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LA FRANCE EN CRISE

Publié le 07/12/2013

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Dans les 30 ans qui ont suivi la Libération, la France a connu, comme les autres pays industrialisés, vif essor économique et plein-emploi. Cette situation était due à l'effort national mais surtout à la conjoncture mondiale : les pays développés contrôlaient le coût des matières premières et de l'énergie. Depuis 1973, la croissance est brisée.

« L'ÉVOLUTION POLITIQUE DE L'HEXAGONE etc.

Elle décourage l'épargne, touche les revenus non indexés ou réévalués avec retard.

Elle est freinée ( < 3 ° 0 en 1988) depuis 1984.

2.

La lutte contre /'inflation Elle consiste à restreindre la demande notamment en réduisant le crédit, à limiter les coûts de production en encourageant l'investisse­ ment, en modernisant, ce qui, par effet pervers, restreint les emplois.

Actions gouvernementales : 1974/75 : plan de refroidissement.

1976/81 : plan Barre comprimant crédit, salaires, dépenses publiques.

1982 : plan de rigueur (blocage temporaire des prix et revenus).

1983 : nouveau plan de rigueur (prélèvement de l 0 0 obligatoire sur le revenu, emprunt forcé ...

).

Ill.

- Le chômage 1.

Un phénomène de société 700 ooo en 1974, 2.5 Men 1984.

Principales causes: récession générale de l'activité, concurrence étrangère, automatisation croissante, absence de qualification, ou formation professionnelle inadaptée au marché du travail.

Près de 50 % des chômeurs ont -de 25 ans et sont ouvriers ; plus de 50 ~~ sont des femmes (enquête de 1979).

Indemnisation vitale pour qu'ils restent consommateurs et que _la crise ne s'aggrave pas, mais elle alourdit Je déficit de la Sécurité sociale.

2.

Des remèdes incertains L'État peut augmenter la consommation des ménages (ex.

relever le SMIC) ce qui relance la production donc l'emploi, à condition que les achats ne se portent pas sur des biens étrangers ; il peut nommer des fonctionnaires, diminuer le temps de travail, créer des contrats emploi­ formation pour les jeunes, solutions parfois artificielles ou coûteuses, aux résultats jusqu'ici limités.

Ainsi en 1975 Chirac, changeant de cap, injecte 30 milliards dans l'économie ; en 1981 la gauche, escomptant à tort une reprise internationale, relance la consommation au bénéfice malheureusement surtout des importations (1983 : déficit du commerce extérieur = 58 milliards de F).

Lutter à la fois contre l'inflation et le chômage semble difficile, voire contradictoire.

C'est pourtant une nécessité pour la F, pays encore stable et riche (1986: 16• rang pour le PNB/hab.) mais dont la prospérité est de plus en plus fragile).. »

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