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La «Géographie » de Strabon

Publié le 18/03/2014

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Strabon se glorifie de cons-Otituer une documentation volumineuse et précise desti­née avant tout aux politi­ciens et aux chefs de guerre. L'ouvrage se veut donc pra­tique. Il s'intéresse, selon les pays, à la géographie histo­rique, à l'ethnologie, voire à l'art. Pour écrire sa Géogra­phie, Strabon n'a pas visité chacun des pays qu'il décrit, ce qui n'a rien de choquant à l'époque : bon nombre de ses contemporains faisaient de même. Ses sources sont donc

assez diverses. Nous savons qu'il a quand même beau­coup voyagé et visité une partie de l'Occident, de l'Ar­ménie à la Sardaigne et aux frontières de l'Éthiopie, une partie de l'Asie Mineure, et qu'il a remonté le Nil en com­pagnie d'un ami aux alen­tours de 24-25 avant Jésus-Christ. Tous ces périples, ac­complis pour la plupart du­rant sa jeunesse, n'avaient alors pas pour objectif immé­diat la rédaction de ses ou­vrages, sauf dans le cas de l'Égypte.

 

Les sources de Strabon sont essentiellement livresques. Ainsi, pour certains passages, il se contente de rassembler des réflexions émises par les plus illustres de ses prédéces­seurs, sans chercher à les re­mettre en question. Autre source importante : celle que constitue l'ensemble des té­moignages qu'il recueille au‑

« -- qui pourrait s'expliquer par la disparition brutale de son auteur vers l'an 25 après Jé­ sus-Christ.

Des sources aussi importantes que variées S trabon se glorifie de co_ns­ tituer une documentation volumineuse et précise desti­ née avant tout aux politi­ ciens et aux chefs de guerre .

L'ouvrage se veut donc pra­ tique .

Il s'intéresse, selon les pays, à la géographie histo­ rique, à l'ethnologie, voire à l'art.

Pour écrire sa Géogra­ phie, Strabon n'a pas visité chacun des pays qu'il décrit, ce qui n'a rien de choquant à l'époque : bon nombre de ses contemporains faisaient de même .

Ses sources sont donc assez diverses.

Nous savons qu'il a quand même beau­ coup voyagé et visité une partie de l'Occident, de l'Ar­ ménie à la Sardaigne et aux frontières de l'Éthiopie, une partie de l'Asie Mineure, et qu'il a remonté le Nil en com­ pagnie d'un ami aux alen­ tours de 24-25 avant Jésus­ Christ.

Tous ces périples, ac­ complis pour la plupart du­ rant sa jeunesse, n'avaient alors pas pour objectif immé­ diat la rédaction de ses ou­ vrages, sauf dans le cas de l'Égypte .

Les sources de Strabon sont essentiellement livresques.

Ainsi, pour certains passages, il se contente de rassembler des réflexions émises par les plus illustres de ses prédéces­ seurs, sans chercher à les re­ mettre en question.

Autre source importante : celle que constitue l'ensemble des té­ moignages qu'il recueille au- près de voyageurs avec les­ quels il s'entretient longue­ ment.

Pour Strabon, comme pour les autres grands esprits de son temps, l'ouïe est bien plus importante que la vue ! Quoi qu'il en soit, cette mul­ tiplication des sources lui permet de couvrir un territoi­ re très vaste s'étendant de l'Occident -au nord jusqu'à la Grande-Bretagne - aux territoires de l'actuelle Grè­ ce à l'Arménie, l'Inde, la Per­ se'et bien sûr l'Égypte.. »

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