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LA FRANCE SOUS DOMINATION ALLEMANDE, 1940-1944. HISTOIRE

Publié le 01/09/2012

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histoire

Ces députés étaient mal informés de la situation, désordre absolu à Vichy où une minorité active les pousse à accorder les pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain. Vote en deux étapes: atmosphère très lourde, rumeurs dans tous les sens ainsi que des menaces, les deux chambres adoptent à la quasi unanimité (seules 3 voix ont manqué) pour adopter le principe de réforme de la constitution de 1875. Le 10 juillet, second vote, qui donne « tout pouvoir au gouvernement de la république sous la signature et l'autorité de Pétain (...) pour promulguer (...) une nouvelle constitution de l'Etat Français. « La simple révision devient suppression. Très large majorité, 569 voix pour, 80 voix contre, 17 abstentions. Rapporté à l'ensemble des sénateurs et députés (pas tous présents à Vichy), 63% de l'ensemble. 80% des présents à Vichy ont voté pour. Vote qui est donc massif. Ceux qui ont voté contre: les 80 députés contre étaient à quasi totalité de gauche; 77% de ceux de gauche ont quand même voté oui. Ces 77% représentent 55% des élus de gauche de l'époque. La gauche à donc majoritairement voté les pleins pouvoirs à Pétain. La faible résistance à la victoire de Pétain se situe à gauche, mais elle n'est qu'une faible minorité. La majorité des députés des deux camps ont donc accepté l'abandon de la république. Première hypothèse: la peur d'un coup d' État fasciste et militaire qu'annonce Laval. Autre hypothèse: désarroi des élus des territoires occupés, de nombreux parlementaires ont vu en Pétain le vainqueur de Verdun, et en lui un rempart contre l'occupant. Héritage 1ère GM, crise mondiale des années 1930, dont découle une méfiance aux institutions: essentiel pour expliquer ce changement. En 1918 la France est pacifiste; le refus de la guerre est partagé car pas de menaces extérieure. Avec la montée des périls extérieurs, dont Hitler, ainsi que le changement de stratégie de l'URSS qui réclame une alliance des partis européens de gauche contre le fascisme, le pacifisme change de nature en France. Deux évènements: la guerre d'Espagne et les accords de Munich.

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« Partisans de la guerre de plus en plus isolés, peu soutenus en dehors de France et ne peuvent convaincre une population sous le choc.Occupation du territoire français serait une menace selon Pétain pour le peuple Français.Reynaud démissionne le 16 juin, Pétain le remplace et va proposer les conditions d'un armistice aux allemands.PAGE 18:Pétain expose les causes de la défaite selon le régime de Vichy: la République, un déséquilibre militaire.Pour Pétain, l'armistice est la seule réponse.

Sous partie sur les prescriptions de l'armistice, ses dispositions, qui fait que la France ne perd par son honneur.Justification de l'armistice, référence au discours de de Gaulle.

Acte fondateur d'un ordre nouveau.Cet armistice est signé le 22 juin, elle constitue le cadre fondamental dans lequel le gouvernement français va devoir agir.

Il entre en vigueur le 25 juin, armisticefranco-italien.

Fin d'un monde ancien pour Pétain, il constitue un acte fondateur pour la nouvelle équipe au pouvoir. II) Défaite et rupture de l'ordre républicain: la mise en forme de l'État Français. Les divers messages de Pétain sont une attaque contre les institutions républicaines, accusées de la défaite.

Rien n'est en revanche dit sur le commandement militaire. 1) La république abandonnée. 29 juin: Conseil restreint du gouvernement au cours du quel Pierre Laval, ministre d'Etat sans portefeuille, partisan d'un changement de régime, vice président duConseil au 23 juin.

Il intègre la question de la révision des institutions avec le Parlement, pour autoriser Pétain à faire une nouvelle loi constitutionnelle.

Au cours dece conseil, il obtient leur accord ainsi que celui du président Albert Lebrun.Le 3 juillet à Mers-el-Kébir, les anglais détruisent une partie de la flotte française après avoir exigé son désarmement et sa neutralisation.

Les anglais craignent quecette flotte tombe dans l'escarcelle allemande.Le gouvernement français rompt alors avec les anglais.

Basculement interne et externe en France.Juillet à Vichy, installation du nouveau gouvernement.

Dans ce cadre, les députés et sénateurs se réunissent et procèdent à la liquidation de la III ème république, demanière régulière mais bâclée.Ces députés étaient mal informés de la situation, désordre absolu à Vichy où une minorité active les pousse à accorder les pleins pouvoirs constituants au maréchalPétain.Vote en deux étapes: atmosphère très lourde, rumeurs dans tous les sens ainsi que des menaces, les deux chambres adoptent à la quasi unanimité (seules 3 voix ontmanqué) pour adopter le principe de réforme de la constitution de 1875.Le 10 juillet, second vote, qui donne « tout pouvoir au gouvernement de la république sous la signature et l'autorité de Pétain (...) pour promulguer (...) une nouvelleconstitution de l'Etat Français.

» La simple révision devient suppression.Très large majorité, 569 voix pour, 80 voix contre, 17 abstentions.Rapporté à l'ensemble des sénateurs et députés (pas tous présents à Vichy), 63% de l'ensemble.

80% des présents à Vichy ont voté pour.

Vote qui est donc massif.Ceux qui ont voté contre: les 80 députés contre étaient à quasi totalité de gauche; 77% de ceux de gauche ont quand même voté oui.Ces 77% représentent 55% des élus de gauche de l'époque.

