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LA GUERRE D'AFGHANISTAN

Publié le 17/09/2011

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afghanistan

Bien que la résistance afghane soit le fait de nombreux

clans souvent hostiles, la guerre contre

l'occupant lui confère une unité, certes temporaire,

mais pour le moins terriblement efficace.

Par ailleurs, les moudjahiddin évoluent dans un

pays qu'ils connaissent bien mieux que les soldats

de l'armée Rouge. Cachés dans les montagnes,

ils bénéficient du soutien des habitants.

afghanistan

« Colonne .....

de blindés soviétiques.

L'accord signé en avri/1988 prévoyait le retrait graduel des troupes soviétiques.

Elles ont définitivement quitté le sol afghan en février 1989.

' La g~erre menee par l'U RSS fut d 'autant plus criminelle qu'elle n 'épargnait personne.

C 'est lors de l'explosion d 'une bombe dissimulée dans un jouet que ce jeune garçon a perdu ses doigts.

jikistan.

La menace est d 'autant plus prise au sérieux à Moscou que ces pays , qui partagent tous une frontière avec l'Afghanistan, sont majo­ ritairement musulmans.

Enfin, de façon plus générale, l'URSS n'entend pas perdre la face en abandonnant un régime frère qu'elle soutient depuis de longues années.

Mais cette interven­ tion suscite un tollé dans le monde occidental.

En décembre 1979, Hafizollah Amin est tué , vraisemblablement par les Soviétiques.

Ces der­ niers portent au pouvoir un homme politique plus modéré , Babrak Karma!.

Toutefois, malgré un déploiement impressionnant , les Soviétiques se heurtent à une résistance toujours plus farouche des Afghans.

Pis, ce qui s'annonçait comme une promenade militaire tourne au cauchemar .

Pour les moudjahiddin (littéralement les combattants de l'islam), la guerre est une guerre sainte .

Ils pui- sent leur force dans leurs convictions religieuses: en leur nom , les moudjahiddin sont prêts à mou­ rir pour chasser l'occupant soviétique.

Une résistance insurmontable Bien que la résistance afghane soit le fait de nom­ breux clans souvent hostiles , la guerre contre l'occupant lui confère une unité, certes tempo­ raire , mais pour le moins terriblement efficace.

Par ailleurs, les moudjahiddin évoluent dans un pays qu'ils conna issent bien mieux que les sol­ dats de l'armée Rouge.

Cachés dans les mon­ tagnes , ils bénéficient du soutien des habitants.

Si officiellement aucun pays autr~ que l'URSS ne s'est engagé dans le conflit, les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite fournissent une aide financière et des quantités importantes d' armes.

Celles-ci transitent par le Pakistan qui sert de terre de refuge aux résistants en fuite et de terrain d'en­ traînement à l'utilisation des armes modernes.

Cette guerre devient très vite une guerre implacable , source d'atrocités commises de chaque côté.

Les Soviétiques s'en prennent aux villages qu'ils soupçonnent d'abriter des moudja­ hiddin , bombardent les habitations , détruisent les cultures et le cheptel.

La population est acculée à l'exi l: on estim e à quelque 5 millions le nombre de personnes qui se sont enfuies vers des pays étrangers , notamment le Pakistan ; ce qui repré­ sente une proportion considérable pour un pays qui comp tait alors env iron 13 millions d'habitants.

Une paix difficile Les combats continueron t d 'ê tre aussi meurtriers jusqu 'en 1986 , date à laquelle Mikhaïl Gorbat­ chev, alarmé par le délabrement économique de l'URSS , réduit ses engagements militaires partout dans le monde et décide d'entamer un processus de paix.

Ce changement d'attitude de la part des Soviétiques a son pendant dans la politique du POP En novembre 1987 , une nouvelle constitu­ tion est adoptée et Mohammad Najibullah est élu président.

Les communistes semblent prêts à composer avec la dimension religieuse du pays et tentent de persuader les mollahs (religieux de l'islam) de coopérer avec le gouvernement.

En avril 1 988, un accord de paix est signé avec l'URSS , il prévoit un retrait complet des troupes soviétiques pour le mois de février sui­ vant.

Cela n'empêche pas la résistance de renfor­ cer ses actions contre le régime au pouvoir même si elle est de plus en plus divisée.

Les modérés sont opposés aux fondamentalistes, partisans d'un État islamiste.

Un statu quo s'établit , certaines villes sont con trôlées par le gouvernement , d'autres par les moudjahiddin , d ' autres encore par les fon­ damentalistes.

Il faut attendre 1992 pour que les États-Unis et l'URSS s'engagent à ne plus fournir d 'armes à leurs protégés respectifs.

Le président Naj ibullah se retrouve alors affaib li par la perte du soutien soviétique , et, malgré les efforts de l'ONU pour parvenir à un règlement politique du conflit , les résistants prennent le pouvoir en mars 1993.

Il reste que depuis le départ des derniers soldats soviétiques (février 1989) , le pays n'a cessé de s 'enfoncer dans l'anarchie.

Les alliances se font et se défont à un rythme tel qu'il n'est pas toujours facile de savoir qui peut prétendre incarner un pouvoir de plus en plus déliquescent.

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