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La guerre d’Algérie: La guerre coloniale la plus sanglante de l'histoire de France

Publié le 02/01/2020

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histoire

Au cours du mois, les premiers attentats à Alger éclatent

et le couvre-feu est instauré. Le territoire est quadrillé et les régions pro-FLN sont décrétées zones interdites. Des villages sont détruits et leur population déplacée. Près de 2 millions de villageois et de nomades sont regroupés dans des villages de fortune. De grands barrages électrifiés sont édifiés le long des frontières marocaines et tunisiennes pour empêcher les incursions de l'armée extérieure du FLN. La durée du service militaire est allongée à 27 mois, ce qui permet le doublement des effectifs militaires.

Avril 1956 Les leaders nationalistes modérés, dont Ferhat Abbas, les oulémas et le parti communiste algérien, rejoignent le FLN. Des syndicats proches du FLN se constituent parmi les ouvriers (Union générale des travailleurs algériens) et les étudiants (Union générale des étudiants musulmans algériens). En mai, l'UGEMA lance une grève illimitée des cours et des examens.

20 août 1956 Les principaux dirigeants du FLN se réunissent en congrès dans la vallée de la Soummam et fixent les principes politiques de leur action.

LE TOURNANT DE LA GUERRE

20 août 1955 Le FLN lance une insurrection générale dans

le Constantinois. Plusieurs milliers de paysans encadrés par l'ALN attaquent 36 centres de colonisation, dont Philippeville. Cette opération cause la mort de 123 colons et de 1 273 assaillants. En représailles, près de 12 000 musulmans sont massacrés - parmi lesquels des femmes et des enfants - et dix villages sont détruits, provoquant la fuite des hommes qui rejoignent les maquis de l'ALN. La rupture entre Européens et musulmans est consommée.

Le gouvernement décide

de maintenir sous les drapeaux 180 000 libérables et de rappeler 60 000 soldats du contingent

26 septembre 1955 Une partie des élites musulmanes, favorables à l'assimilation, se rallie à la cause nationaliste 61 élus musulmans démissionnent

À cette même époque, des Sections administratives spécialisées (SAS) sont créées afin de lutter contre

la misère et la faiblesse des équipements dans les campagnes. Dirigées par un officier, elles prennent en charge tous les aspects de la vie des fellahs et diffusent la propagande, vantant les mérites de la France.

26 janvier 1956

Le nouveau président

Conseil,

le socialiste

Guy Mollet, forme son gouvernement

Il déclare vouloir

mettre un terme à « une guerre imbécile et sans issue ». Soustelle

histoire

« Ils affirment la primauté du politique sur le militaire, celle de la résistance intérieure sur la résistance extérieure et la collégialité du pouvoir.

La direction politique est confiée au Conseil national de la révolution algérienne (CNRA), Parlement composé de 34 membres élus par le congrès, et au Comité de coordination et d'exécution (CCE), un exécutif de 5 membres.

t:ALN est dirigée par un état-major unique, dont la direction est assurée par Belkacem Krim.

!:Algérie est divisée en 6 wilayas et Alger, zone autonome, devient le siège de la direction du FLN.

TERREUR ET TERRORISME D'ÉTAT • Septembre 1956 Le CCE décide d'intensifier la lutte dans les villes pour soulager les maquis.

Des bombes explosent dans les lieux publics, faisant plus de 80 victimes.

• 22 octobre 1956 Un avion marocain qui tramsportait à Tunis iles ,principaux chefs historiques, Ben Bella, iBoudiaf, Aif Ab"'ed et Khider, est intercepté en toute illégalité par la chasse française.

Décidée par l'armée, cette opération est assumée par le pouvoir politique.

• Novembre 1956 !:intervention militaire franco-britannique menée avec Israël contre l'Égypte à Suez, à la suite de la nationalisation du canal par Nasser, est un échec.

La France et la Grande-Bretagne doivent se retirer devant les menaces américaines et soviétiques.

La France est humiliée, tandis que le FLN renforce à cette occasion son audience internationale.

• 27 décembre 1956 Le président de la Fédération des maires d'Algérie, Amédée Froger, est assassiné par le FLN.

Ses obsèques dégénéreront en « ratonnade » faisant plusieurs centaines de morts.

• En réponse au terrorisme urbain du FLN, les activistes européens appellent à la lutte armée et multiplient les attentats contre la population musulmane.

• llulvler­septeNre 1957 Lacoste confie · -au géer•/ l•cques M•ssu les pouvoirs de police à Alger avec pour objectif de détruire les commandos terroristes par tous les moyens.

t:armée se lance dans une guerre totale : flltldril,.ge qu•rller _,_.

(c.sbo/J), perquisitions, fouilles et interrogatoires dans les Centres de triage et de transit (CTI) en dehors de tout contrôle policier et judiciaire.

!:utilisation systématique de la torture aboutit au démantèlement des réseaux et le CCE est contraint d'abandonner Alger pour se réfugier à Tunis.

•Victoire militaire, la bataille d'Alger est une défaite politique.

Les classes moyennes musulmanes encore indécises basculent dans le camp du FLN.

• La France est dénoncée sur le plan international, y compris par ses alliés.

En France même, l'annonce du supplice subi par une jeune fille musulmane défendue par l'avocate Gisèle Halimi, en avril, et de la mort sous la torture d'un jeune universitaire proche du FLN, Maurice Audin, en juin, bouleversent les consciences.

Les intellectuels de gauche dénoncent le recours à la torture et Paul Teitgen, secrétaire général de la préfecture d'Alger, remet sa démission.

• 20 aollt 1957 Les principes du FLN, fll. »

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