La gauche à donc majoritairement voté les pleins pouvoirs à Pétain.La faible résistance à la victoire de Pétain se situe à gauche, mais elle n'est qu'une faible minorité.La majorité des députés des deux camps ont donc accepté l'abandon de la république.Première hypothèse: la peur d'un coup d' État fasciste et militaire qu'annonce Laval.Autre hypothèse: désarroi des élus des territoires occupés, de nombreux parlementaires ont vu en Pétain le vainqueur de Verdun, et en lui un rempart contrel'occupant.Héritage 1ère GM, crise mondiale des années 1930, dont découle une méfiance aux institutions: essentiel pour expliquer ce changement.En 1918 la France est pacifiste; le refus de la guerre est partagé car pas de menaces extérieure.

Avec la montée des périls extérieurs, dont Hitler, ainsi que lechangement de stratégie de l'URSS qui réclame une alliance des partis européens de gauche contre le fascisme, le pacifisme change de nature en France.Deux évènements: la guerre d'Espagne et les accords de Munich.Sous leur impact, la droite française nationaliste germanophobe et va t'en guerre connait un changement idéologique.

Elle penche alors plus vers le pacifisme aprèsles accords de Munich pour éviter la guerre.

A l'inverse, une partie de la gauche entrainée par l' URSS rejoint les anti-munichois et critiquent le comportement anglo-français après ces accords.Rôle essentiel dans le rôle de la défaite.

Continuité entre les pacifistes munichois et les partisans de Vichy.La France n'a pas échappé à la crise des années 30, alors que le régime républicain s'enracinait mais était encore fragile.A la veille de la bataille de France, crises gouvernementales permanentes, multiples changements de gouvernement, absence d'une solide majorité parlementaire,problèmes consécutifs au Front Populaire, racisme de la société.

Période de grèves avec occupation d'usines, peur sociale de la population qui a aussi effrayé lepatronat, alors que dans le même temps, « succès » des régimes fascistes qui sort de la crise plus vite avec une idéologie belliqueuse.Dénonciation de la faiblesse de l'État, tradition anti-libérale française; idée de rupture qui s'est répandue partout en France.Si la défaite mais aussi les attaques ont joué un rôle important, c'est surtout le manque de soutien du coté républicain qui explique l'abandon de la république.

Faillited'un système vu comme corrompu mais aussi par les résistants.Ce jugement est aujourd'hui relativisé, mais ce sont quand même ces facteurs qui expliquent la situation. 2) La mise en place de l' Etat Français. Dès le lendemain du vote, Pétain outrepasse ses droits puisque les 11 et 12 juillet 1940, il promulgue 4 actes constitutionnels qui mettent fin à l'existence de la III èmeRépublique et qui établissent les bases d'une dictature personnelle.Acte 1: il met un terme de fait à la République.

« Nous déclarons assumer la fonction de chef de l' Etat Français.

»Acte 2: suppression du poste de président de la république.

Un régime nouveau est né.Il attribue aussi à Pétain « la plénitude du pouvoir gouvernemental, aussi bien législatif qu' exécutif ».

Il nomme et révoque les ministres, plus de régimeparlementaire.Pétain détient donc les trois pouvoirs.

Plus de république ni de régime parlementaire.Lui est attribué la disposition de la force armée.Acte 3: Il ajourne « jusqu'à nouvel ordre » le Sénat et la Chambre des Députés.Acte 4: Pétain désigne lui même son éventuel successeur.

Dans un premier temps c'est Laval, ensuite le maréchal Darlan.Pas de contre pouvoir envisageable, suppression de toute représentation élue.

Il incarne à lui seul le régime de Vichy, mais exerce le pouvoir que dans les premiersmois.Sans son capital symbolique, le régime n'aurait pu perdurer.Pétain: 84 ans, carrière prestigieuse mais déroulée sur le tard.

Né en 1856, à la veille de la 1ère GM il est en quasi retraire, simple colonel.

A la veille de sa retraite ilentame sa carrière publique, général en 1916, chef suprême de l'armée en 1917.

Aura grâce à la bataille de Verdun, il emploie ses idées défensives à l'opposé desautres chefs militaire: grande victoire, vainqueur de Verdun malgré de nombreuses pertes.

En 1917, il réprime les mutineries tout en apportant des améliorations à lavie quotidienne des soldats, image d'un chef humain.

Entre les deux guerres, héros national, nommé ministre de la guerre en 1934 et devient l'un des inspirateurs de ladoctrine militaire française d'avant 1939.

Sa responsabilité dans la défaite de 1940 est donc importante.

Malgré tout son image est celle de l'homme providentiel.Homme de tradition mais aussi de rupture, diplomate expérimenté, chef humain et protecteur, vieillard encore actif et qui croit en une mission divine.Autour de lui, entourage disparate: monarchistes, cléricaux traditionalistes, conservateurs anti-démocrates...

toutes les tendances de la droite d'époque, ainsi que desnotables de gauche et des fascistes.Laval: né en 1883, président du conseil en 1931 et 1935, très impopulaire mais il connait parfaitement la classe politique de l'époque, sait comment fonctionnent lesarcanes populaires.

Opposé à la guerre, partisan du calme lors de l'entre deux guerre.

Partisan de l'entente avec Hitler, Mussolini et Staline, même si il est anti-. »

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