolutions.

A partir de 1958, un nouveau régime se met en place. Enraciné à droite. De là, la Vème république va être l’objet d’alternance entre la droite et la gauche par le biais de cohabitations.

I.                   La république gaullienne.

 

Jusqu’en 81, la république porte le marqueur de la personnalité du Général De Gaulle. République axée autour de ses idées, de ses valeurs. A la fin des années 60, il y’a un net déphasage entre le modèle conservateur jusque là incontesté et le mouvement social ainsi que la situation économique de l’époque. En effet, du début des années 60 à la fin des années 70, la France est marquée par la crise. Une crise ouvrant ainsi les portes de la Vème république. 

« pouvoirs et brise le putsch des généraux à Alger en 1961.

Il ouvre des négociations avec le FLN, qui conduisent à l’indépendance de l’Algérie par les accords d’Evian en 1962.

Visé par plusieurs attentats de l’OAS, de Gaulle veut assurer sa succession et renforcer l’autorité du président de la république.

Il propose alors l’élection du président de la république au suffrage universel direct.

Ce qui ne fait pas partie de la tradition républicaine.

En effet, les derniers à avoir mis en place ce genre d’élection, sont pour la majorité devenus dictateurs.

Protestant contre cette modification de la constitution, plusieurs députés renversent le gouvernement.

De Gaulle dissout alors l’Assemblée.

Il triomphe avec 62% de oui au referendum du 28 octobre 1962 et la victoire de l’UNR aux législatives de novembre 1962. Cependant, les premiers échecs arrivent, montrant l’enracinement du système politique gaullien.

Tout en réglant le problème algérien, de Gaulle accélère dés 1958 l’ouverture de l’économie française sur l’Europe et sur le monde et il permet en 1960 une décolonisation en douceur de l’Afrique noire.

A partir de 1962, il se donne pour principal objectif de rendre à la France son « rang » de puissance mondiale.

Cette politique de grandeur l’amène à contester l’hégémonie américaine et affirmer la présence de la France dans le monde.

Préoccupé par la politique étrangère, De Gaulle néglige les problèmes politiques et sociaux en France.

C’est ce que révèle l’élection présidentielle de 1965, la première en France réalisé au suffrage universel direct, et la première utilisant les sondages et la télé.

Contre toute attente, de Gaulle est mis en ballotage par F.

Mitterrand et par Jean Lecanuet.

Le président est élu au second tour.

Mais les législatives de mars 1967 voient une nette progression de l’opposition.

Malgré cet avertissement de l’électorat, le gouvernement ne change pas de politique… 3. Les crises de mai 1968 La crise de mai 1968 est à la fois la cause et l’effet de profondes mutations sociales, économiques et politiques.

Elle est pour la gauche le symbole de la libération et de la modernisation de la France.

Tandis qu’à droite, il s’agit d’un démon qu’il faut « exorciser ».

Elle dure deux mois et cumule plusieurs et différentes crises. a. Explosions des universités La crise de mai 68 est d’abord une crise universitaire, provoquée par l’arrivée de la génération du baby-boom dans des facultés mal préparées à l’accueillir.

Face au conservatisme du régime, ces étudiants se rebellent.

Un vent de liberté souffle et les étudiants laissent éclater leur colère.

L’agitation des étudiants, animés par différents mouvements gauchistes (trotskiste, maoïste, anarchistes…) enflamme bientôt le quartier Latin à Paris.

Il s’agit d’une véritable révolution urbaine avec lancers de pavés, utilisation de gaz lacrymogènes, de cocktails molotov et des tirs aux armes… Un véritable bras de fer, dur et violent. Face à un régime refusant toute concession. b. Crise sociales ambigüe En mi-mai, la France est tellement modernisée que les années 68, ont été les annése ayant compté le plus d’ouvrier (40%). Cependant leur condition sociale n’est pas satisfaisante.

Les syndicats se mobilisent et la centrale la plus importante, la CFDT s’organise et met en place une grève générale le 13 mai.

Tous les syndicats ont appeler à l’arrêt de travail.

Ces syndicalistent considèrent qu’ils ne profitent pas assez des biens de la république. On arrive alors à un durcissement de la grève.

Les ouvriers occupent les usines, séquestrent les patrons et la tension est palpable entre les CRS et les grévistes et manifestants. c. Contestations radicales des autorités politiques Derrière cette crise sociale se trouve une crise del’autorité.

On conteste l’autorité du pére, du prof, du syndicat, l’autorité de de Gaulle… D’où le fameux slogan il est interdit d’interdire, sous les pavé la plage… 4. La république gaullienne : entre division de la droite et difficultés de réforme. De Gaulle, voulant avoir une idée de son importance au sein de la république et au sein du peuple, propose un référendum.

Il le trouve sur le thème du sénat, qu’il veut refaire.

Le résultat est non à 53% .

De Gaulle démissionne.

Il meurt le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Eglises.

Le problème est que ce système à été en quelque sorte crée sur mesure.

Qui va prendre la relève ? La réponse est d’autant moins évidente que la droite est divisée et que le peuple français veut des réformes. a. Pompidou continuateur de de Gaulle ? (1969-1974) Opposé à Alain Poher, un centriste, Georges Pompidou prend le pouvoir en 1969.

Une fois au pouvoir, les libéraux tentent de tenir compte de la crise de mai 1968, et bannissent le discours patriarcal traditionnel.

En effet, désormais la droite manifeste une certaine volonté de modernisation et une volonté d’évoluer avec son temps.

G.

Pompidou choisit alors un premier ministre progressiste : Jacques Chaban-Delmas.

Entouré de conseillers proches de la gauche, comme Jacques Delors, il tente de bâtir une nouvelle société, fondée sur le dialogue entre patronat et syndicats.

Ces réformes inquiètent les éléments les plus conservateurs de la majorité, comme par exemple les gaullistes.

G.

Pompidou confie alors la direction du gouvernement à Pierre Messmer pour préparer les législatives, face à une gauche unie.

En effet, F.

Mitterand, dirigeant le PS, a signé en 1972 avec Georges Marchais, dirigeant du parti communiste, un programme commun.

« L’union de gauche » repose sur une volonté ferme d’en finir avec le capitalisme.

En 1973, la droite gaulliste et ses alliées remporte les législatives et conservent ainsi la majorité à l’assemblée nationale.

Cependant le gouvernement, qui voulait renvoyer une image de modernité, devient. »

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