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La France occupée, 1940-1944 (Histoire)

Publié le 27/02/2008

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Surpris et défaits par la « guerre éclair » menée par les Allemands à partir de mai 1940, les Français se lancent sur les routes de l'exode. Alors que le Maréchal Pétain signe le 22 juin l'armistice, le Général de Gaulle réfugié à Londres lance dès le 18 juin son appel à la résistance et à la poursuite des combats.
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« les travailleurs du STO à partir de 1943.

Ainsi, la production industrielle ne représente-t-elle plus que 43 % de celle de 1939. À partir de juin 1940 jusqu'à la Libération, les Français vivent dans la terreur.

À la peur des bombardements, il faut ajouter le climat pesant de la censure à laquelle ils sont soumis, et surtout la terreur des contrôles policiers et de la répression.

Les juifs, les résistants, les communistes en sont les principales victimes. Ils risquent la torture, le peloton d'exécution et la déportation.

À partir de 1942, l'action de la Gestapo et des SS est de plus en plus dure.

Elle se traduit par l'exécution d'otages et parfois de villages entiers comme à Oradour-sur-Glane en juin 1944. L'organisation et les formes de la Résistance Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lance à partir de Londres un appel pour poursuivre le combat.

Des Français, qui rejettent l'idée de la défaite, décident de résister à l'Allemagne nazie et partent pour Londres.

Ils ontdonc une attitude contraire à celle du gouvernement de Vichy. À Londres, la «France libre» s'organise peu à peu.

Les FFL (Forces françaises libres) participent aux combats aux côtés des Britanniques en Afrique en 1942 et aux opérations de débarquement en Normandie et en Provence en1944. En France même, des réseaux de Résistants se constituent.

La Résistance intérieure progresse surtout à partir de 1941 avec l'arrivée massive des communistes et en 1943 avec les réfractaires au STO qui rejoignent les maquis. Les formes d'action de la Résistance évoluent.

À la transmission de renseignements sur l'occupant, à la distribution de tracts et de journaux s'ajoutent les sabotages, les opérations armées et les attentats contre les armées allemandes et la milice. Jusqu'en 1942, la « France libre » et la Résistance intérieure ont peu de contacts mais l'unification de la Résistance intérieure et extérieure devient une nécessité.

De Gaulle confie cette tâcheà Jean Moulin qui est en 1943 le premier président du Conseil national de la Résistance (CNR).

Ce conseil reconnaît de Gaulle comme chef politique de la Résistance. À la Libération, en 1944, les maquis se soulèvent et harcèlent l'armée allemande.

La participationactive des résistants de l'intérieur, FFI et FTP, et de l'extérieur, FFL, permet à la France de faire partie des puissances vainqueurs du Reich, le 8 mai 1945. Conclusion Le 6 juin 1944, les armées anglo-américaines débarquent en Normandie sous la conduite du général américain Eisenhower.

Après six semaines de combat et avec l'aide de la Résistanceintérieure, elles percent le front allemand et marchent sur Paris. Le 25 août 1944, Paris, soulevé par la Résistance, est libérée par la 2e Division blindée du général Leclerc.Le lendemain, le général de Gaulle descend les Champs-Élysées à la tête du Gouvernement provisoire de laRépublique française.

Le 15 août, Français et Américains débarquent en Provence.

Les Alliés et les FFI libèrent progressivement le territoire français du joug allemand.

En mars 1945, ils franchissent le Rhin.. »

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