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La germanie romaine

Publié le 07/03/2021

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?Position Géographique : Vaste espace qui s'étend des Pays-Bas actuels jusqu'à l'Estonie en passant par le Danemark, la Suède et l'Europe centrale, la Germanie est habitée par de nombreux peuples - à l'image de la Gaule avant la conquête romaine - et suscite l'intérêt des Romains. Les peuples germains Les Chauques : implantés dans la basse vallée de la Weser Les Chérusques : implantés dans la moyenne vallée de la Weser Les Chattes : implantés dans la haute vallée de la Weser Les Angrivariens : implantés entre la Weser et l?Ems Bructères : implantés entre l?Ems et la Lippe Marses : implantés entre la Lippe et la Ruhr (homonymes des Marses d'Italie) Usipètes : implantés sur la rive droite du Rhin, au nord de la Lippe Sicambres : implantés sur la rive droite du Rhin, entre la Ruhr et la Sieg

« Usipètes : implantés sur la rive droite du Rhin, au nord de la Lippe Sicambres : implantés sur la rive droite du Rhin, entre la Ruhr et la Sieg Tenctères : implantés sur la rive droite du Rhin, entre la Sieg et la Lahn La plupart de ces peuples germains se regrouperont aux II e et II E siècles, et formeront la confédération des Francs de la rive droite du Rhin (ou Francs Ripuaires).

Ultérieurement, ils s'allieront aux Francs de la rive gauche du Rhin (ou Francs Saliens), et formeront la souche des deux dynasties des Mérovingiens puis des Carolingiens.

Relation avec L’Empire Romain : La relation entre les nombreuses tribus germaines a rarement été simple pour Rome. En effet, même si certaines tribus souhaitaient à tout prix s’intégrer à la civilisation romaine dans le but de quitter leurs villages souvent composés de maison en paille et en terre et d’améliorer leurs qualités de vie, les autres quant à elles y sont hostiles, voyant en l’armée romaine une menace pour leur culture et leur liberté. Malgré les nombreux conflits opposant les romains aux germains, ces derniers continuaient cependant de pratiquer le commerce et d’utiliser des voies commerciales romaines c’est-à-dire facilement praticables.

Pour l’essentiel, ces voies suivent les axes hydrographiques, soit longeant les fleuves, soit en suivant un tracé sur une ligne de crête évitant les terrains marécageux des rives elles- mêmes.

On va ainsi de l’embouchure de l’Ems, de la Weser, de l’Elbe, de l’Oder et de la Vistule, jusqu’au Danube, en contournant le Harz, en traversant le massif de Bohème et les Beskides.

Les négociants romains vont y chercher de l’ambre, des fourrures, des plumes et du duvet, des peaux, du cuir, des cheveux de femme pour les perruques des riches romaines à la mode, des chevaux, des esclaves, des oies, des porcs, du poisson séché ou salé, un peu de fer dans les Beskides et du cuivre en Thuringe.

Les marchands vendaient, ou plus exactement troquaient ces produits contre du vin, de l’huile, du verre, des céramiques sigillées, des ustensiles en métal, des objets manufacturés. Le long de ces axes commerciaux, on note un certain nombre de centres romains qui n’ont donc aucune fonction militaire, mais qui jalonnent les grands trajets, mettant en relation l’Empire avec le monde nordique.

Ce commerce. »

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